Chapitre 4

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Je me leva d'un pas décidé.
- Je viens avec vous ! Déclara Monica.
Denver attrapa sa tête dans ses mains mais ils n'osa pas dire a voix haute ses pensées. Peu importe, ce n'est pas à lui de décider à la place des autres.
- Faites bien attention ! Ordonna le professeur.
Helsinki alla chercher des armes, nous proposant de commencer par des petites pour le début. Monica, elle, avait déjà tirée sur la police lors du premier braquage et s'en était même plutôt très bien sortie, mais une fois depuis trois ans ça ne fais pas tout, on apprend pas à bien viser en une seule journée. On marcha quelques minutes pour allait au plus loin possible du monastère et donc éviter d'être entendu par les moines.
Nairobi nous avait suivit, nous nous étions donc retrouvé à quatre. On se retrouva face a des cibles et ils nous expliqueraient la position à adopter pour être le plus stable possible. Helsinki me donna un pistolet, et je me plaça. Monica fit de même à côté de moi visant une autre cible.
- Tirez quand vous vous sentez prêtes, lança Nairobi.
Monica tira alors aussitôt plusieurs coups. Mais ce fut plus compliqué pour moi, les pensées fusaient dans ma tête et je n'arrivais pas à appuyer sur la détente. Je n'arrêtais pas d'imaginer qu'au moment venu je ne serais plus face à une cible mais bel est bien d'une personne. J'avais peur, l'appréhension prenait le dessus sur moi.
Je baissa mon arme et je respira pendants quelques secondes en fermant les yeux.
- La première c'est toujours la plus compliquée, mais quand tu l'auras fais ça seras bon, me rassura Nairobi.
Je me redressa soudainement et tira pour la première fois de ma vie. J'attendit quelques secondes pour reprendre mes esprits. J'observa la balle en me rapprochant, elle était sur la cible mais très écartée du centre. Il me fallait de l'entraînement, beaucoup d'entrainement. Nairobi me félicita et Helsinki me passa une arme baucoup plus grosse, celle qu'on allait utiliser pendant le braquage.
Je réessaya encore et encore jusqu'à en être épuisée, je commençais à voir flou à force de mettre trop concentrée sur mes tirs, mais je voulais continuer pour être encore plus forte. Nairobi et Helsinki nous avez laissé pour rejoindre le reste du groupe.
- Tu devrais t'arrêter pour aujourd'hui, me conseillait Monica, la nuit va bientôt tomber.
Je me laissa tomber au sol et Monica s'asseya à côté de moi. L'herbe était jonchée de fleurs qui auraient empêchaient de penser que ce même terrain servait aux entrainements de tirs d'un braquage. J'aurais voulus rester là, allongée par terre, pour toujours.
- Alors Monica, c'était bien ces trois ans ?
- Oui c'était vraiment super bien, on a vu des choses merveilleuses et on a rencontrés des gens exceptionnels. Mais je t'en pris, appelle moi Stockholm maintenant, d'accord Sydney ?
Toujours allongée, je me tourna sur le côte pour lui répondre :
- Aucun problème, ça me vas.
- Et donc, tu es connue maintenant, ça change quoi à ta vie finalement ?
- Ce que ça change à ma vie, c'est ma vie toute entière. Grâce à ça j'ai pu avoir mon indépendance, gagner de l'argent tout en vivant pleinement ma passion. Ça m'a donné des opportunités incroyables et j'ai moi aussi rencontrée des personnes fabuleuses.
Je me redressa et proposa à Monica de rentrer. On se releva et on fit le chemin inverse de tout à l'heure.

Arrivée au monastère, je me dirigea directement dans ma chambre sans prêter attention à personne. Je n'avais pas faim, j'avais envie d'être seule. Mais ce moment fut rater quand la porte s'ouvrît laissant Denver entrer :
- Je peux ?
Je lui dit un signe de la main et il entra pour s'assoir sur la chaise de mon bureau, je fit de même en m'asseyant sur mon lit face a lui.
- Je suis désolé, je souffla en me rappelant du repas du midi, je me suis emportée et j'ai vraiment pas réfléchis à ce que je disais.
- Tout est pardonné depuis longtemps tu sais. Je m'excuse moi aussi, j'avais oublier que toi aussi tu étais capable de faire tes propres choix. Mais, peux-tu me promettre une chose ?
- Ça dépend, quel est ta demande ?
- Si le braquage tourne mal et qu'on se fait chopper, promet moi que tu feras comme si était une otage.
- Je peux pas te promettre quelque chose comme ça papa, si jamais vous êtes en danger, je vous aiderais, peu importe si je doit finir en prison ou non.
- Justement, je ne veux pas que tu en arrives là, la prison c'est pas fait pour toi. Toi tu es un personne qui a dois briller aux yeux de tous, tu mérites que les projecteurs soient braquées sur toi, mais pas les armes. Alors si jamais on a un problème, il faut absolument que tu te protèges toi en premier. Es ce que je peux te faire confiance Sydney ?
- Oui papa, tu peux me faire confiance.
Il passa ses bras autour de mes épaules et je dit de même. Après cela il sortit, pour me laissait me reposer. Demain les cours du professeur continue, et ça seras ainsi chaque jours pendant de nombreuses semaines.

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant