Chapitre 28

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Il me maintenu contre lui pendant que grâce à son empreinte il arrivait à franchir une porte cachée. Il avais du mal à marcher mais tenait bon. Il fit encore un autre code un peu plus loin et on entra enfin dans la pièce protégée. Je vit alors Tokyo, assise sur une chaise et attachée en pleins milieu. Je tenta de me débattre en pleurant.
Il me projeta au mur violemment et m'obligea à mettre mes deux mains tendues en l'aire, puis il les attacha avec d'immenses chaînes.
- TU L'AS TUÉE ! J'hurla. TU L'AS TUÉE !
Il me donna un coup dans l'estomac pour que je me taise. Il me bâillonna et enchaîna ensuite mes pieds. Puis il alla s'assoir pour fouillé dans ses placards tout en gardant le silence.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda Tokyo soudainement inquiète.
- Ta petite copine Nairobi m'a balancée une grenade, mentît il.
- Est-ce qu'elle va bien ?
Il resta silencieux, et Tokyo cria plus fort :
- EST-CE QUE NAIROBI VA BIEN ?
- Et bien je sais pas, mais pour ce qui est de tenir debout elle tient debout la pute.
Mes larmes ne s'essaient de couler le long de mes joues. Tokyo n'arrivait pas à savoir à qui elle devait se fier : ce que lui disait Gandia, ou mes propos sans arguments.
- Ella va mieux alors ? Demanda t'elle pour confirmation.
- J'crois que oui, mentit encore Gandia. T'assures bien comme chirurgienne ?
Il essaya de planter une aiguille dans un tube de morfine pour pouvoir ensuite se l'injecter mais ses tremblement l'en empêché.
- Tu pises le sang comme un cochon qu'on égorgé.
Gandia qui perdait ses forces peu à peu tombât à genoux devant Tokyo avant de s'étaler soudainement de tout son long. Après quelques secondes pour réaliser, Tokyo tourna enfin le regard vers moi.
- J'aimerais bien venir t'aider, lança t'elle, mais comme tu le vois, c'est pas trop possible.
J'aurais voulu lui répondre, lui raconter tout ce qui s'était passé et pleurer dans ses bras peu importe la relation et les embrouilles que j'avais avec elle. Mais à part un regard vide, je ne pouvais plus rien faire. Je n'entendais même plus dans mon oreillette ce que disait le reste de l'équipe, les murs bloquaient tout contact avec l'extérieur de la salle blindée. Comprenant ma souffrance psychologique Tokyo continua de parler :
- Je sais pas comment ça va se passer, ni combien de temps encore on va rester là. Mais je te promet qu'on va survivre. Ils vont tout faire pour nous sortir de là.
Tout à coup, le téléphone se mit à sonner, interrompant Tokyo. Les paupières de Gandia s'ouvrir lentement et il se tourna difficilement vers Tokyo.
- Coucou, lui lança t'elle.
Il attrapa la morfine qui était tombée avec lui quelques instants plus tôt. Il se l'injecta dans l'épaule puis se redressa difficilement. Mais au moment d'attraper le téléphone, toute les lumières de la pièce s'éteignirent. Palerme et les autres avait du couper le courant de la salle.
- Alors la t'es vraiment dans la merde jusqu'au cou ! S'exclama Tokyo.
Il décida alors de prendre une pince pour retirer tous les morceaux de grenades qui était rentré dans son dos.
- C'est un putain de sona ce bomqueur, s'exclama t'il.
- Tu vas dans les sonas ? Ria méchamment Tokyo. T'es l'un de ses homo refoulés ? Le genre à matter les autres dans les vestiaires de la casernes ? C'est ça hein ?
Il s'approcha au plus proche de son visage et lui lança :
- Tu sais on est pareil toi et moi, on est juste pas dans le même camps. J'peux te proposez du travail si tu veux.
Elle se pencha à son tour pour lui répondre :
- À vrai dire, j'préférerais que tu me proposes un plan cul. Où il y a un règlement qui interdit le sexe entre combattants de camps opposés ? C'est pas de la trahison. Cessez-le-feu soldats ! Vous pouvez forniquez...
Il passa l'une de ses mains contre la joue de Tokyo. Que vas t'il faire ?
- Qu'est-ce que tu cherches ? Questionna t'il.
- Je cherche rien du tout, elle déclara, tu m'excites Gandia.
Lui aussi était attirait, ça se voyait, mais il savais qu'il ne pouvais pas. C'était comme traire à son mariage et à ses propres règles. Il attrapa son poignet avec son autre main et s'obligea lui même de lâcher Tokyo. Il se recula pris soudainement de peur.
Un bruit à peine perceptible brisa le silence. Une scie, ou bien un autre objet qui était en train de couper des murs très proche de nous.
- T'es encore plus dans la merde la, continua Tokyo. C'est l'éclat de la grande dans ton dos, le plexus radial. Il contrôle la plus part des muscles du bras et de la main aussi, et de l'épaule même.
- T'en sais des choses dite donc...
- On apprend beaucoup avec le professeur. Et ta du mal à respirer ? C'est normal, ça viens du diaphragme. Ta vraiment pas de bol !
- Tu dit ça pour que je te libère.
- Si tu me libère pas t'es mort. Si tu me libère j'te guéri.
- Bon d'accord. Je vais te détacher les mains pour que tu me retires les éclats mais tu vas garder ton collier. Tu restera attachée par le cou. Je vais devoir te tourner le dos mais je n'ai qu'un geste à faire pour exploser ta petite cervelle qui contient tellement de connaissances.
Il sortit de sa poche un cadenas et le plaça à la sangle du coup de Tokyo pour qu'elle n'ai aucune occasion de s'échapper. Il attrapa ensuite son arme et la déverrouilla en la plaçant en direction de sa tempe d'un aire menaçant
Il se tourna ensuite et retira ses vêtements jusqu'à être torse nu. Tokyo désinfecta ses plaies et me jeta un regard rapide. Elle attrapa un pince et retira des deux morceaux de grenade. Elle attrapa du fil et une aiguille et elle recousue les deux ouvertures.
- Il manque plus que celui dans le cou, déclara t'elle en observant le dos de Gandia.
- Comment tu le sent ? Demanda t'il.
- C'est pas génial, si je le sort mal tu risques de rester paralysé.
- Sort le sans hésiter ! Tire vers le haut d'un coup sec.
Elle attrapa une pince plus grosse.
- Baisse un peu la tête, lui demanda t'elle.
Après un autre vif regard en ma direction elle planta l'objet dans l'épaule de Gandia. Il se crispa mais tomba aussitôt au sol.
Au même instant je cru apercevoir quelque chose bouger à ma droite derrière Tokyo. Une mini caméra ! C'est eux, ils viennes nous sauver !

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant