Chapitre 4

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Alex

J'ai essayé de toutes mes forces, mais je n'y arrive pas. Dés que je la vois, cette envie de la prendre dans mes bras me secoue comme un ado. Je fais tout mon possible pour rester loin de la maison, mais je ne peux m'empêcher de penser à elle. Suis-je devenu un sombre crétin ? Je pense surtout qu'après tout le mal qu'elle m'a fait ces dernières années, je devrais songer à la tuer, mais ça ne se passe pas comme je le voudrais.

J'ai cette femme dans la peau.

J'essaie de me focaliser sur mon boulot en essayant de repousser les avances de mon assistante. Peut-être que je devrais la sauter pour pouvoir passer à autre chose ?

Après tout, elle ne demande que ça.

Je la surprends souvent en train de me reluquer, elle expose ses seins généreux devant moi, mais ça ne m'intéresse pas. Pourtant, j'ai bien essayé de me lâcher avec elle, ce soir. Je l'ai laissé me faire son rentre-dedans habituel, j'ai même été réceptif. Elle m'a longuement caresser la bite à travers mon pantalon tandis que je pétrissais gentiment son sein. Sa langue a plongé dans ma bouche puis elle a déboutonné ma chemise pour promener ses lèvres rouge sang sur mon cou et mes pectoraux. Elle est même descendu beaucoup plus bas. J'ai serré les dents quand sa bouche à frôler ma queue, mais un sursaut de conscience m'a fait revenir à la raison.

Putain de conscience qui se pointe toujours au mauvais moment.

Elle s'est relevé, déçue, les lèvres mouillées par sa prestation. Je lui ai lancé mon plus beau sourire :

— Désolé Vanessa !

— Ce n'est pas grave Alex. Une prochaine fois, peut-être ?

Elle a frotté sa bouche avec un mouchoir en papier, puis a réajusté ses seins dans sa robe moulante pendant que je reboutonnais ma chemise en m'injuriant intérieurement de tous les noms.

Quel mec est assez con pour la laisser filer sans la baiser ?

Après avoir bu cul-sec un whisky bien tassé, je décide de rentrer à la maison. J'ouvre la porte d'entrée quand je vois de la lumière dans le salon.

Putain ! Pourquoi ne dort-elle pas ?

J'espère qu'elle ne va pas encore me faire chier avec ses questions ? Je suis un gros connard, je le sais. Je devrais lui parler, mais je n'y arrive pas. Je lui en veux. Et ce soir, n'est pas le bon moment pour me saouler. Je n'ai pas pu satisfaire mon besoin de sexe et je crois que je vais être encore plus désagréable. Je m'en veux déjà. Mais c'est ma façon à moi de lui cacher qu'elle hante toutes mes nuits.


Savannah

Bien évidemment, le soir que je choisis pour faire mon come back n'est pas le bon. Alex tarde à rentrer. Il est déjà plus de vingt-deux heure et je commence à fatiguer. Assise sur le canapé, mes yeux se ferment à intervalle régulier, mais j'essaie de me concentrer sur ce que je vois à la télé. Soudain, j'entend la porte d'entrée s'ouvrir, des clés que l'on pose bruyamment sur la console et des pas lourds qui arrivent vers moi. Je ferme la télé et je me redresse, prête à lui faire face.

— Qu'est-ce que tu fais encore debout ? prononce-t-il d'une voix fatiguée tout en se servant une longue rasade de whisky.

— Tu devrais être rentré depuis longtemps, je réponds sans me démonter.

Il s'installe confortablement sur un fauteuil, son verre à la main en posant un pied sur son genou. Il ricane avant d'en avaler une longue gorgée :

la mémoire ensevelie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant