Chapitre 22

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Après avoir appris que Nairobi s'était réveillée, je m'était assise à l'étage sur l'un des fauteuils rouges pour encaisser les nouvelles. Quand soudain j'entendis la voix de Rio résonner :
- Bouge pas ! Restes où tu es !
J'accourus et j'observa la scène. Rio braquait son arme sur Gandia qui avait réussi à se libérer.
- Calme toi gamin, lança l'homme en levant mes mains. Je suis qu'un putain de garde du corps.
- A plat ventre, ordonna Rio.
- Je crois pas non.
- A plat ventre j'ai dit !
- Qu'est-ce que tu vas faire ? Le défiait il. Tu vas tirer sur un homme désarmé ?
Rio déverrouilla la sécurité de l'arme.
- J'te jure que j'hésiterais pas si j'ai pas le choix.
- Tu vas tuer un père de famille désarmé qui essaye juste de s'enfuir ?
Rio commença à tremblait et sa respiration se mit à accélérer. Quoi faire ? Je ne m'était pas t préparée à ce genre de choses. Gandia recula lentement.
- Allez tires vas-y, continua t'il a la provoquer.
- PAS UN GESTE ! Hurla Rio en essayant de reprendre le dessus.
Mais c'était peine perdue, Gandia commença à remonter les marches à reculons en gardant les mains en l'aire.
- Tu vas pas tirer, déclara t'il. On se revoit bientôt.
Rio continua d'hurler et Gandia se mit à monter l'escalier à sa droite pour allez à mon opposé. Je sortit alors mon pistolet et je me mit à tirer en lui courant après. Le garde ne parut pas déstabilisé, il se mit à courir le plus vite possible sans paniquer. Les pensées fusaient dans ma tête, c'était la première fois que je tirais réellement sur quelqu'un. Une adrénaline mêlée à un sentiment de puissance s'empara de tout mon corps et je commença à agir sans réfléchir. La rage me poussait à accélérer et à tirer encore et encore. Il avait fait du mal à Rio alors je devais lui faire du mal.

Malheureusement, il courrait beaucoup plus vite que moi ce qui fit que je le perdit vite de vue. Je continua ma route tout de même et arriva dans la salle de repos de Nairobi. Gandia s'était penché sur elle en lui tenant un cousin sur le visage pour l'empêcher de respirer. Nairobi essaya de se débatte. Tandis que je tenta de tirer une balle en ne voyant aucunes autres issus. Malheureusement, je de me rendre compte que c'était peine perdu : j'avais déjà vidé mon chargeur. Je me jeta alors sur lui pour le faire tomber mais il garda l'équilibre sans aucun problème. En dernière tentative je passa mes mains autour de son cou pour l'étranger en espérant simplement le faire peu être tomber dans les pommes.
- Nairobi tient le coup ! Je vais te sauver ! Je cria.
Heureusement, elle arriva à saisir une aiguille et elle l'enfonça dans l'épaule de l'homme à plusieurs reprises. Gandia lâcha le coussin dans un mouvement de recul. L'otage qui été censée s'occuper de Nairobi, une femme qui avais déjà expérimenté le métier d'infirmière, arriva à ce moment là dans la pièce. Gandia se précipita pour sortir de la salle et la femme déposa un masque à oxygène sur le visage de mon amie. Tokyo, Bogota et Helsinki arrivèrent précipitamment. Je pris alors mes jambes à mon cou pour le rattraper le plus rapidement possible, vite rejoins par Tokyo et Helsinki.

Pas après pas on savait qu'on se rapprochait de lui et encore plus du danger qu'il pouvais éventuellement provoquer. Tokyo avança dans une salle tandis que Helsinki et moi restions dans la pièce d'à côté.
Tout à coup derrière moi, Helsinki se mit à pousser des cris extrêmement bizarres. Je me retourna et la scène qui s'offrait à moi était épouvantable : Gandia sur le balcon avait laissait une corde s'entourer autour du cou de Helsinki, qui lui était maintenant à quelques centimètres au dessus du sol, pendu. J'hurla pour appeler Tokyo et je monta les marches trois par trois afin d'allait affronter Gandia, mais celui ci eu le temps de faire un noeud et de descendre pour récupérer l'arme tombe au sol de mon ami.
- T'es un fils de pute Gandia ! Je cria en me précipitant sur la corde avec un couteau pour la couper.
Attraper Gandia n'avait plus d'importance maintenant que la vie d'Helsinki était en jeu. Tokyo arriva aussitôt et se plaça pour essayer de porter Helsinki et ainsi que la corde l'étrangle moins.
- Bogota ! Cria Tokyo dans son Toky-Wolky. On a besoin d'aide ! Dans la bibliothèque !
- Non Tokyo ! Nairobi ne doit pas rester seule ! On peu réussir toute les deux.
- On peux pas faire autrement Sydney, je vais pas tenir longtemps !
Je continua à scier la corde tandis que Tokyo encourait Helsinki à tenir le cou.
Bogota déboula dans la pièce et se précipita pour porte à son tour Helsinki.
- Sydney coupe la corde dépêche bordel ! Hurla Bogota.
La corde se brisa enfin et je me laissa tomber en arrière pour m'appuyer contre le mur. Bogota se mit a hurler le nom de Gandia et Tokyo attrapa son visage dans ses mains.
- Maintenant il faut aller avec Nairobi ! Je lança en me redressant.

Tout les quatre avec Helsinki qui s'accrochait à Bogota, on se dirigea vers la salle de repos tout en gardant toujours nos gardes. Arrivée a destination, les discussions reprirent aussitôt ;
- Rio pourquoi tu lui a pas tiré dessus ? Demanda mon père d'un ton accusateur.
- J'en sais rien. J'ai beugé.
- Et pourquoi t'a beugé Rio ? Se mêla Tokyo.
- Parce que je suis pas un meurtrier putain.
- Je suis pas une meurtrière non plus, j'ajouta.
- Tirer fait pas de toi un meurtrier, continua Denver.
- Je peux pas prendre un gars, lui tirer en pleins dans la poitrine et faire comme si de rien été !
- Ben tire lui dans la jambe !
- J'ai pas pu ! Se mit à hurler Rio.
- Et ben vise le plafond ! Vise le putain de sol comme Sydney. Peu importe quoi du moment que ça le fait taire ! Merde !
- JE PEUX PAS ! J'AI PAS PU ! J'AI BEUGÉ ! Il m'a dit qu'il avait une famille, il avait pas d'arme et du coup j'ai pas pu tirer.
- Ah oui et pour quel raison ? J't'en pris dit nous pourquoi.
- Arrête papa, c'est trop tard maintenant, c'est fait c'est fait. On peu plus revenir en arrière ! J'essaya de défendre Rio.
- T'a pas pu parce que t'es traumatisé à mort. J'vous l'ai tous dit et personne n'en a rien à foutre. Et maintenant, à cause de toi, par ta faute, il a faillit tuer Helsinki et Nairobi.
- Denver stop ! S'interposa Tokyo. Rio nous a prévenu, Helsinki et Nairobi sont vivant et c'est tout ce qui compte.
- Il a un truc qui est bien plus important je trouve, ajouta Helsinki en se relevant après avoir été soigné par l'otage. Comment il s'est libéré ? T'a emmené Gandia aux chiottes non ?
- Oui, répondit Rio.
- Et tu lui as remit se menottes ?
- Evidemment que oui !
- Evidemment que oui... Répéta Denver en riant méchamment. Ben tient, sauf que la il y a un truc qui es pas logique les enfants. Tokyo, comment un mec menotté peu réussir à s'évader ? Nairobi, t'a une idée toi ? Vous avez une idée les gars ? Personne ? Et ben dans ce cas je crois qu'il se passe un truc bien bizarre, pas vous ?
-Est-ce que tu sous entend que je suis un traitre ? Questionna Rio en se rapprochant au plus près du visage de Denver.
- A toi de me le dire !
- Non !
- C'est notre faute, interrompit Bogota. On aurait surement pas du laisser le gamin surveiller les otages alors qu'il souffre de stress post-traumatique.
- Rio n'est pas un traite, lança soudainement la voix du professeur dans le Toky-Wolky. Et on a un problème plus urgent à régler. Ecoutez moi bien, le plus gros risque c'est que Gandia arrive a contacter l'extérieur. Dans ce cas ils tenterons de nous attaquer de l'intérieur et de l'extérieur en même temps.
- C'est quoi le plan professeur ?
- C'est un tueur, nous révéla le professeur, es-ce que vous avez trouvé son arsenal ?
- Non aucune trace. On a trouvé aucunes armes militaires, pourtant on a cherché partout.
- Je sais pas s'il a un arsenal mais se menottes étaient dans le bibliothèque. L'enfoiré ce les ai enlevées tous seul.
- Si vous sentez que vous prenez le moindre risque, en légitime défense vous pouvez le tuer. Mais sans hésitation, parce que lui il n'hésiteras pas. C'est un ex-combattant sans aucun scrupules. N'ayez aucune compassion. Ils va essayer de vous tuer un par un.
- Et pour la police, tu va faire quoi ? Lui demanda Tokyo.
- M'assurer qu'ils soient pieds et poings liés pour qu'ils n'essayent pas de rompent la trêve. Ça et... je vais leurs faire comprendre qu'on est plus fort que jamais.

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant