C'est alors que la porte tomba devant moi, à quelques centimètres. Palerme entra en gueulant :
- Même enchaînée au putain de mur ta réussi a le buter ! Helsinki vérifie qu'il a un pou !
- Au faite j'ai un pou et Sydney aussi ! Ah pardon, on s'en fou de nos gueules, il n'y a que lui qui t'intéresse. Ben il est là Gandia, pas au top de sa forme mais bon.
- Il est vivant, affirma Helsinki.
- Alors maintenant vous comptez nous détacher ?
Rio se précipita sur un énorme pince et il coupa les chaînes de Tokyo. Bogota, lui s'avança vers moi et enleva le tissu qui m'empêchait de parler.
- Comment tu vas ? Lui demanda Rio.
Sans lui donner de réponse elle entoura ses bras autour de son cou. Il fit de même et j'étouffa des sanglots. Un sentiment de vide s'emparait de mon corps, la pression qui retombait me faisait tourner la tête. J'avais senti la mort si proche que j'avais cru ne pas en re sortir vivante. Quand Bogota m'eu détachée, je me laissa tomber dans ses bras. Et après avoir ravalé ma tristesse, je le suivis à l'extérieur, accompagné de Palerme et Helsinki.
La lumière extérieur m'aveuglait. Je commença par reprendre de grandes inspirations et essuyer les goutes de transpiration qui avait perlées sur mon fronts à cause de la chaleur étouffante. J'avais l'impression de revivre.
Mais je derrière moi, les pleures de Tokyo me ramenèrent à la réalité. Je me tourna précipitamment et re rentra dans la salle blindée. Tokyo et moi avions maintenant vécues quelque chose ensemble, un horrible souvenir qui m'empêcherait sûrement de dormir pendant pas mal de temps. Et malgré la certaine haine que j'entretenais pour elle depuis le premier jour, depuis que j'avais vu comment la regardait Rio, je l'entoura de mes bras que j'espéraient réconfortant. Et elle fit de même. On pleura encore et encore notre amie perdue dans un silence étouffant.Peu de temps après, Gandia, toujours inconscient avait été transporté sur une civière. Helsinki et Monica l'opérèrent dans le plus grand des calmes. Puis une fois fini, il fut installé sur une chaise attaché les mains dans le dos.
- Comment il va ? Demanda le professeur.
- Il est conscient, affirma Palerme.
- Et sa condition physique ?
- Il a un bras totalement paralysé, il a perdu beaucoup de sang, il respire, mais c'est tout. C'est une loque.
- Tu penses qu'il s'en remettra ?
- Si j'étais sa mère je serais en train d'allumer un cierge dans une église.
- Moi je vous dit qu'il va s'en remettre, déclara Bogota en observant l'ours en peluche qui appartenait à Nairobi. Je vais m'en occuper personnellement. Même si je doit le sortir d'ici et rester avec lui pendant six mois. Mais je vais t'aider à récupérer. J'te nourrirais à la petite cuillère mais je vais t'aider à t'en remettre. Et quand tu seras fort comme un taureau, tu sais ce que je ferais ? Je vais te faire souffrir méthodiquement, jusqu'à que tu y passes.
Rio se leva en demandant méchamment :
- Je peux savoir pourquoi on se casse le cul à sauver la vie de cet enculé ?
- Il peux parler ? Demanda le professeur en l'ignorant.
- Il est pas très bavard en ce moment, avoua Palerme.
Monica s'approcha alors et l'attrapa violemment a l'entre jambe.
- Je m'appelle Stockholm, tu te souviens de moi ?
- T'a intérêt à me lâcher tout de suite les burnes, tu entend salope ? Lâches moi ok ? Menaça Gandia entre ses dents.
Elle resserra encore plus sa prise, puis le lâcha soudainement en déclarant :
- Professeur, il peux parler, c'est bon.
- Il a tué Nairobi ! Hurla Rio. Pourquoi est-ce qu'on le garde en vie putain ? Il faut qu'on le tue !
- Ça va dépendre de lui Rio, s'il a envie de vivre, il vivra. Mais s'il a envie de mourir, il mourra.
- Comment ça ça dépend de lui ? Demanda Tokyo en approchant à son tour. Tu peux pas dire ce genre de choses. Parce que ta aucune idée de ce qu'on ressent tous ici. Tu sais pas ce que ça fais de regarder ce fils de pote dans les yeux.
- Tokyo... essaya t'il de la calmer.
- Ne me parles pas comme si tu étais mon père. Tu sais ce que je ressens la ? Tu sais ce qu'Helsinki ressent ? Helsinki viens de le recoudre, il est en train de le soigner. Et tu sais qui Helsinki à soigné juste avant ? Non ? T'en sais rien ! Tu sais rien de rien parce que toi tu vie dans un trou terré comme un rat. C'est pour ça qu'il a tué Nairobi ! Et toi tu nous donnes des ordres ! T'es incapables de ressentir quoi que ce soit ! Parce que t'en est totalement incapable !
Denver l'attrapa pour la reculer tandis qu'elle continuait à crier de désespoir.
- ARRÊTES ! Hurla mon père.
- Toi aussi tu veux le nourrir à la petite cuillère ? Ironisa Tokyo méchamment.
- Moi j'ai qu'une envie : c'est de me le faire ! De le transpercer avec un putain de fer incandescent. J'ai envie de le descendre à la fonderie et je lui foutrait la tête dans le fourneau jusqu'à si elle explose ! Tu crois que ça me fait pas de mal ce qui est arrivé à Nairobi ? Que ça fais rien au professeur ?
- On dirais pas non...
- Tokyo, c'est une prisonnier. Et on tue pas les prisonniers, ok ? Et même si ça nous fait chier, on les tues pas !
- On ne tue pas de sang froid Tokyo, ajouta Palerme.
- Lui c'est ce qu'il a fait non ? S'écria Rio. Il a tué Nairobi bordel ! Elle était blessée, désarmée, elle s'était rendue ! Il y avais une trêve !
Tokyo se remis à pleurer et Denver l'attrapa dans ses bras pour la réconforter.
- Ce qui compte c'est de sauver nos vies, déclara le professeur. Comme on l'as fait avec toi Rio. Et ça implique des dommages collatéraux. Mais il faut ravaler sa douleurs. On a pas le temps. La trêve a été interrompus. Il faut retrouver la situation à notre avantage.
Soudainement Helsinki attrapa son arme et la dirigea sur le front Gandia.
- Helsinki non ! Hurla Palerme.
- Pourquoi est-ce que tu l'as tuée ? Demanda Helsinki en tremblant avec les larmes aux yeux. Espèce d'enfoiré !
Il tira à la droite de sa tête, puis encore une fois à sa gauche en continuant de lui demander pourquoi il avait tué Nairobi. Des tires partaient encore et encore de chaque côté de son visage tremblant. À tout moment Helsinki pouvais dévier son arme et tirer dans son crâne. D'un coup de main Bogota lui fit baisser son arme. Palerme s'avança ensuite entre Gandia et son ami.
- Helsinki regarde moi dans mes yeux ! Allez ! Fait ce que je te dit un peu ! Helsinki !
Il sortit de sa transe et regarda Palerme. Et ils s'attrapèrent l'un l'autre dans les bras.
- Rio, Denver, on redescend ! Ordonna Monica qui voulais reprendre la situation en main. Tu viens avec nous Sydney ou tu préfères rester là ?
- Je peux pas rester une minute de plus sans la même pièce que celui qui a tué mon amie. Je viens avec vous, je déclara les yeux brillant.
Tout les quatre, ont se dirigea alors à la fonderie. Tandis que Palerme rassura le professeur en lui affirmant que Gandia était vivant.
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Casa de papel - Ilana
FanfictionLors d'une visite scolaire, Ilana et sa classe sont victime d'un braquage. Changeant à tout jamais sa vie. Tout ce qu'elle croyait connaître se retrouve bouleversée, son père la t'il vraiment abandonnée ? Et t'il si mauvais que ça ? Saison 1 & 2 + s...