Chapitre 15

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Denver et Tokyo poussaient Berlin à avancer, toujours avec les mains dans le dos, tandis que Rio et moi suivions derrière.
- Qu'est-ce que vous comptez faire là exactement ? Je demanda a Rio.
- Tu verras, répondit t'il.
- Allez tu peux bien me le dire ! Je m'exclama.
Il s'arrêta, m'obligeant à faire de même :
- C'est pas un jeu Ilana ! Tu vas voir ça dans peu de temps, il est inutile de poser des questions.
Il repris sa marche sans attendre ma réponse. Il a à peine trois ans de plus que moi et il me traite comme si j'étais plus immature que lui ? Moi qui penser que l'âge pouvait aider les gens à plus facilement se comprendre, je me trompais apparemment.

Après avoir marché à travers le bâtiment en silence, nous arrivèrent dans les toilettes communes.
Rio vissa des morceaux de bois à la porte pour empêcher quiconque de rentrer. Denver installa une chaise au centre de la pièce et y attacha Berlin. J'observais sans rien dire, ne comprenant rien du tout à la situation. Étant donner que je ne savais pas comment réagir, je ne réagissais pas.
Tokyo s'approcha de Berlin et sortit une fiole de sa poche.
- Tu vois ce que c'est ça ? Lui demanda t'elle.
Berlin se mot à rire nerveusement et il répondit :
- Mes médicaments.
- Le temps qu'il te reste, corrigea t'elle. C'est dingue non. Un truc aussi important, sois contenue dans un récipient si fragile. Tu trouves pas ?
Elle jeta au sort la fiole, la brisant dans un bruit de verre et il arrêta soudainement de rire.
Je porta mes mains a ma bouche. Comment peu t'on faire ça à quelqu'un ?
- Je voit que tu as plutôt mal pris le résultat de notre vote Tokyo, ironisa t'il.
Elle attrapa une chaise, s'essaya en face de lui et lui cracha :
- Si tu crois que je vais rester la, à attendre tranquillement que la police viennent nous descendre à cause de ce vote débile. Toi tu peux si tu veux, mais tu choisiras pas pour nous.
- D'accord, c'est bon vous pouvez partir en paix. Je promet d'avoir une pensée émue pour vous dans mes prières mes amis, j'ai passais des bons moments avec vous, je ne vous oublierais jamais.
- Tokyo s'te plait grouille toi avant qu'ils arrivent, interrompit Rio.
Celle ci attrapa une seconde fiole et demanda :
- Dit nous tout à propos du plan Tchernobyl ou j'explose tout ton putain de stock.
- Non, répondit t'il sèchement.
Elle brisa la deuxième fiole, j'alla pour me précipiter sur elle voulant l'arrêter. Mais Denver m'attrapa avant et me bloqua comme le mur. Pour la seconde fois de ce braquage je me ferais maîtriser avant de pouvoir pleinement agir.
- Tu comptes vraiment me torturer en brisant ces p'tites fioles ?
Tokyo en sortit une troisième. Je me débâtit en criant :
- Denver lâche moi, Tokyo tu peux pas faire ça ! ARRÊTE !
Pour toute réponse Denver bloqua ma bouche avec sa main, m'empêchant de parler et en me
disant de me t'aire sinon les autres allez entendre.
- Tokyo, tu es tellement mature pour certaines choses, et si puérile pour tant d'autres, affirma t'il au même moment Tokyo brisa la troisième fiole. Tu devrais penser à quelque chose de plus convaincant que ça, tu pourrai me couper un membre par exemple, même si je suis pas sur de ressentir quoi que ce sois la dose de médicaments que j'ai dans le sang.
- Denver, donne moi le flingue, ordonna Tokyo.
Celui ci, ne voulant pas me lâcher pour éviter toute intervention que je pourrais faire, passa son arme à Rio, qui alla la donner à Tokyo.
Elle ouvrit le chargeur, sortie toute les balles, et en replaça qu'une avant de faire tourner le chargeur, ne permettant à personne de savoir ou était exactement la balle. Puis elle le plaça sous le cou de l'homme attaché.
Berlin gardait le sourire malgré tout, il s'était habitué à l'idée de mourir et ça ne lui fessait plus peur.
- Raconte nous un peu le plan, insista t'elle.
Je continua à me débattre, en vint.
- Tu n'as pas le crant pour ça, affirma Berlin.
Les visages de Rio et Denver étaient sérieux et fermé. Tokyo commença un décompte à voix haute, puis appuya sur la gâchette. S'il y avait eu la balle, Berlin ne serait maintenant plus de ce monde. Mes yeux commencèrent à s'embuer. Je ne veux pas voir ça.
- Prêt pour une deuxième round ? La nargua t'il.
Elle repositionna l'arme sous son coup et sans attendre tira une seconde fois, ce qui fit sursauté Rio. Même Denver en retourna le regard.
Elle replaça le pistolet une troisième fois et tira encore, la balle n'arrivait pas, mais Berlin voyais la mort se rapprochant à chaque fois que Tokyo appuyer sur la détente.
Elle reproduisit le geste encore une quatrième fois, ne laissant cette fois ci aucun temps a Berlin d'intervenir, comme si elle prenait goût de lui tirer dessus et de laisser le hasard savoir s'il allait mourir ou non.
Denver lâcha la prise qu'il avais sur ma bouche voyant que je ne me débattais plus.
- Tokyo... Je souffla, je t'en pris.
- Voilà le cinquième, souffla t'elle sans faire attention à moi.
Elle allait tirer quand soudainement quelqu'un toqua a la porte en hurlant :
- Putain vous foutez quoi ?
- Nairobi ! S'écria Berlin comme si de rien été. On se fait une partie de roulette russe. Repasse plus tard.
- Tokyo ! S'écria t'elle. Ta perdu la boule ou quoi ? Qu'est-ce que tu fou ? Tu veux qu'on soit tous dans la merde pour sauver ton p'tit cul ? Tu vas tout foutre en l'aire !
- Ça s'est claire, renchérit Berlin. Comme une grande
Elle baissa l'arme et se leva pour marcher jusqu'a la porte.
- Moi ? Moi je fou en l'aire le plan ?
- Tu es totalement incapable de t'arrêter deux secondes et d'utiliser ton cerveau une seule fois dans ta putain de vie, cria Nairobi a travers la porte. T'es qu'une petite conne sans cervelle.
- Ouais j'ai peu être pas de cervelle mais toi ton plan pour retrouver ton fils c'est que de la merde.
- De quoi tu me parles Tokyo ?
- C'était quand la dernière fois qu'il ta vu ? Quel âge il avait hein ? 3 ans ? T'es personne pour lui. Il se souvient même pas de toi.
- Ferme ta grande gueule tu m'entend ?
- Il te reconnaitra pas. Parce que ton fils à déjà une maman. Et il a un papa. C'est eux c'est vrai parents pour lui.
- Tu connais rien a rien ! Putain tu sais rien ! Tu sais pas de quoi tu parle bordel.
- Tout ce que je sais c'est que t'es la femme qui l'a mise au monde, et qui l'a abandonné pour allez chercher des putains de pilules.
- Tu sais quoi salope ? J'entend pas bien ce que tu dit ici, pourquoi tu t'approches pas plus de la porte. Ou même ouvre la. Pour que je te dise que t'es qu'une merde en face.
- Ta déjà louper ta chance d'être sa mère, assume maintenant.
Derrière la porte une autre voix retentit :
-Hé arrête Nairobi ! S'écriait Moscou.
Denver me lâcha et Rio parla à son tour :
- Tokyo, je crois que la ça à été beaucoup trop loin.
- C'est pas toi qui disait peu importe le risque ? Et ben la on y est tu voit.
Moscou tambourina sur la porte :
- Fiston, écoute moi, sort immédiatement d'ici, tu te met dans la merde.
- J'me met dans la merde ? S'énerva t'il. Mais quel importance, tout est foutu de toute façon.
- Ecoute moi, oublie ce bidule de Stockholm. On s'est un peu précipité. Mais aucun de nous n'est médecin bordel. Je t'en pris ne gâche pas tout.
- On fais quoi ? On sort ? Demanda Rio.
- Non ! Cria Tokyo en repointant son arme sur Berlin toujours incapable de bouger.
- Je crois qu'on devrait peu être vote, proposa Rio.
NON ! Hurla t'elle encore plus fort. On arrête avec les votes.
- Allez, finissons en, répliqua Berlin. Lance toi. Si ma dernière heure est arrivée, vas-y, appuis. Allez Tokyo. Je sui un malade en fasse terminal, pas un jeune fou rempli de rêves et d'espoirs que tu baisserais d'une seule balle. Mais si tu cherches juste a me foutre la trouille, et que tu m'exploser pas la cervelle, celle qui auras la trouille ça seras toi. Je suis le seul a connaitre les détails de ce plan, sans loi vous n'avez pas une seule idée de comment vous sortir de ce trou a rats. Qui joue a la roulette russe ici ? C'est vous tous ! Sans moi vous êtes finis. Alors vas-y Tokyo !
A ce moment là Moscou défonça la porte, et lui et Nairobi entrèrent. Tokyo tourna son arme vers son ancienne amie, mais celle ci l'attrapa dans sa main et la baissa jusqu.a que l'arme soit posée sur son coeur.
Tokyo baissa son arme lentement.

Rio et Tokyo sortirent de la salle. Pendant ce temps, Nairobi, Moscou, Denver et moi allions détacher Berlin. Quand il pu retrouver l'utilisation de tout son corps, il s'empara brusquement de l'arme de Denver, qui avait été utilisé quelques secondes avant puis rendu à son propriétaire. Berlin la pointa sur moi et mon sang ne fit qu'un tour. Moscou leva aussitôt son arme vers mon asseyant.
- Ne fais pas de conneries Berlin, s'écria Denver désarmé.
- Berlin, non ! Cria a son tour Nairobi.
- Tu voulais qu'on parle pas vrai, ignora Berlin. Que voulais tu me dire ?
- Fonollossa, je sais que tu est Fonollosa depuis le début du braquage.
Je n'allais pas me laisse faire cette fois ci. J'étais forte. Je devais être convaincante si je te voulais pas me faire tuer. Je me mis à le fixer dans les yeux tout en essayant d'attraper mon pistolet dissimulé à ma ceinture.

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800, 900,... chaque jours je suis encore plus époustouflée. C'est vraiment un bonheur immense. Merci merci merci ! 💗

Casa de papel - IlanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant