Chapitre 13

712 43 5
                                    

La nuit fut courte, après avoir dormis trois petites heures, on me réveilla pour passer mon tour à quelqu'un d'autre.
Mais dès neuf heures pile, une magnifique voiture noir arriva en direction de la fabrique. On se précipita tous aux fenêtres pour observer à l'extérieur. Rio en sortit heureux comme jamais je ne l'avais vu, un sourire immense dessiné au visage. Ses cheveux avaient été coiffés et il portait un costume qui lui donnait l'allure d'une personne de haute société. Il avait un visage perdue mais tout ce qui comptait c'était qu'il était en vie.
Il leva le point comme un signe de victoire alors que la foule rassemblée à l'extérieur du bâtiment acclamait son surnom. Je descendit en courant pour l'accueillir à l'entrée, vite rejoins par tout le groupe.
Les portes blindées s'ouvrirent et des otages sortirent comme était conclu le marché. Rio entra d'une marche décidée puis se stoppa net quand il aperçu Tokyo. Elle courra et lui sauta dans les bras. Ces retrouvailles étaient perfection.
- Qu'est-ce que vous foutez dans la banque d'Espagne ? Demanda Rio.
- On est venu te chercher ! Répondit Tokyo.
Ils s'embrassèrent longuement.
- Fermez les portes, ordonna Palerme.
J'alla appuyer sur le bouton et elle commencèrent à se refermer quand quelqu'un passa soudainement avant qu'elles le soient complètement. J'observa sans comprendre clairement, c'était un homme, habillé d'une simple chemise et d'un pantalon élégant. Non c'est pas possible... Arturo !
Denver et Helsinki braquèrent leurs armes sur lui.
- Ne tirez pas ! Je suis pas armé. C'est moi Arturo.
- Arturito ? Chuchota Denver.
Il se releva et fut placer avec les orages. Puis on se re concentra sur Rio qui était en train de pleurer de joie.
- Putain vous êtes des fous, hurla t'il. Vous pourriez être vous voulez, en train de vivre une vie de rêve. Et au lieu de ça je vous retrouve ici, dans la gueule du loup. Vous avez vu le bordel que vous avez mis dehors ?
- Tais-toi et viens dans mes bras ! Lança Helsinki en s'approchant.
- Toujours un pète au casque Helsinki ! T'es un amour.
Il alla ensuite enlacer Monica :
- Comment faut que je t'appelles maintenant ?
- Stockholm !
Il passa à Denver :
- Mon frère ! Cria t'il en sautant dans ses bras. Qu'est-ce que t'as fumé pour te retrouver là ?
- La vie de millionnaire ça me fessais chier.
- Avec tout ce que tu as perdu, souffla t'il, je trouve ça magnifique que tu sois quand même là.
Les larmes me montèrent aux yeux, la dernière fois que j'avais vu Rio, tout était si pareil et en même temps si different.
- Mon p'tit Rio ! Ajouta Nairobi en l'enlaçant à son tour. Ça fait tellement plaisir de te revoir ! J'suis heureuse comme si je venais d'accoucher.
Il s'avança ensuite vers moi :
- Tu es là toi aussi ?
- Attend tu crois quoi ? J'allais pas t'abandonner !
Il attrapa mes mains pour les mettre dans le siennes et posa son front contre le mien. Son souffle chaud se fondait contre le mien et son odeur me rappelais de nombreux souvenirs.
- Bon allez ça suffit, intervenue Tokyo en attrapant Rio, maintenant c'est à mon tour.
Ils partirent tout les deux et on raccompagna les otages dans la grande salle.
Monica se proposa pour aller donner sa combinaison à Arturo. Discrètement, je les suivis, n'ayant que très peu confiance en cet homme.
J'arriva devant la porte qui était fermée et écouta. Monica commença par tester si Arturo ne portait pas de micros.
- Pourquoi tu es venu ? Tu aurais pu te faire tuer, lança t'elle.
- Ça m'est égal, ma vie n'a plus aucun sens depuis que j'ai tout perdu. Laura à demandé le divorce et elle est partie avec les enfants. Je vie dans un appartement minuscule, je mange des boites de thon pour le diner et mes cartons de déménagement sont pas encore déballés mais petit à petit je remonte la pente.
- Garde ta salive Arturo.
- Ecoute moi, je me suis très mal conduit avec vous deux. J'en suis conscient. Je pense souvent à Laura mais pas autant qu'à toi. Je pense à toi en permanence et à notre fils aussi. Parce que c'est un garçon non ?
- Oui c'est en garçon, allez enfile ta combinaison.
- Je sais que je t'ai perdus Monica, mais je n'ai pas envie de perdre mon fils.
- Tu l'as perdu le jour ou tu as dit que tu n'était pas son père. Enfile ta combinaison !
- Mais à quoi est-ce que tu t'attendais ? Tu te rend compte un peu ce que ça représente d'annoncer à un mec marié avec trois enfants :  « ta vu c'est positif, je suis enceinte de toi », évidemment j'ai paniqué et j'étais comme paralysé par la peur. C'est humain de réagir comme ça. Ça na pas duré plus longtemps que trois minutes, à peine. Juste le temps qu'il a fallut pour les terroristes pour réussir à s'infiltrer et à tirer sur tout le monde. Je t'en pris ne me juge pas sur ces trois minutes la. Je suis conscient que je n'ai aucuns droits. Je veux le voir, c'est tout ce que je demande. Peu importe où je doit aller, je traverserais le monde pour voir mon fils. Je t'en supplie.
- Tu es en droit de le rencontrer mais je ne sais pas si c'est faisable. J'essayerais.
- Merci. Puis il se lit à rire. Il y a des choses qui ne changent jamais.
- Quoi ? Demanda Monica.
J'observa à travers le trou de la serrure, mais je regretta aussitôt. Arturo n'hésitez pas à prouver qu'il avait encore de l'attirance pour elle.
- Arturo arrête ! Lança Monica en se dirigeant vers la sortir.
Mais Arturo l'attrapa et la plaqua contre le mur. J'attendit pour réagir, voulant voir ce que Monica allait faire. C'est la copine de min père après tout.
- Je sais que toi aussi tu penses à moi ! A la fois ou on à fait l'amour sur mon bureau, je sais que tu y penses.
Soudainement, elle le repoussa et braqua son arme sur lui.
- Touche moi encore une fois et tu seras mort. Tu me dégoûtes !
- J'te dégoûte ? Alors tire ! Vite moi le coeur ! Parce que si tu échoues, voici le seul visage que verras ton fils. Toi et Denver vous allez passer votre vie en prison ! Il m'appelleras papa, moi, son véritable père. C'est pour ça que je suis la, tu comprend ?
Monica tira dans le vidé à côté de son visage pour le faire taire.
- Mon fils s'appelle Cincinnati. Et tu ne le verras pas une seule fois de toute ta vie !
J'entra en fessant le plus de bruit possible pour attirer leurs attention.
- C'est bon, stop ! On arrêtes tout !
Quelqu'un arriva derrière moi. Helsinki.
- Tient Helsinki fait en ce que tu veux !
- Arturo ! S'exclama t'il. Détend toi. Tu sais bien qu'entre homme on se sert les coudes. Allez déshabille toi.
Helsinki me fit un clin d'oeil et je sortis de la salle pour allez retrouver les autres.

———————————

Et oui, je suis vielle, aujourd'hui j'ai eu 17 ans ! Et dans un an je serais majeure... C'est pas possible de rester enfant ???

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant