Chapitre 14

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Assis à la table d'un bureau, ça faisais maintenant plusieurs heures que nous contions les billets. Nairobi nous encourager en racontant toujours de novelles blagues. J'aime cette femme, elle est vraiment fabuleuse, toujours là pour rire, et d'une motivation impressionnante.
Au bout d'un moment, Nairobi décida de sortir et m'invita à la suivre. On marcha en direction de la salle commune, quand elle commença a me parler :
- Bon tu fais partit de notre groupe maintenant apparemment !
- Je suis pas sur d'être vraiment comme vous.
- Tu rigoles ? Tu es impressionnante : Tu as courus après Alison tellement vite que tu l'as rattraper en un clin d'oeil. Et je ne te parle même pas de quand tu as aidé Tokyo avec la mitrailleuse. Tu te t'en rend pas compte ou quoi ? Sans toi, actuellement on serait bien dans la merde, crois moi.
Je lui souria simplement, tous ce qu'elle me disait me touché énormément, tellement que je ne savais pas quoi répondre.
Arrivée dans la salle, Nairobi me proposa une chaise que j'accepta, elle s'essaya elle aussi et se mot a fumer. Je remarqua le regard noir que me lançait Berlin, mais décida de ne pas y prêter attention, malgré l'angoisse qu'il crée en moi.
- C'est l'heure, annonça Moscou.
- Pas tout a fait, il reste une minute avant six heures, corrigea Berlin en observant sa montre.
- Et ben, étant donner les circonstances, t'imagine ou je vais me la mettre ta ponctualité.
Moscou attrapa le vieux téléphone rouge et le fit sonner. Mais personne ne répondit
- Troisième appel, et aucune réponse, conclut t'il. 18 heures qu'on est sans nouvelles du professeur. Vous savez ce que ça signifie ?
- Ça signifie quoi ? Je demanda.
Tout les regards se tournèrent vers moi mais personne ne me répondit. Était-ce une question à ne pas poser ?
- On a pourtant pas de nouvelles de la police. Je suis sur qu'ils préparent quelque chose. On fais quoi ?
- Et bien, de toute façon il nous reste encore un appel pour compléter le cycle. Alors on attend minuit, déclara Berlin
- Le cycle ? Quel cycle ? S'énerva Denver. Celui de leurs putain de souricière ?
- Denver, détend toit déclara l'homme au regard noir. Le professeur doit avoir quelques derniers détails à pofinés. Alors pour l'instant, du moment que l'on maintient notre vigilance sur les otages et qu'on imprime des billets tout va bien. Alors sur ce, je vais me détendre un peu.
- Arrête tes conneries, l'interrompit Tokyo, c'est un plan nul ouais, elle s'approcha de lui et continua, ça merde ici mais tu penses qu'a te la faire ?
- Tokyo, je t'en pris... Déjà ces mots dans ta bouche c'est pas très jolie, c'est vrai c'est pas trop ton genre. Ensuite, si je devais avoir une relation avec l'un d'entre vous, ça serait avec toi, n'oublie pas carpediem.
Je commença a me demander comment la discussion avant pue en arriver jusque là.
- Carpediem ouais, notre plan est sur le point d'exploser et monsieur lui s'en fou, parce qu'il est déjà condamner, mais moi pas.
Comment ça ? Berlin va bientôt mourir ?
- Je m'en vais, annonça t'il.
Mais Nairobi se met a parler encore plus fort :
- Hé toi, sale fils de pute. Sans déconner, c'est vrai, tu te tape une otage ? Laquelle ? La pauvre fille, que tu fais bosser comme ta putain de secrétaire ?
Denver et moi échangeons un regard, pensant tout les deux a sa relation avec Monica, étant elle réellement une secrétaire.
- Une pauvre fille non, elle s'appelle Ariana.
- Quoi ? J'hurla en me levant sans réfléchir. Ariana ? Non mais vous êtes un taré vous, elle est déjà en couple et elle est très heureuse comme ça !
Berlin se tourna vers moi :
- Tu crois bien connaitre Ariana hein ? Tu te trompes.
- Elle est en couple avec l'un de mes meilleurs amis, je ragea. Je la connais très bien.
- Et bien voila la preuve que non, car Ariana est très heureuse avec moi. Elle a même décidé de rester ici par amour. On est amoureux, tu comprend ça ? Alors maintenant tu la boucle jeune fille.
Je resta bouche bée, il étais impossible que Ariana fasse ça de son plein gré. Elle est déjà très amoureuse, mais pas de Berlin ça c'est sur.
- Se taper une otage c'est vraiment dégueulasse, ajouta Nairobi. Il n'y a rien de plus sordide que ça. C'est lamentable, c'est infecte.
- Faut pas généralisé, bégaya Denver, on est pas forcément si moche. Et ben quoi ? Les meufs peuvent dirent que je suis un bon ou un mauvais coup, mais pas que je les forces avec un flingue.
- Denver... non... souffla Nairobi.
- Et ben pourtant si, ouais, je l'admet, j'ai eu une relation, avec Monica.
- Qu'est-ce que tu racontes fiston ? S'inquiéta Moscou.
- Bordel je lui ai sauvé la vie et c'est elle qui a décidé de m'embrasser. Je lui ai pas dit de le faire, c'était par amour.
- Quel amour espèce de tête de noeud ? Hein ? Tu connais pas le syndrome de Stockholm ?
- C'est bon Nairobi, ça va je connais rien en syndrome. Mais si elle a une saloperie, moi il y a pas de problème, je l'affronterais avec elle.
- Tu dit n'importe quoi Denver ! Hurla Nairobi. Parce que le syndrome c'est toi qui le lui provoque ! Le syndrome de Stockholm c'est quand l'otage fini par avoir des sentiments pour son ravisseur. Cette fille la, elle est morte de peur, et toi, t'es un putain d'analphabète qui crois que c'est de l'amour. Qu'est-ce que tu es en train de faire ?
- Nairobi ça suffit, cria Moscou. Ici on est pas tous des prix nobels, ils faut qu'on arrête de se voler dans les plumes, c'est pas le moment. La pour l'instant on a une situation bien plus critique.
- Non, cria a son tour Berlin, une situation critique on en auras une quand le professeur ne donne aucunes nouvelles dans les six heures qui viennent. Et dans ce qu'a la nous activerons le plan Tchernobyl.
Un vide se fit entendre dans la pièce, Moscou l'interrompit :
- Le professeur il nous a rien dit de tout ça. C'est qui ce plan ?
- Si tout se passe bien, vous n'aurez jamais à le savoir. Alors je vous le demande, faites preuves d'un peu de patience, d'accord ? Si vous le permettez, maintenant, je vais me détendre un peu.

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant