Pour échapper aux créanciers qui suivaient son frère, Cerin Demir a désespérément besoin d'aide. Mais vers qui se tourner ? alors que ses parents ne sont plus de ce monde pour lui apporter leur soutien .
En pénétrant dans le bureau du
richissim...
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Pdv Cerin
Je me réveille en sursaut. Allongé contre Erkan qui gémissait et se débattait contre un ennemi invisible. Je tente de m'asseoir, mais il m'agrippe l'épaule.
- Maman, arrête-toi ! hurle-t‑il.
A ces mots, mon sang se glace . Maman!
Cette femme, a causé tant de dégâts .....
-Erkan , murmuré-je en s'écartant de lui. Erkan , réveille-toi !
Il parait si angoissé qu'il réagit mécaniquement, sans réfléchir et me secoue brutalement puis se fige en ouvrant les yeux, sans que je puisse distinguer s'il est réveillé ou encore pris dans l'horreur de son cauchemar.
- Cerin ?Je suis désolé geigne-t-il ,je t'ai fait mal? Je t'ai frappé? me contemple-t-il paniqué se penchant vers moi avec une expression implorante.
-Non, tu ne m'as rien fait, mais tu n'arrêtais pas de crier .
Il se passe une main sur le visage. .- Désolé de t'avoir réveillée ,il est quel heure?
Je jette un coup d'œil à la luxueuse pendulette posée sur la table de nuit.
- Il est à peine 4h heures du matin.
- Si tôt que ça !
A ces mots, il me prend dans ses bras et me serre contre lui. L'instant d'après, dépose une pluie de baisers le long de mon cou.
- S'il te plaît, allons jusqu'au bout cette fois . J'ai envie de me blottir contre toi et je ne te laisserai jamais t'éloigner de moi, murmure-t-il en m'étreingnant avec force .
Que faire ! je n'ai plus la force de lui dire « non ».
******** Tandis que le soleil matinal filtre à travers la fenêtre de la chambre, j'effleure avec volupté le bras nu de mon mari endormi près de moi sereinement.
Soucieuse de ne pas le réveiller , je fais doucement glisser ses doigts sur mon épaule dénudée .
Je repense avec fièvre à la nuit qu'on vient de passer avec une ardeur sauvage.
Vêtue de mon pyjama de flanelle verte et d'une robe de chambre, je laisse zynep préparer le petit déjeuner dans la cuisine et je rejoins le salon où, je m'affale sur le canapé, mon ordinateur portable sous le bras.
-Tout est prêt madame Yeldiz, je vous sers un thé?
-Pas de « madame » avec moi, Zynep ! Je ne suis pas encore vieille à ce point. Appelez moi Cerin s'il vous plait .
- Dans ce cas Mme Cerin ,me sourit- elle avec affection .Vous voulez qu'on discute sur le gestion de la maison ?
Je suis occupée à remuer la cuillère mais je suspends mon geste.
