Casa de papel - Ilana

Chapitre 16

On remonta à l'étage pour allez voir les otages. Je resta en retrait pour encore une fois être peu repérée.
- Une femme enceinte approche avec une peluche ! Déclara Palerme. Quelqu'un a commandé un clown ? J'aimerais savoir ce qu'il se passe là.
On donna de fausses armes aux otages pour allez voir ça de plus près quand Nairobi arriva précipitamment :
- On doit sortir récupérer l'ours, ordonna t'elle.
- On en parlait justement, répondit Palerme.
- J'y vais c'est bon !
- Nairobi ! L'arrêta Helsinki. Attend ! Il faut s'en tenir au plan.
- Quel mouche ta piqué ? Continua Palerme.
- Aucune !
- Denver, le volontaire !
Il marcha dans le rang d'otages et fini par s'arrêter devant le jeune à qui il avais déjà parler dans les toilettes.
- Écoute moi tu vas allez dehors pour chercher un peluche d'accord ?
- Mais ça seras pas dangereux ? Questionna t'il inquiet.
- Dangereux pourquoi ? C'est bon allez avance.
- N'avance plus ! Ordonna Arturo. Fait pas ça gamin, joue pas aux héros ça vaut pas la peine. Vous savez tous très bien qu'ils feront feu quand ils le verrons, autant lui demander de se suicider dès maintenant ! Vous allez envoyez ce garçon à une mort assurée, vous l'envoyez à l'abattoir ! C'est peu être pleins d'explosifs !
- Si c'était dés explosifs c'est toi que j'enverrais ! Hurla Denver a bout de nerf.
Denver parla moins fort pour que seulement le jeune l'entende et on plaça tous notre masque et Rio ouvrit les portes. Ils sortirent puis re rentrèrent quelques minutes après avec l'ourson bleu.
- Bravo Miguel.
Je m'avança, oubliant tout autre chose autour de moi.
- Donnes le moi maintenant, je lui demanda.
- Sydney ne fait surtout aucun gestes brusques, prévenu Palerme. Passons le rayons X.
Le jeune fut applaudit par tous les otages et il retourna s'assoir avec eux.
Je m'avança lentement vers la machine et déposa l'ours dans le bac.
A l'intérieur se trouvais apparemment un téléphone.
Helsinki ouvrit délicatement la fermeture éclair au dos de la peluche et en sortit bel et bien un téléphone ainsi qu'un sachet avec à l'intérieur un morceau de lego rouge. Le téléphone se lit a sonner et Nairobi s'en empara :
- Espèce de pétasse ! Tu veux quoi ?... Tu peux te la mettre au cul...
Elle raccrocha et attrapa l'ourson en menaçant de son arme tous ceux qui voulaient l'empêcher de monter à l'étage.
Denver s'avança pour lui courir après mais Monica l'arrêta :
- Non ! Je m'en occupe !
Mon regard croisa celui de Denver, puis je me mit a courir en suivant de près Monica.
Arrivée en haut, Nairobi était assise serrant dans ses bras l'ourson.
- C'est celle de ton fils c'est ça ? Demanda Monica.
- Il y a plus son odeur.
Je m'asseya par terre en face d'elle et ajouta :
- Nairobi, ils font ça pour te faire souffrir, tu comprend ?
- Je sais, et ben c'est plutôt bien réussi parce que tout ce que je veux là , c'est sentir l'odeur de mon enfant. Je suis une mauvais maman.
- Non, déclara Monica. Tu as été la mère que tu pouvais être et tu as payé pour ça, beaucoup trop. Et la tu payes encore.
- Vous en avez aucun putain d'idée, tu sais ce que je fessais avec ce nounours ? J'ai tellement honte que je l'ai même pas dit à Helsinki. Mais quand on m'appellait pour faire du business, j'emmenais mon fils au parc, je le fessais tout beau, je le mettais dans sa poussette et je lui sonnais son nounours. Et maman, à l'intérieur du nounours plaquée les pilule, la cocaïne, l'héroïne, tous ce qu'il fallait vendre. C'est pour ça que je l'emmenais au parc. Je l'utilisais comme mule. J'ai perdue la garde, j'ai méritée de perdre mon enfant.
- Penses à ce que Bogota avait dit à la citerne, j'essaya de la réconforter, quand tu as un enfant il ne faut changer pas pour autant.
Le téléphone se remis à sonner et Nairobi accourut pour répondre.
- ....Quoi ?... Non... il est pas là... C'est un mensonge... Je vais raccrocher... J'ai pas confiance en la police....
Elle s'approcha des fenêtres avec le téléphone toujours en main mais cette fois plus à l'oreille.
- Nairobi baisse toi ! Hurla Monica.
J'eue à peine le temps de courir pour la pousser, que deux bruits sourd se firent entendre. Je tomba au sol, sonnée. Le temps que je reprenne pleinement connaissance Monica était venue en aide à Nairobi. Je me redressa faiblement. Du sang sortait de sa bouche et de l'orifice de la balle qu'elle avait reçue, beaucoup de sang, plus que jamais je n'en ai vue.
- Aidez moi ! Répétait Monica en criant de toute ses forces.
Tout le monde arriva en courant dans la salle.
- J'ai mal, disait-elle la voix tremblante.
- Ça va allez, tout va bien, essayait de la rassurer Helsinki. Ne bouge pas.
Ils se jetèrent partout pour aider à la sauver.
- La balle est dedans ? Demanda Bogota très inquiet.
- Oui elle est toujours dedans, affirma Helsinki.
- C'est pas juste un trou, dedans ça a tout explosé, expliqua Nairobi à bout de force.
- Morphine ! Allez !
- Les gars ! Hurla Denver en observant à la fenêtre. Ces fils de putes nous envoient les blindés !
Je me releva en titubant avec une horrible douleurs me prenant à l'épaule. Et avant qu'il parte je posa une main sur le bras de Denver. Il se précipita sur moi pour me prendre contre lui et je pu voir ses lèvres bouger mais je n'entendit aucuns sons, simplement un mélange de bruits et de cris. Chaque mouvements était une épreuve et mes paupières devenaient extrêmement lourdes.
Je pivota légèrement la tête pour percevoir Nairobi suffoquant, puis je lâcha prise et je m'écroula au sol, Denver me laissa dans les bras de Monica et j'entendis simplement la voix de mon amie résonner au loin dans mes pensées:
- Je l'ai vu... j'ai vu mon fils... Il va bien...
Et je perdit connaissance.