Chapitre 8 :

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Demain c'est la grand jour, alors c'est le moment d'enfin me teindre les cheveux. Nairobi, avec qui je me suis beaucoup rapprochée, m'accompagne dans la salle de bain. Après avoir mis des gants de protection, elle commence à me mettre la teinture.
- Tu as bien lu ce qu'il faut faire ? Je lui demande.
- Pas besoin j'ai déjà fait ça des millions de fois ! Mais tu as les cheveux tellement long que ce va me prendre une éternité à tout faire !
1h après, je rinça mes cheveux, puis je les sécha.
- C'est incroyable de voir à quel point tu ressembles à ton père avec les cheveux noirs comme ça !
Je m'observa dans le miroir très satisfaite du résultat. Il est vrai que cette couleur est magnifique, elle me donne un aire beaucoup plus sévère !
On sortît de la salle de bain pour allez montrer mes nouveaux cheveux à tous le monde.
- Wawww ! Ça te va si bien ! Lança Monica.
- Tu es littéralement Denver version féminine ! S'écria Tokyo.
- Ça te changes beaucoup ! Ajouta Palerme.
Denver s'approcha de moi sans rien dire et aucune émotions ne se laissaient voir sur son visage. Il attrapa une mèche et la toucha délicatement avant de s'approcher de mon oreille pour chuchoter :
- Tu es magnifique peu importe comme tu es. Mais je t'avoue que le noirs c'est vraiment ce que je préfères.
- Mon ex m'avait dit un jour qu'il avais une préférence pour les brunes, je lança plus fort que je ne l'aurait voulue.
- Depuis le temps que tu nous en parles, montre nous une photo ! S'exclama Nairobi.
J'attrapa mon téléphone et chercha son compte Instagram auquel je m'était désabonné. Puis je leurs montra une photo de lui. Personne ne réagissa sauf Tokyo :
- Il ressemble vachement à Rio, non ? Il y a que moi qui trouves ?
- Tu rigoles, me défendit Denver, des mecs avec les cheveux frisés châtains il y en existe pleins.

Le soir arriva vite, on alla tous se coucher pour être au meilleure de notre forme le lendemain.

Mais en pleins milieu de la nuit des cris me réveillèrent en sursaut. Je reconnus les voix de Denver et Monica dans le couloir. Je sortit de ma chambre et me retrouva nez à nez avec Monica.
- Il se passe quoi ? Je demanda.
Elle n'eu pas le temps de répondre que Nairobi déboula :
- Hé ma chérie ! Ça va ?
- Non non je vais pas bien du tout.
- C'est normal, j'ai tout entendu, tout son délire de bébé. Tu fais partie de la bande.
- Monica ! Cria Denver en arrivant. Ta pas compris ce que je disais.
- Si elle a compris, hurla Nairobi. Comme nous tous. T'a cent ans de retard du con.
- Ça te concerne pas !
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Intervenu Palerme à son tour.
- On en peu plus du patriarcal.
- Du patriarcal ? Vous m'avez l'aire bien trop innocente à ce sujet. Parlons en. Savez vous ce qu'est le vrai patriarcal ?
- Non on sait pas c'est quoi ? Ironisa Monica.
- C'est ce qui pend dans mon caleçon ! Hurla t'il méchamment comme réponse. C'est quoi ça de nous réveiller à trois heures du matin ?
- Il y en qui voudraient bien dormir la ! Hurla Tokyo en arrivant elle aussi.
- T'es qu'un bouffon ! Cria Nairobi en ignorant Tokyo.
Un mélange de cris traversèrent le couloir de partout, personne ne s'écoutaient.
Désespérée de la situation, je m'appuya contre le mur à côté de ma porte attendant que ça cesse.
Le professeur sortit de la salle en face de la mienne et tapa dans ses mains, attirant l'attention de tous.
- Vous avez vus l'heure ? Trois heures du matin. Et demain on fait un braquage. Alors je pense que vous devriez dormir. Dans vos chambres !
- Logiquement, j'intervenue, demain c'est aujourd'hui.
Personne ne broncha, tel des enfants sous l'ordre de leurs pères. Avant qu'il ne repartent tous, je cracha :
- Le patriarcal c'est quand les hommes crois être plus légitimes à diriger que les femmes. Mais c'est seulement ce qu'ils croient, la réalité est bien différente. Malheureusement ils ont trop d'égo pour se l'avouer.
Chacun re rentrèrent à leurs tour dans leurs chambres sans froncher, sauf le professeur, Monica, Tokyo, Denver et moi.
- Monica s'il te plais, revient, supplia Denver.
- Désolé professeur, on a eu une discussion du Moyen Âge. Je vais allez dormir dans la chambre de Tokyo.
Elle rejoignis Tokyo et ferma la porte. Je pu voir le visage de Denver, les yeux dans le vides.
- Tu as merdé papa, Monica est une fille en or, fais attention à ce que tu peux dire.
Je tourna les talons et rentra dans ma chambre sans attendre de réponse.

Mais quelques minutes après, je me rendit compte que fixer le plafond de ma chambre n'était sûrement pas le meilleur moyen pour trouver le sommeil. Je me relava et sortit en fessant le moins de bruit possible. Quand j'arriva à l'extérieur, l'air était frais et la lune était immense. Je m'accouda à la barrière de la terrasse et observa les étoiles qui donnait au ciel un aspect presque magique.
Soudainement j'entendit un bruit derrière moi alors que j'avais cru être seule. Je me retourna brusquement et découvrir mon père.
- Toi aussi tu n'arrives pas à dormir ? Me lança t'il presque en chuchotant.
- C'est mon premier gros braquage. C'est normal que je suis pas très confiante ?
- Oui c'est normal. Mais regarde, pour le dernier que j'ai fait j'ai rencontré ma femme, eu un fils et découvert que j'avais une fille.
- Mais tu as perdu ton père.
Il s'approcha et s'appuya dos à la barrière.
- On ne peux pas s'arrêter que sur les choses mauvaises. Tu sais il aurait vraiment voulu qu'on se souvienne de lui comme quelqu'un de joyeux, pas seulement de sa mort.
Je me tourna vers lui et je lui répondit en essayant de ne pas avoir la voix trop tremblante :
- Excuse moi, tu as raison. C'est vrai mais ça m'angoisse tellement. J'ai peur que ça tourne mal, j'ai peur de ne pas réussir à tenir mon rôle et aussi j'ai peur de tout faire foirer. Mais aussi, qu'on arrive pas a sauver Rio.
Il posa ses mains sur mes épaules d'un geste réconfortant.
- Tout ce passeras bien. Je suis persuadé que tu arriveras parfaitement à tout faire ! Tu as affronté tellement de choses et tu es très courageuse. Moi aussi ça me fait peur de savoir que toi et Monica vous allez être embarqué la dedans aussi. Regarde la preuve : j'arrive à m'engueler avec Monica alors que ça fais trois ans qu'on était toujours d'accord sur tout.
- Je suis sur que ça va s'arranger elle et toi, je l'espère vraiment en tout cas. Vous êtes si beau tout les deux. J'aimerais, moi aussi, vivre ça avec quelqu'un. Je vais essayer de faire de mon mieux, mais je ne te promet rien de sûr papa.
Un frisson me parcourut le dos, évidemment j'étais sortit sans réfléchit et je n'avais rien pris de chaud pour me couvrir. Denver le remarqua et me passa sa veste. Il m'accompagna ensuite jusqu'à ma chambre. Arrivé devant ma porte, il déposa ses lèvres sur mon front et je l'enlaça avant de le lâcher pour qu'il retourne dans la sienne.
Je me laissa tomber sur mon lit et prise d'une soudaine fatigue je m'endormie aussitôt en oubliant de poser la veste que Denver m'avait prêté.


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N'oubliez pas de passer faire un tour sur mon autre histoire
( La nouvelle vie d'Ariana), j'ai publié un autre chapitre aujourd'hui.

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