On the other side [Terminé]

Chapitre 2

Constitution d'Oghetta, première partie.

Sur l'île de Méthorès, une unique ville s'étend, partant du mur, vers les extrémités. De nombreux immeubles et grattes-ciels peuplent les bords de routes et avenues, ainsi que quelques parcs, amenant quelques taches de verdure parmi le béton et l'asphalte.

Mais bien qu'elle soit la seule ville, elle n'en reste pas moins gigantesque. Et c'est pour cette raison que nous pouvons découper la partie Ouest de l'île en cinq parties : le centre, le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest de la ville.

Aux extrémités de la ville Nord, par delà les résidences des citoyens d'Oghetta, se trouvent la majeure partie des usines. En effet, c'est là-bas que s'étant la plus grande zone industrielle, allant jusqu'au bord des hautes falaises escarpées, limites de l'île.

***

Orez distinguait plusieurs voix dans le bruit ambiant autour de lui, alors qu'il commençait tout juste à reprendre conscience. Parmi celles-ci, il réussissait à reconnaître une voix qui semblait paniquée, qui se trouvait être celle de sa mère. Cette dernière parlait avec d'autres personnes sûrement masculines à l'allure du timbre de leur voix. Il tenta d'écouter ce qu'elles disaient, même s'il luttait pour ne pas retomber dans l'inconscience. 

" Ne vous inquiétez pas madame, déclara un des hommes, celui qui a attaqué votre fils va être confié aux autorités les plus proches. Cela ne recommencera pas.

- Oui, murmura sa mère faiblement. Encore merci de nous être venu en aide. Je ne sais pas comment cette affaire aurait pu finir sinon... 

- Vous avez eu beaucoup de chance que cet homme n'ait pas décidé de vous menacer à une heure plus tardive, je n'aurais pas donné cher de votre peau dans ce cas. "

La vendeuse ne répondit rien. Elle devait sûrement se sentir très mal pour son fils, elle qui était si protectrice envers celui-ci. 

Orez sentait doucement des forces regagner son corps et il pu enfin ouvrir les yeux, non sans difficulté. La lumière du jour était forte et des beaucoup de petites taches noires restaient dans son champs de vision. Malgré cela, il regardait autour de lui et vit sa mère de dos, parlant avec deux hommes qui devaient avoir dans la trentaine. Elle triturait la manche droite de sa chemise, signe du stress qu'elle devait ressentir suite à l'incident. Un de ses interlocuteur aperçu le jeune homme se réveiller et s'approcha doucement de lui. C'était un homme de taille moyenne, au visage rond sur lequel des mèches rebelles brunes de ses cheveux bouclés tombaient. Ses yeux verts qui possédaient une pointe de doré et lui donnait une beauté singulière. Il s'accroupit délicatement devant Orez et lui demanda de sa voix de baryton douce :

" Est-ce que ça va ?

- Oui, oui... lui répondit-il à mi-voix d'une manière peu convaincante. "

Sa mère, en entendant les paroles du jeune homme, se tourna vers lui vivement et s'agenouilla aux côtés du brun en prenant délicatement la main de son fils. Elle avait les yeux larmoyant, mais semblait soulagée de le voir à nouveau conscient. Orez tenta de la rassurer en esquissant un faible sourire et lui montrer qu'il se sentait bien. Elle murmura alors :

" Oh Orez ! Ne refais plus jamais une chose pareille je t'en prie... Tu m'as fait tellement peur et l'issue aurait pu être bien différente d'un simple évanouissement... "

Le concerné ne répondit rien à cela. Il savait que ce qu'il venait de faire était risqué, il ne regrettait néanmoins pas son geste puisqu'il avait pu protéger sa mère qui ne se serait sûrement pas défendue à l'inverse de lui.