Chapitre 2

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- On bouge plus ! Hurla t'il suivis d'autres personnes ayant la même tenue.
Un mouvement de panique et des cris retentirent dans la salle. Nous étions encerclés d'armes. Ils nous obligèrent à nous rassembler dans l'entrée et nous firent porter des masques.
Au bout de quelques instants, le même homme qui avais crier tout à l'heure repris la parole, sûrement le chef :
- Pour commencer, bonjour a tous. Ici c'est moi qui suit au commande. Et je voudrais présenter des excuses pour ce qui s'est passé. Ce n'est pas la façon la plus sympa de terminer la semaine. Mais voila vous êtes ici en otages. Obéissez et je vous assure que tout se passeras bien.
- Portable ? Demander alors une autre voix.
J'entendit le premier homme rassurer une femme, apparemment enceinte et en pleine crisse de panique. Compréhensible après tout.
- PIN ?
- Pourquoi vous voulez le PIN ? Demanda l'un des otages avec une voix tremblante.
- Tu me donnes ce putain de PIN ou j'te défonce la tronche. PIN !
- 1234, finis t'il par dire.
Malgré l'angoisse, et l'impossibilité de voir, je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire, encore moins après avoir entendu le rire du braqueur, un rire si communicatif qu'il te donnerait envie de pleurer de joie.
- Avec ta tête..., allez c'est pas vrai, donne moi ton nom.
- Arturo.
- Arturo quoi ?
- Arturo Roman.
- Très bien, Arturito.
Le chef continua:
- Vous êtes notre sauf conduit, mon devoir est de vous protéger.
Il rassuras encore une fois un autre personne en chuchotant. Puis dans les instants qui suivirent il continua plus fort :
- Allez respirez avec moi !
Je ne comprend rien à ce qu'il se passe, ils braquent des armes sur nous et ensuite on à le droit à des exercices de respirations. Soudain une voix proche de moi me fit sortir de mes pensées :
- Téléphone.
Une montée d'adrénaline grimpa le long de mon corps. J'aime cette sensation, elle est si enivrante. Je sortis lentement mon portable de ma poche et le présenta devant moi. C'est alors que ses doigts touchèrent les miens. Pendant quelques instants je ressentit un moment de flottement, ni lui ni moi n'osa bouger. Il me voyait, et moi je ne le pouvais pas, mais je pouvais sentir son odeur, un mélange entre tabas et parfums.

Mais soudain un téléphone se mis à sonner. Je sentit mon portable quitter ma main dans un geste rapide, l'instant venait de se briser et la trans dans laquelle j'étais se dissipa peu a peu.
- Mademoiselle Monica Gaztambide s'il vous plait. Vous voulez bien faire un pas en avant.
- C'est moi, dit alors la voix d'une femme apeurée.
J'entendis le chef chuchoter mais je ne compris aucun mot de ses propos
La femme décrocha et commença à parler :
- Fabrique National de la Monnaie et du Timbre j'écoute. Je suis désolé mais je ne peux pas vous le passer pour le moment... Un ennuie de système... Non... Non... Justement... Je ne peux pas... On a un problème avec les téléphones... Non... Je... ÉCOUTER JE NE SAIS PAS OU IL EST, JE NE SAIS PAS CE QU'IL FAIT EN CE MOMENT MÊME ET JE SAIS ENCORE MOIS CE QU'IL A PRÉVU DE FAIRE PLUS TARD. J'INIORE S'IL VA ETRE A LA FABRIQUE ET JE PASSERAIS PAS MA JOURNEE AU TÉLÉPHONE.
Elle raccrocha aussitôt. Impressionnant. Elle a eu beaucoup de courage.

Quelques minutes après, on nous plaça en ligne.
- Otages ! Pour votre sécurité, reculez de trois pas en arrières. Vous verrez tous ce passeras bien.
Arturo, le fameux homme au code PIN très simple, nous expliqua se qu'il voyait malgré les interdictions que nous avions d'enlever nos masques. Un conseil : Ne joue pas avec le feu Arturo... Tu pourrais te brûler.
Ils déclenchèrent un alarme et ouvrèrent les portes métalliques dans un bruit de crissement.
- 2 minutes. 1 minutes 40...
Mais c'est alors qu'Arturo se fit prendre, le chef lui fit comprendre qu'il allez très bientôt mourir s'il continuait comme ça, ça m'étonnerait qu'Arturo ai compris mais malgré ça l'homme retourna à ses occupations premières :
- 30 secondes.
- Maintenant ! Cria une femme dont la voix m'était encore inconnue.
- Tokyo ! Tokyo bordel attend ! Tokyo !
Drôle de nom, c'est original.
Des tirent retentirent, et encore une fois les otages autour de moi paniquèrent en criant, ce qui en soit ne changer rien à notre situation, car les voix étaient recouvertes par les détonations de balles.
Les armes se tairent quelques instants.
- Rio ! Rio !
- Fait chier, putain ! Cria l'homme ayant pris les téléphones.
Puis les tirent recommencèrent cette fois si deux fois plus intensément. J'avais l'impression d'écouter un film d'action sans en regarder les images.
Les portes se refermèrent laissant un court instant de calme. Mais les cris et pleures reprirent aussitôt :
- Rio ! Oh non Rio !
- La première règle ! La putain de première règle. Fait chier. Bordel.

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant