Chapitre 20

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Moscou était toujours au sol, la tête posait sur les genoux de Denver. Tout le monde criait des indications.
- Calme toi, ça va allez, essaya de rassurer Denver.
- C'est rien ça, c'est juste une égratignure, répondit Moscou ne se rendant pas compte de l'ampleur des choses.
Ils décidèrent de l'allonger sur le côté.
- Il y a pas d'orifices de sortis, constata Helsinki, les balles sont encore dedans.
- Il saigne à mort, s'inquiéta le fils.
- T'inquiète fiston, avec tout les boudin que j'ai manger il y a pas de problème, délira Moscou.
Nairobi lui fit une piqure de morfine pour lui éviter de ressentir trop la douleurs. Après avoir découpé la combinaison de Moscou, ils observèrent la gravité de la blessure.
- Je vais poser un caténaire, affirma Nairobi.
Denver se sentit mal, en voyant son père allongé au sol et tout ce sang il devait se sentir perdu lui aussi. Il se leva et marcha pour reprendre ses esprits, pour retrouver des idées claires. Je fit de même pour allez le soutenir. Sa respiration était extrêmement rapide. Je posa ma main sur son épaule et lança :
- On va tout faire pour qu'il aille mieux Denver. Je te le promet.
Rio arriva à son tour et tenta lui aussi de le rassurer.
- C'est pourris l'ont butés Rio, ils lui ont collés trois balles.

Nous l'avions installer sur un brancard et Moscou observait autour de lui, les yeux brillant.
- Helsinki, comme je vais ? Demanda t'il.
- Ta pris une balle et l'estomac c'est pas fais pour ça. Franchement il te faut un chirurgien.
- En vérité, il me reste combien de temps, dit moi.
Helsinki hésita, croisant le regard de Denver, lui aussi voulant connaitre la réponse, il fini pas céder :
- Quelques heures, 11, 12, 13, mais sans chirurgien on peu rien faire.
- Combien de fois il m'ont eux fiston ?
- Trois fois papa, souffla Denver. Ils t'on touchés trois fois.
- Et ben, ça m'en fait un tas de trous de balles, essaya t'il de rigoler.
Berlin arriva et déclara :
- Ils ne veulent pas envoyer d'équipes chirurgicales. Mais on vas avoir une ambulance, on va pourvoir t'envoyer à l'hôpital.
- Et ben tu peux dire à ces effoirés de policiers de se la collé bien profond. Pas question de finir ma vie en cellule.
- Je peux essayer de lui enlever les balles, je tenta la voix enrayer.
- Une jambe et un estomac c'est pas du tout la même chose Ilana.
- Helsinki, je suis persuadé que j'en suis capable. Et on à rien à perdre après tout !
- Si, Moscou pourrait faire une hémorragie bien pire et ça réduirais considérablement son temps à vivre encore plus !
Moscou s'adressa directement à son fils :
- Le tunnel est presque fini, il y a encore une dizaines d'heures de travail. Prenez vos pioches et moi je vais m'accroche. J'aurais peu être une chance.
- Ouais accroche toi papa, ton foutu tunnel on va en finir. On a du boulot.
Il embrassa le front de son père et partit aussitôt.

Denver creusait maintenant depuis plusieurs heures. Nairobi continuait à faire imprimer les derniers billets.
J'arriva dans les toilettes pour me rafraîchir le visage, et j'y trouva Tokyo, en train de se changer en pleurant. Je ne l'avais jamais trouver dans un état comparable.
Je m'approcha.
- Tokyo, je sais qu'on se connais très peu mais tu veux m'en parler ?
Elle se tourna vers moi, son regard sévère et sur avait disparu. J'attrapa sa main et elle serra la mienne à son tour. Puis se remis aussitôt à fondre en larme.
J'entendit du bruit derrière moi, je me retourna et aperçut Rio. Il s'avança a son tour et pris Tokyo dans ses bras.
- Je pensais ne plus jamais te revoir Rio.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda t'il.
- Il avait raison. Je laisse des cadavres au bord des routes. Berlin m'a jette mais je suis revenue et j'ai mis la vie de tout le monde en danger. Je sais pas pour qu'elle raison il fallait que je revienne. Et ce coup ci le cadavre c'est Moscou.
- Hé ! Moscou n'est pas encore à l'état de cadavres. Il va s'en sortir et on va tous sortir d'ici.
- Je porte la poisse Rio. Je suis un putain de chat noir.
Les larmes me montèrent au yeux, Moscou était quelqu'un de bien, il ne méritait pas de mourir dans ces conditions.
Je sortit de la salle, bien décidée à tenir compagnie à Moscou.

A mon arrivée, ses yeux se tournèrent vers moi.
- Leïla.
- Non mais c'est pas grave je comprend, on est pas eu beaucoup d'opportunité de parler...
- Non non, ta mère, c'est Leïla.
- Vous devez faire erreur Moscou, ma mère s'appelle Laéticia.

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant