Chapitre 1

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Après avoir pris un avion et de nombreux transports, le professeur me récupéra vers 17h à la sortie d'un bus.  J'étais tellement heureuse de le revoir, je savais que grâce à lui j'allais revoir ma famille et mes amis ! Je rentra dans la voiture en espérant qu'une vie encore meilleure allez s'offrir à moi.

Au loin, au bout de la route, j'aperçue un immense bâtiment : un monastère. C'était donc là qu'ils étaient. Ils avaient déjà tous répondus présent et j'étais la dernière à arriver quelques heures après.
Le professeur me conduisit jusqu'à un grand jardin de l'autre côté du bâtiment m'expliquant qu'une moitié était réservée pour des moines. On arriva sur une place où se tenais une table au centre, je me stoppa en les observant tous assis en train de parler et rire ensemble, c'était un tableau magnifique qui se dressait devant moi. Soudain ils s'aperçurent de ma présence et arrêtèrent de parler. Denver se leva et je courus dans ses bras.
- Ma chérie ! Tu m'as trop manquer ! Il me tardait tellement de te revoir !
On se lâcha et j'alla faire la bise et enlacer tout le monde en découvrant aussi de nouvelles têtes. Je me précipita aussi faire connaissance avec Cincinnati, mon petit frère qui n'as en réalité aucun lien de sang avec moi.
Denver m'installa une chaise à coté de lui et ils reprirent leurs discussions :
- C'est quoi ces fraises ? Demanda Tokyo. Elles n'ont aucun goût !
- Tu vas pas faire ta difficile ! S'exclama mon père.
On ria tous puis Raquel maintenant Lisbonne demanda à Monica et Denver :
- Comment il s'appelle votre fils ?
- Il faut demander à son père, répondit Monica.
- Cincinnati ! A l'origine, la femme de ma vie ici présente comptée l'appeler Sintia quand on pensait que c'était une fille.
- Ils s'étaient trompés à l'échographie, en faite on a seulement fais la première.
- Et tu te souviens où c'était ? Dans une clinique à Soulawessi. C'était dégeulasse, on aurait dit un garage.
Helsinki raconta ensuite une anecdote et pour la prouver il proposa de nous montrer son cul mais tout le monde autour de la table ria en hurlant « non » en coeur.
- Attend ! S'écria Nairobi. Fait leurs voir ton animal de compagnie !
Helsinki se leva et releva son teeshirt laissant apparaitre un immense tatouage d'ours.
- Oh mon dieu j'aime tellement ! Je m'écria en même temps que tout le monde.
- Ce gros ours j'ai bien envie de le dresser, je ne t'ai jamais dit que j'était un très bon dresseur d'ours ?  Lança Palerme mettant un blanc extrêmement gênant autour de la table.
- Et... essaya Raquel pour relancer une discussion.Vous voulez un garçon ou une fille ?
- Comment ça ? Attend on avait pas de préférences. On s'est jamais posé la question, qu'es-ce que ça peu faire. On l'aurait aimé pareil si c'était une fille !
- Tu rigoles ? Quand il l'as appris il n'arrêtait pas de crier partout « it's a boy, c'est un garçon ! », on entendait que lui dans les couloir !
- J'était content, il fallait que je l'exprime non ? Essaya t'il de se défendre. Mais du coup on savais pas comment l'appeler. Sintia, Sinty, Cinci nnati, Cincinnati ! Finalement c'était logique qu'il ai un nom de ville, comme toute la famille. Notre famille.
Nous trinquèrent à Cincinnati.
- Je voudrais dire un truc, interrompit Tokyo. Je tient à vous remercier pour ce que vous êtes en train de faire, de la part de Rio et pour moi.
On trinqua aussi pour Rio. Et le professeur entama un discours :
- Tu sais Tokyo, on fais ça pour Rio évidemment mais on le fait aussi pour nous. En ce moment ils crois gagner, ils crois pouvoir bafouer les droits des hommes sans vergognes. Si on se comporte comme des bêtes pris au piège, on peu être certains qu'il nous traquerons à nouveau, qu'ils nous aurons l'un après l'autre. Le seul moyen de nous en sortir, c'est de leurs faire face. En vérité dans le monde tout est guidé par une sorte d'équilibre, ce qu'on est en mesure de gagner, et ce qu'on est en mesure de perdre. Et en ce moment ils sont persuadés qu'ils n'ont absolument rien à perdre or quand on se dit qu'on a rien a perdre, ca nous grandit. Sauf que tous ensemble on va leurs montrer qu'en vérité ils ont énormément à perdre.
Personne n'osa répondre, Rio devais être sauvé et peu importe ce que ça allait devoir couter. Il ne mérite pas cette torture.
- Et toi, qu'est-ce que tu es devenue ? Me demanda Nairobi.
- Il s'en est passé des choses pendants ces trois années dans ma vie, je répondit en m'appuyant contre le dossier de ma chaise. Pour commencer dès que Denver et Monica sont partis de chez moi, ma mère à le coeur qui lui as lâché.
Tout le monde se tu pour m'écouter attentivement et je continua le regard dans le vide :
- Les pompiers sont arrivés trop tard et elle n'a donc pas survécue. Comme s'il lui restait une chose à accomplir qui était de revoir mon père avant de mourir, Denver m'attrapa la main pour me montrer son soutient. J'ai essayait de vous retrouver, de vous rejoindre, mais vous étiez déjà partis loin, je ne sais où sur des îles tropicales. Et puis étant encore mineurs j'ai étais envoyée dans un foyer. Là bas on m'as dit qu'a mon âge personne ne voudrait m'adopter, à part peu être un viel homme pas très net qui aurait besoin de compagnie voir peu être de plaisirs personnels. Mais j'ai eu de la chance, un jour on m'a annoncé que j'allais aller vivre chez des gens : un couple français et leurs filles. Quand je les ai rencontré j'ai tout de suite compris que c'était des bonnes personnes. J'ai déménagé en france et tout le temps que j'ai vécue chez eux je ne manquer de rien, ils m'offraient toujours les dernières choses à la mode comme si j'étais leur véritable fille. J'avais réellement l'impression d'être normal, je fessais partie d'une familles, de leurs famille, parfois même je me fâchais contre eux quand ils ne m'autorisaient pas à allez dans une soirée. J'avais aussi une petite soeur fabuleuse. La routine s'est installée et j'ai commencé à prendre confiance en moi. Je me suis lancée sur les réseaux sociaux en temps que chanteuse et ça à fonctionné, je suis devenue assez connue et beaucoup de marque m'ont proposé de prendre des partenariats pour leurs marques en échange d'argents. Je suis considérée comme chanteuse maintenant. A l'école je devenais de plus en plus forte alors j'ai eu mon Bac. J'ai ensuite été acceptée dans une université très prestigieuse à Paris.
Ils s'exclamèrent tous mais je poursuivit comme si de rien été :
- Mais le jour de mes dix-huit ans, mes parents adoptifs m'ont annoncés que je devais quitter la maison, ma mère adoptive était tombée enceinte et maintenant le contrat était terminé, j'étais majeure. J'ai étais obligée me débrouiller seule. J'ai louée un appartement dans la capital française grâce à l'argent que Denver m'avait envoyé et à ce que j'avais réussie à gagner et économiser. J'ai fais de nombreuses rencontres et j'ai même eu un petit copain. Tous ce passait bien, vraiment très bien, jusqu'au jour où j'ai appris qu'il essayait juste de se bâtir un nom dans les personnalités connus grâce à moi. Je l'ai quittée et ça ma détruite. Heureusement, un agent est venu vers moi et m'a proposé de m'aider pour mon travail, il s'occupe de mon image et mes rendez-vous. Du coup arrêté les études en pleins milieux de ma deuxième année après avoir obtenus un petit diplôme de première année et je me suis lancée à fond sur les réseaux. Ce que je prenais avant pour amusement est devenu un réel métier très sérieux, tout était carré et réfléchis. J'ai chantée sur des plateaux télévisions plus prestigieux les uns que les autre et j'avais des interviews partout où j'allais. J'était maquillée, coiffée et habillée par des personnes reconnus dans leurs métiers. Mais au fond, le seul truc que j'espérais c'est que l'un d'entre vous regardes la télé, me reconnaisses et me propose de le rejoindre. Ce jour n'est pas arrivé, jusqu'à maintenant ! Tout va changer a partir de ce jour !

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant