Chapitre 1

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Fêter l'arrivée de Lisbonne fut de courte durée. Malgré cette nouvelle plus que joyeuse, nous étions toujours fermé dans la banque, avec à l'extérieur un nombre incalculable de policier.
On redescendit du toit et Lisbonne nous posa toutes les questions auquel elle devait avoir des réponses :
- Combien on a fondu d'or ? Ça avance bien ?
- Plutôt oui, on a fondu 59 tonnes, répondit Palerme
- Alors il faut connecter la pompe, on commence l'extraction !
- Mais il reste 31 tonnes ! S'exclama Tokyo. Le plan c'est de tout fondre.
- Mon arrivée à changée la donne. Il faut sortir tous l'or qu'on peut.
- Combien de temps on a devant nous ? Demanda Palerme.
- Environ 3h ou 4h. Les policiers doivent encore explorer plusieurs pistes et tronquer l'hélicoptère.

Arrivée en bas. Je me sépara du groupe pour aller rejoindre les autres, en compagnie de otages.
- NON. RECULEZ. Non ne me touchez pas ! Hurlait Arturo qui s'était fait tirer dessus par un policier l'hors de la fusillade sur le toit en croyant que c'était l'un de nous. Ma blessure touche l'artère phémorale.
Helsinki ne l'écouta pas et il l'attrapa d'une main pour le mettre debout.
- Recousez le a l'arrache qu'il ferme sa geule ! Ria Denver, autrement dit mon père.
Je lui donna un petit coup de coude. D'une part il avait raison, Arturo était la pire ordure présent dans cette salle. Mais d'un autre côté l'heure n'était pas non plus totalement à la rigolade.
- JE VEUX UN CHIRURGIEN ET ALLER À L'HOPITAL ! Continua t'il encore plus fort tandis qu'Helsinki le poussait dans une autre salle.

- Qu'est-ce que tu as couru Manille ? L'engueula Stockholm. Tu es venue ici à une seule condition. Tu ne devait révéler ton identité à aucun moment. Une otage avec les otages.
- Attend, l'arrêta Manille. Le mec avait piqué un M16.
- Arturo est nul à chier avec ou sans M16 ! Arturo est nul à chier avec un bazooka. T'avais un protocole !
- Je t'ai peut-être sauvé la vie Stockholm. Je crois que tu devrais plutôt me remercier.
Manille commença à partir plus loin, suivit de Denver.
- En cas de pépin tu devais t'occuper de Cincinnati. On avait un dile. T'avais une couverture. Mais tu l'as grillée ! Ce qui fait que mon enfant n'a plus de plan B.
- Manille a juste fait ce qu'elle devait faire !S'interposât Denver.
- Non ! On lui a accordée notre confiance pour élever notre fils, et elle s'est totalement torché le cul avec.
- C'est jamais la faute d'Arturo ! Il a tous les droit ! Il peut piquer un M16, de frotter contre toi en bandant, abuser d'une otage, c'est pas grave ! Parce que c'est toujours de la faute de quelqu'un d'autre ! Monica, si on nous enlève Cincinnati, ça sera uniquement de notre faute. On a fait ce braquage parce qu'on l'a voulu. Alors fait pas chier et commence à ramer.
- C'est bon aller stop, je lança d'un voix que j'aurais espérée moins tremblante. Maintenant on arrête, c'est bon ça suffit.
Denver me lâcha un dernier regard et se tourna afin de partir avec Manille. Stockholm soupira, les larmes aux yeux et la respiration vacillante.

Lisbonne avait revêtue la combinaison rouge. Et nous étiez quasiment tous dans la salle du téléphone, à attendre des nouvelles du professeur. Lisbonne regarda une dernière fois l'horloge et porta le téléphone à son oreille.
- Lisbonne pour le professeur. Appel de contrôle pour le professeur.
Il ne répondait pas. Les secondes étaient des minutes. Le temps paraissait s'étaler encore en encore. L'ambiance était à la fois pleine et dépourvue d'espoir.
Quand soudain, une voix se fit entendre :
- Ici le professeur.
Une respiration de soulagement se fit entendre.
- Salut Sergio. Le plan Paris a été un succès. On attaque le plan Rome. Dans une heure on commence l'extraction.
- Il n'y aura pas d'extraction, répondit il. Il est possible que ça soit la dernière fois que je vous parle. Le déversoir d'orage à été découvert.
- Salut Lisbonne, enchaîna une autre voix. Salut Tokyo, Helsinki,... Bon pour la faire courte, salut à toutes les villes que vous n'aurez plus jamais l'occasion de visiter.
- C'est qui elle ? Souffla Denver.
J'échangea un regard avec lui, tout aussi perdue.
- L'inspectrice Sierra, répondît Lisbonne. C'est elle qui dirige l'enquête.
- Comment ça va Raquel ? Demanda la femme à l'autre bout du fil. J'imagine que tu es plongée dans un tourbillon d'émotion non ? T'étais menottée dans le QG, ensuite dans les airs comme un petit oiseau libre. Et hop, d'un coup boom. Mais on savait qu'il y aurait un pris à payer. Aller c'est l'heure de passer à la caisse. Professeur, quelles sont vos dernières paroles ?
Le vide se fit. Aucun mot du professeur ne se fit entendre. Je m'assit et posa la tête montre l'épaule de mon père. Il plaça son bras autour de moi d'un geste protecteur.
- Je suis désolé Raquel, souffla enfin le professeur. Je suis vraiment désolé Rio. Je suis désolé Palerme. Je suis terriblement désolé Helsinki. Je suis désolé Manille. Je suis désolé Bogota. Je suis vraiment désolé Stockholm. Je suis désolé Denver, pour toi et pour ta fille. Je suis désolé Tokyo. Je suis vraiment désolé ...
- Ça va, l'interrompit l'inspectrice. Aller professeur, ne soyez pas si dur avec vous. Il n'y a pas de grandes batailles sans grands adverses. Enfin bref, vous savez je resterais bien des heures à papoter, à faire de la thérapie de groupe avec vous et à me remémorer vos meilleurs coups, comme celui du furet lâché dans les égouts. C'est hilarant ! Mais nous avons tellement de choses à régler avant. Aller, fin de la transmission mes potos.
Elle raccrocha aussitôt.




Ça y est. Chose promis, chose due. L'écriture de mon histoire reprend et j'espère qu'elle vous plaira. Il n'y auras pas un chapitre chaque soir comme je faisais l'hors des chapitres des saisons précédentes car j'ai beaucoup moins de temps pour écrire, mais je compte bien faire de mieux possible pour en publier dès que je le peux. Pleins de bisous !

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant