Un Chantage Presque Parfait.

Soirée 2/Suis moi je te suis ✔

Pdv Cerin

Le crépitement des appareils photographiques ressemble aux stridulations d'une armée de criquets et les questions inévitables fusent de toutes parts.

D'une pression de la main, Erkan me redonne du courage.

-Attention à la marche, me dit-il en me proposant sa main alors qu'on est arrivé aux trois dernières marches .

Je prends sa main, parce que je redoute plus que tout de m'étaler face contre terre. Sa peau est chaude et sa poigne bien ferme. Nous avançons ensemble.

- Monsieur Yeldiz , qu'a-t‑elle de plus que les autres ?

-Elle a tout ce que je désire chez une femme.

Je m'abrite derrière un unique moyen contre cette curiosité, en affichant une expression de bonheur.

- Ça va ? s'enquit‑il, légèrement inquiet.

- Leurs remarques ne m'atteignent pas, déclaré -je avec plus d'assurance .j'avais peur de bredouiller .

- Cette publicité gratuite comporte un certain nombre d'avantages, explique-t‑il .Dans ce monde artificiel les apparences sont a prendre en considération .

- Fatih a dû passer en revue l'ensemble de ton carnet d'adresses pour en convoquer autant ce soir !

- Tu me le reproches ?

-C'est toi le multimillionnaire, l'homme d'affaires que chacun admire pour sa réussite fulgurante.

- Il faut bien qu'on s'affiche en public de temps à autre, me dit-il en glissant avec naturel sa main dans la mienne.

-Je ne sais pas si j'arriverai a m'y habituer Erkan et plaire a tous ce monde.

-C'est a moi que tu dois plaire et non a eux, me coupe-t-il le regard intense. Fais comme s'ils ne sont pas là, me murmure-t-il.

-Erkan ,l'appelé- je doucement.

-La prunelle d'Erkan .

-Je peux te demander un truc ?

- Tout ce que tu voudras mon cœur.

-Tu veux bien rester quelques minutes avec moi avant de me laisser me débrouiller toute seule .

-Je ne demande que ça !plaisante-t-il.