VI

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Donghyuck était satisfait.

Il voulait faire bonne impression et en constatant son apparence dans le miroir de sa chambre, il savait que ce serait le cas.

Il passa une main dans ses cheveux fraîchement teint en gris et prit son sac.

Sa mère l'attendait en bas des escaliers, visiblement émue.

« Maman, me dis pas que tu vas pleurer.

— Tu es si beau, mon chéri. »

Elle lui sourit, les larmes aux yeux et Donghyuck la prit dans ses bras.

« Tu as tellement grandi, je te vois encore courir pour entrer en primaire et voilà que tu es à l'université maintenant.

— C'est pas comme si je quittais la maison, maman. »

Sa mère acquiesça en essuyant ses larmes et donna un baiser sur la tempe de son fils.

« Allez j'y vais, Renjun m'attend.

— Passes une bonne journée, je t'aime.

— Je t'aime aussi. »





























Arrivé non loin son arrêt de bus, Donghyuck aperçut la touffe brune de son ami adossé contre un poteau.

Ce dernier avait le nez collé sur son téléphone, il ne vit donc pas arrivé Donghyuck qui l'effraya en criant.

« Putain Hyuck, t'es con ! Tu m'as fait peur.

— C'était le but, Renjunie. »

Le dit Renjunie pesta et Donghyuck se contenta de rire de la réaction de son ami.

Il avait rencontré Renjun lors de sa dernière année de lycée. Donghyuck n'était pas tombé dans la classe de Jaemin et Jeno, celui avait donc permit de sympathiser avec Renjun avec qui il s'était retrouvé en binôme lors d'un de leur premier cours.

Les quatre garçons étaient vite devenus inséparables et Donghyuck n'imaginait plus sa vie sans eux.

Heureusement pour lui, ils avaient tous été acceptés dans la même université où ils s'étaient orientés vers les arts.

Leur rentrée s'était déroulée la veille où ils avaient seulement visiter le campus et remplis des papiers d'administration.

Malgré cela, Donghyuck appréhendait ce premier jour de cours.
































Dans le bus, Renjun sembla remarquer l'air stressé de Donghyuck.

« Arrête d'angoisser Donghyuck.

— J'angoisse pas.

— T'es à la limite de te bouffer les doigts pourtant.

— J'vais te faire bouffer autre chose, tu vas angoisser aussi tu verras.

— Ça ira j'ai pas faim, gardes ça pour ton mec.

— On est plus ensembles.

— Putain. »

Donghyuck lança un regard interrogatif au chinois.

« Quoi ?

Let Me Love You [MarkHyuck]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant