Chapitre 26

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Bien le bonjour, bon c'est le confinement en France lié au Covid-19. Ça fait peur je sais, mais si vous restez chez vous il n'y a aucune crainte de tomber malade. Respecter les consignes et tout se passera bien. En tout cas, restant tranquillement chez moi je me suis dit qu'un chapitre de la vie d'Elena et Mathéo ne vous ferait pas de mal alors bonne lecture 😇

J'ouvre les yeux et tombe sur une Marley qui a le regard froncé et l'inquiétude se lit très bien sur son visage. Je lâche un petit sourire avant de souffler et de balayer sa question en déviant la conversation sur autre chose.

-Je crois que j'ai surtout besoin d'un verre. C'est la fête après tout. Je lui dis alors en montrant un verre qui se trouvait derrière moi avec une large sourire sur le visage. Marley ne semble pas convaincue par mes mots mais me sourit tout de même avant de me prendre la main pour aller vers la cuisine où se trouvent les boissons. Contrairement à ce que je croyais, la soupe de champagne de Louise descend bien mais je ne me dirige pas vers elle pour autant. Non pour oublier c'est pas le champagne qui va m'aider mais plutôt la tequila. Je prends alors la bouteille et la montre à ma copine un vilain sourire sur le visage. Cette dernière ne peut empêcher ses vilains démons de refaire surface et me sourit de la même façon.

-Elena veut se dévergonder dis donc. Elle me dit alors. Je lui dis oui de la tête et connaissant parfaitement ma maison Marley me prend la main pour m'amener dans le bureau de mon père où on sera plus tranquille. Je m'assois sur le fauteuil de son bureau et Marley elle directement sur son bureau. Au fait, je sais où ils ont étaient les trois nouveaux amis. Elle me dit pendant que je lui sert un shooter. Je lève les yeux vers elle, intriguée par la réponse. Ils ont été dans la ville à Enzo, plus précisément dans son lycée. Je fronce les sourcils et mon esprit fait tilt. Je suis plongée malgré moi dans les souvenirs que j'avais réussi à oublié il y a maintenant deux ans.

Flashback.

Je ne pourrais jamais plus mettre les pieds dans cet endroit. Je suis sur maintenant que tout le monde est au courant de ce que j'ai fait, de ce qu'ils m'ont fait. Mon dieu, je dois trouver la force d'aller trouver mon père sans pleurer et il faut que je le persuade de quitter la ville. Je ... Jamais plus, je ne pourrai affronter leurs regards sur moi, sur mon corps. Ils, ils ont profité de l'absence de Justin et d'Enzo pour me faire ce qu'ils avaient prévu depuis longtemps déjà à mon avis.

Je souffle et tente encore une fois de contenir les larmes qui veulent à tout prix détruire la barrière de mes yeux pour libérer le liquide salé qui me brule les yeux. Je croyais qu'ils m'aimaient bien, je croyais être populaire, je croyais être au même rang social que mes cousins. Je croyais que lui m'aimait vraiment. Mais tout n'était que mascarade car je suis sous la protection directe d'Enzo le roi de l'école. Il est partit un seul week-end, trois jours, soixante-douze heures, quatre mile trois cents vingt minutes pour être exacte et ils ont sautés sur l'occasion pour me détruire physiquement et psychologiquement. Je ressens encore l'humidité autour de moi malgré la chaleur de mon lit. Je ressens encore la douleurs de mes blessures pas celles visibles sur mon corps mais celles qui ne se verront jamais. Je ressens encore le regard incessant de la caméra sur moi. Je me sens extrêmement salie et impure malgré les cinq douches que j'ai pris pour enlever toute cette honte que j'ai cumulé durant ce week-end. Je suis anéantie, je ne suis plus que l'ombre de moi-même, je n'ai plus d'âme, je ne peux plus en avoir après ce que j'ai fait, après ce qu'ils m'ont fait. Je ne peux que m'en vouloir je les aies mené vers la possibilité de me faire ça. J'avais un amoureux secret, j'avais une meilleure amie, j'avais des amis, un tas d'amis mais tout cela n'était que mensonge. Tous ne voulaient qu'une seule chose me voir tomber dans le précipice de la honte, de la peur éternelle et le dégoût total de moi-même. En un week-end j'ai tout perdu, je ne suis plus qu'une carcasse vide qui ressent tous les méandres de la vie.

Une larme réussit à descendre sur ma joue, je sens la trace qu'elle laisse sur son passage, un chemin humide et salé qui montre à quel point j'ai été stupide de croire en son amour, de croire en son amitié et de croire que tout le monde m'aimait pour ce que j'étais. Je dois quitter cette ville au plus vite et ne JAMAIS revenir.

Fin du flashback.

-Elena ? Tu es sur que ça va ? Me demande mon amie en posant sa main sur la mienne. Je reviens petit à petit à la réalité et remarque que je serre fort les accoudoirs du siège de mon père. Je prends alors le verre à Marley et le lui tend en prenant le miens dans l'autre. Elle le prend et sans même qu'elle n'ai le temps de rajouter quoi que ce soit, je trinque avec elle et bois cul sec mon verre avant de le re-remplir et d'en boire un autre avant de souffler et de regarder ma copine qui ne sait plus quoi dire.

-Je dois absolument oublié quelque chose ce soir. Accompagne-moi ou casse-toi. Je lui dis alors en me resservant un verre et en le buvant cul sec encore une fois. Ma copine me regarde inquiète puis se serre un verre plus pour s'assurer que je ne boirais pas toute seule la bouteille que pour profiter avec moi. Elle se dit surement qu'elle pourra me surveiller comme ça, mais nous connaissant, aucune de nous ne se souviendra de cette soirée demain matin.

Marley a mis de la musique sur l'ordi de mon père et après plusieurs shooter, nous avons décidé de nous déhancher sur le tempo de la musique. Bouteille en main, je porte le goulot à ma bouche, nous avons déjà égaré nos verres et en bois une longue gorgée. Le liquide avalé, je le sens bruler toute ma trachée et se déposer dans mon estomac qui me dis de ralentir la cadence mais pour cela, il faut que j'oublie mon passé et pour le moment, c'est loin d'être le cas. Je tends la bouteille à Marley et cette dernière bois de la même façon que moi et tousse quand le liquide n'est plus dans sa bouche. Je prends encore une fois la bouteille et le liquide me brule encore une fois, mais plus celui-ci est accumulé dans mon corps moins je me souviens et cela me convient parfaitement.

-Oh non Elena, tu as finis la bouteille. Me dis alors Marley complètement éméchée. Je regarde l'objet en question et remarque en effet que celle-ci est vide. Je rigole, puis fronce les sourcils.

-Il ... Il nous en faut une autre. Je dis en levant la bouteille et manquant tout juste de tomber. Marley explose de rire lâchant prise et me prend la main en ouvrant doucement la porte, la tête dans l'entrebâillement. Je fait de même et remarque que ma vision s'est doublée, ça ne va pas être facile pour passer inaperçue.

-Bon allons-y. Elle me lance en chuchotant mais quand elle ouvre la porte, ses pieds se prennent dedans et elle tombe m'emportant avec elle. Toutes les personnes se trouvant à notre proximité se retourne et nous pouvons nous empêcher d'exploser de rire allongées par terre. Marley se tient le ventre tellement elle rit et moi je lève les yeux vers le ciel et me stoppe net en voyant Zach et Enzo au dessus de nous le regard noir et les bras croisés pour Zach et un demi-sourire sur le visage de mon cousin. Je tire sur le bras de Marley et cette dernière reprends immédiatement son sérieux enfin c'est ce que je crois jusqu'à qu'elle me dise. Bon, c'est loupé pour la discrétion. J'explose de rire en relevant mes jambes pour ne pas tirer sur mon ventre et Marley me suit ne pouvant rester trop longtemps sérieuse à cause de la bouteille que nous venons de boire. Nous n'avons malheureusement jamais trop tenue à l'alcool elle et moi.

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Fin du chapitre,

On en apprend un peu plus sur le passé de notre brune préférée.
Mais pas assez encore pour avoir une idée claire du calvaire qu'elle a dû subir.

Une pièce humide, des blessures psycho, une caméra et trente douches. Cela ne m'augure rien de bon malheureusement ...

La suite au prochain chapitre bisous à vous et rester chez vous en ces temps dur ... 😇

Reste loin de moi ... Pour toujours *Tome 2* ***TERMINE***Où les histoires vivent. Découvrez maintenant