L'après-guerre

Chapitre 28: Malaise

Quelques heures après la réunion, tous travaillaient vite et efficacement. L'équipe 7 s'était séparée le temps des réparations : Sakura s'occupait d'aider les personnes sans abri ou blessées avec Temari et Shizune ; Sasuke aidait à la réparation de pâtés de maisons avec Shikamaru, Saï et d'autres ninjas ; enfin Naruto, suivi de Choji, Kakashi, Hinata et une dizaine d'autres personnes déblayaient le chemin et réparaient la porte.

Pour le plus grand malheur de Sakura, Shisui s'était porté volontaire dans son équipe. Bien sûr, Sasuke lui avait vivement recommandé de ne pas approcher la rose, sous peine de souffrances affreuses avant le plongeon dans un sommeil éternel.

Ainsi, tous les ninjas travaillèrent durement toute la journée jusqu'à tard dans la nuit.

En fin de journée Sakura, épuisée et vidée de chakra, marcha lentement jusqu'à chez elle. Ce fut ce moment que choisit Shisui pour venir la déranger.

—Va-t'en, le rembarra Sakura avant qu'il ne puisse émettre le moindre son, —Je suis désolé pour ce matin.. J'ai été stupi..

—Je me moque de tes pitoyables excuses, le coupa-t-elle, maintenant cesse de me coller et rentre chez toi, cracha-t-elle, exaspérée et très énervée.

Shisui, déçu, décida de partir sans insister davantage, pour le plus grand bonheur de Sakura.

En arrivant chez elle, l'odeur de viande lui emplit les narines. Souriante, elle se dirigea vers la cuisine où elle trouva Sasuke en train de cuisiner, ce qui l'a fit sourire bien plus.

—Pourquoi ne mets-tu pas mon beau tablier ? Demanda-t-elle en l'embrassant sur la joue et en s'appuyant sur le plan de travail, à la gauche de Sasuke.

Ce dernier grimaça, lâchant sans tact : —Je déteste ton tablier, il est ignoble et la couleur me répugne.

Sakura pouffa, lui caressa le bras et partit mettre la table.

—Ah je suis épuisée ! J'ai dû utiliser beaucoup de chakra pour tous les blessés, souffla-t-elle en se massant les épaules —Tu veux un massage ce soir ? répondit Sasuke tout en goûtant son plat, qu'il sala encore un peu.

—Tu serais un ange, répondit-elle en souriant.

Puis, ne voulant rien cacher à son bien-aimé, Sakura lâcha presque nonchalamment : —J'ai croisé Shisui sur le chemin du retour.

Le bruit d'une cuillère qui tombe fit comprendre à la rose que sa réaction serait sûrement violente.

D'ailleurs, celle-ci ne se fit pas attendre, car Sasuke s'approcha de Sakura à une vitesse fulgurante, l'empoigna par les bras tout en prenant soin de ne pas lui faire mal et l'examina sous tous les angles.

—Quoi ?! Il ne t'a pas touché j'espère !

Cette réaction amusa la rose et elle fut heureuse d'être aussi aimée. Elle s'arracha doucement à son étreinte, prit ses mains dans les siennes et le regarda droit dans les yeux, un doux sourire aux lèvres.

—Non ne t'inquiète pas, le rassure-t-elle d'une voix douce, je lui ai demandé de me laisser tranquille et il n'a pas insisté. Il était venu s'excuser, mais je n'ai rien voulu entendre, continue-t-elle, culpabilisant un peu.

Sasuke, comme ayant lu ses sentiments, la serra dans ses bras et lui souffla à l'oreille : —Tu n'as pas a t'en vouloir, ce mec est un dégénéré.

Sakura répondit à son étreinte et ils restèrent la un moment, sans bouger, dans les bras l'un de l'autre, l'endroit où ils se sentaient le mieux.

Ils se séparèrent quand la faim les tiraillait. Ils s'installèrent et mangèrent ce que Sasuke avait préparé, un plat succulent qui ravirent les papilles de Sakura.

—Demain, nous avons encore du boulot, se plaint Sakura tout en caressant son estomac.

—Oui, les travaux ne sont pas finis, répondit Sasuke en amenant la vaisselle à l'évier.

—Ça ne te dérange pas que je prenne un bain pendant que tu fais la vaisselle ? demanda Sakura, qui se sentit soudain très faible.

Sasuke, intrigué, se retourna vers sa compagne et la regarda attentivement.

—Ça ne me dérange pas. Tu vas bien ? questionna-t-il, inquiet.

Elle hocha la tête. Puis elle se leva, et marcha jusqu'à l'escalier. Sa tête lui tournait et des points noirs brouillaient sa vue. Elle se tint à la rampe, la douleur fusant soudain dans son crâne.

—Sa..su..ke..

Elle tomba en arrière. Elle ne sentit pas le choc du sol, seulement des bras qui la retenaient.

Puis plus rien. 

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Bonsoir / bonjour à tous ! 

Je tiens à m'excuser pour tout mon retard, j'ai été très occupé ces temps-ci et l'inspiration me manquait. Mais je promets de publier à nouveau deux fois par semaine !! 

Bonne lecture, j'espère que l'histoire continue de vous plaire. 

N'hésitez pas à me donner votre avis, ça me fait toujours très plaisir et ça me donne envie de continuer ! 

Merci pour les 3k lectures, tous ces votes et tous ces commentaires. Vous êtes merveilleux. 

Bisouuu ! Déborah. 

23/01/20.