Chapitre 16

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-Allô?

-Mademoiselle Sweeny, il y a un monsieur qui demande à vous rencontrer.

Mon coeur se met à battre plus vite, Klay ?

-Euh... A-t-il donné son nom ?

-O'Malley.

Ouf! Ce n'est pas lui, je suis à la fois soulagée et un petit peu déçue...

-Fais le monter.

-Tout de suite.

Je n'attendais personne ce matin, qui est ce Mr O'Malley? Je continue de rédiger le contrat que je dois envoyer à la firme Ferrari en attendant mon mystérieux visiteur de ce mardi. Quelques minutes plus tard, Nawelle, une de mes collègues frappe à ma porte:

-Puis-je?

-Nawelle!!! Quelle surprise! Je ne me souviens pas de la dernière fois que je t'ai vu.

-On travaille dans la même boîte mais on ne se croise presque plus, me dit-elle en entrant. Tu es rayonnante comme d'habitude.

-Merci ma grande, je te retourne le compliment. Tu ne t'asseois pas?

-Non, désolée, je ne suis que de passage. Je te ramène un de tes clients qui s'est trompé de bureau. Robert a dû mal lui indiquer le chemin.

-Ah?! Et il est où?

-Vous pouvez venir Monsieur. C'est elle que vous cherchez.

A peine a-t-elle fini sa phrase que je vois Eddy passer derrière elle pour entrer dans mon bureau.

-Merci beaucoup Madame, lui dit-il.

-Je vous en prie, je vous laisse maintenant. Nef je passerai taper la causette avec toi à ma pause.

-Merci, à plus tard Nawelle.

Elle ressort et je fustige Eddy du regard. Il fait mine de ne pas me voir et prend place sur l'un des sièges devant moi. Il venait visiblement de faire ses contours, et son parfum envahit la pièce. C'est peut-être un con, mais Dieu qu'il est mignon!

-Qui t'a demandé de t'asseoir?

-Bonjour à toi aussi, me répondit-il. Tu es très belle dans ce tailleur.

-Qu'est-ce que tu fous ici?

-Tu ne me dis même pas merci? Toi qui aimes parler des bonnes manières...

-Écoute, je n'ai pas le temps pour tes sottises. Je ne sais pas si tu l'a remarqué mais je suis au boulot là. Alors dis moi ce que tu veux et retourne d'où tu viens.

-Commence par me parler mieux et peut-être que je te dirais ce qui m'amène.

-Ok tu l'aura cherché.

Je prends le téléphone et je compose le numéro de l'accueil.

-Qu'est-ce que tu fais?

-J'appelle la sécurité pour qu'ils viennent te dégager de mon bureau.

-Oh! Oh! On va se calmer d'accord? Je voulais juste te taquiner un peu. Qu'est-ce que tu peux être susceptible quand tu travailles!

-Tu vas me dire ce que tu veux maintenant?

-Oui, pose ce téléphone s'il te plaît.

Je repose le téléphone sur le combiné.

-Je t'écoute, fais vite j'ai à faire.

-Bien, je suis venu m'excuser. Dimanche je t'ai abandonné indépendamment de ma volonté. Pour faire passer le temps en attendant que tu arrives, j'ai fais un petit jeu avec des potes et j'en suis sorti un peu hébété.

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