Chapitre 27

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- Gandia qu'est-ce que tu veux ? On va négocier, affirma Palerme.
- Négocier ? S'écria Gandia de l'aitre cote de la porte. Bon je vais t'expliquer la situation : option numéro 1, je sort de là avec un pistolet pointé sur la tête de Nairobi, vous vous collez gentillement le dos au mur sur la droite du couloir. Je la relâche et personne ne meurt. C'est un dile gagnant - gagnant. Zéro math nul. Option numéro 2, au lieu que ça soit moi qui sorte, c'est vous qui entrez, j'explose le crâne de Nairobi, vous me tirez tous dessus mais il me resteras une main libre pour riposter et je jure devant dieu que je buterais le maximum d'entre vous avant qu'on me blesse.
- T'a oublié la troisième option, provoqua Palerme. Tu sort à genoux sans armes. Tu te rend et délivre Nairobi. Match nul aussi. Qu'est-ce que t'en penses ?
- Je me mettrais jamais à genoux, même devant notre seigneur tout puissant. Bon, vous avez une minute où je tire dans tout les sens.
- Mais qu'est-ce qu'il est con, ria Nairobi, mon pauvre Gandia. T'es pas capable de faire ça, t'es qu'un gros naze ! L'autre jour, deux petites meufs sont arrivés et ton bien entubé ! Tu te rappel quand Tokyo t'a arnaqué en faisant un tour tout pourris avec de l'eau ?
- Nairobi s'il te plais ferme la ! Ordonna Palerme.
- Paf ! Ignorez t'elle, tu t'es pris la porte dans la tronche ! Et t'es resté KO par terre.
- Pourquoi est-ce qu'elle le provoque ? Chuchota Helsinki.
- Tu les as laissée où ? T'es couilles de mal dominant. Pauvre naze !
- Elle veut sauver Tokyo, je compris. Elle sait que si il la tue nous on le tueras juste après. Il pourras donc plus tuer Tokyo.
- Allez tu peux le dire, continua t'elle. Toute ta vie tu as attendu ce moment. Avant tu jouais avec tes petits soldats. Mais maintenant t'es là et tu vas te mettre la honte en moins d'une minutes.
- Tu veux t'en prendre une autre tout de suite ? Menaça Gandia.
- Surprend moi, cracha Nairobi.
- Tu veux que je te tire une putain de balle dans le cul ?
Nairobi ferma les yeux, prête à recevoir le coup. Mais rien ne partit.
- Il faut l'extraire tout de suite, il faut la sortir de la ! S'écria Helsinki.
- Si on le laisse sortir avec nous, ce malade est prêt à tout. J'lui fait absolument pas confiance. Il faut tenir encore.
- Mais combien de temps ? C'est de la faute si il est là dedans, l'accusa Bogota. On doit la sortir de là ! Vous êtes tous d'accord ? Pas vrai !
- Bon Gandia ! On va te laisser sortir, déclara enfin Palerme.
- Bien ! Bonne décision ! Voilà comment ça va se passer. Nairobi seras sous vos yeux pendant toute l'opération. Mon flingue sera pointé sur sa tête en permanence. Et vous, je veux que vous foutiez tous le dos collé au mur à droite du couloir. On commence avec des deux morveux qui crapahute là haut !
- Denver, Rio, vous avez entendu ? Leurs lança Palerme. Vous descendez.

Quelques secondes après, Denver et Rio arrivèrent dans le couloir avec nous. J'attrapa mon père à la taille pour une bref étreinte. Il s'approcha ensuite de Nairobi. Rio et lui purent découvrir ce qu'il ne pouvais pas voir quand ils étaient dans les canalisations : le visage de Nairobi recouvert de plaie qui traversait la porte.
- Comment tu vas ? Demanda t'il.
- J'ai craquer un ou deux points de soutures.
Denver sortit son pistolet :
- Où est-ce qu'il est ?
- Je sais pas.
- Où est-ce qu'il est ? Insista t'il encore.
- Je... Je sais pas.
- Denver, interrompit Palerme, ça sert à rien.
- Ça y est, on est dans le couloir espèce de fils de pute ! Déclara Denver.
- Il est où l'autre ? Demanda Gandia.
- J'suis ici, serra entre ses dents Rio.
- Bien ! On va procéder à la restitution de Nairobi.
Denver toucha une dernier fois le menton de Nairobi avant de se reculer.
- Et la voleuse de poule, tu veux dires quelques mots avant qu'on ouvre la balle ? Non ?
Elle ne répondît pas et la tête de Nairobi sortir soudainement de la porte.

Je repensa alors à ce jour si précieux, où Nairobi criait partout dans la chambre de Tokyo qu'elle allait être une mère. Et on criait toutes « Ibiza ». On s'était fait pleins promesses pour notre vie futur en buvant du rhum. C'était un jour magnifique, merveilleux et pleins de grands espoirs.
Mais un jours de trop courte durée.

La porte s'ouvrît. Gandia tenais Nairobi devant lui comme un bouclier humain.
- Tous dos colérique au mur ! Ordonna t'il. Et baissez vos armes ! J'vous dires bien de les jeter par terre, mais j'me connais. Si je vous voyez désarmer là, ça me monterait à la tête. Alors on va essayer de se respecter mutuellement d'accord ?
Palerme nous demanda de l'écouter. On baissa tous nos armes, sauf mon père têtu à ma droite.
- J'ai un flingue collé sur sa tête, je porte un gilet par balle et elle est attachée. Je serai vous je prendrais pas de risques.
Il commença à reculé et on avança en même temps pour garder de la proximité avec lui.
- Baisse ton putain flingue le débile ! Hurla Gandia à Denver. Qu'est-ce que tu comprend pas ?
Je posa ma mains sur son arme et l'obligea à le baisser. On ne pouvais pas prendre de risques inutilement. On quitta le couloir pour arriver dans le piège principale.
- Tu m'accordes la première danse ? Ironisa Gandia en bougeant avec Nairobi pour nous torturer mentalement pendant qu'elle gémissait de douleur, et regarde il y a ton gros ! Rajouta t'il en parlant de Helsinki. Ça va le gros ?
- Ça suffit maintenant ! Déclara Bogota. Relâches là !
- Vous énervez pas , je la relâche !
Il allait la détachez quand j'affirma :
- Attend ! Je veux dire quelque chose avant !
- Qu'est-ce que tu fait ? S'exclama Palerme.
Je l'ignora et je commença à raconter le regard droits dans ses yeux :
- Gandia, vu ta bague tu es marié. Et si j'ai bien compris, tu as un fils. Maintenant souviens toi : Nairobi elle aussi a un fils. Ne fait pas de conneries, je t'en pris, tu ne sais pas à quel point elle compte pour moi. Nairobi c'est un peu ma mère adoptive, la femme que j'idolâtre et à qui je m'identifie. Je sais que tu veux nous détruire, tu veux juste faire ton métier, ce que tu estimes être ton devoir. Pour toi, il y a les gentils, et les méchants. Mais réfléchis bien, si tu l'as tue, ça seras toi le méchant. Tu ne sais pas ce que c'est le poids d'un meurtre, et je ne le sais pas non plus. Après tout qu'est-ce qu'on a fait de mal ? On vole juste de l'or ! C'est quoi l'or après tout ? C'est juste matériel ! Alors que toi c'est une vie que tu as entre les mains. Tu penses réellement que c'est ton droit de l'ôter à quelqu'un ?
- C'est bon ! M'interrompis Palerme. Maintenant relâche la !
Il l'a relança lentement en lui enlevant le lien qui l'a tenait à la gorge. Elle s'avança de quelques pas fébrile vers nous.
- Voleuse de poule ! Lança Gandia le sourire aux lèvres.
Nairobi se retourna doucement en titubant.
- Je t'avais dit que j'allais te buter, continua t'il pleins de sous entendu.
Il tira et une balle qui s'enfonça directement dans le crâne de Nairobi sans que personne n'ai le temps de faire quoi que ce sois. Il se mit alors à courir et tous le monde hurla et tira sur Gandia. Je passa de l'autre côté de l'escalier central pour le suivre sans risquer de me prendre des balles.
Je le poursuivis à travers les couloirs, suivit de près de mon père. Denver lança une grenade. Mais Gandia avais déjà eu le temps de me surprendre à l'entrée des toilettes, de m'attraper et de me pousser violemment dans cette fameuse pièce de haute sécurité.

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant