Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]

III

Je n'ai pas revue Elyzabeth depuis hier. La partie de carte avec Philippe nous a bien amuser. Nous avons manger ensemble. Je pense que Elyzabeth s'en veut mais elle a trop de fierté pour le reconnaître. Je me redresse à peine dans mon lit qu'un médecin arrive pour vérifier ma plaie et la nettoyer. Bontemps derrière lui vérifie ses moindres faits et gestes. D'après le médecin cela cicatrise bien. Je suis en train de bien me remettre. Bontemps sourit. Sûrement une nouvelle qui va faire plaisir au roi. Il désinfecte tout de même la plaie. Cela pique moin que hier. Le médecin a raison. Il me refait un  bandage propre. Je le remercie et il sort de la pièce. Bontemps reste avec moi. Je roule des yeux en souriant.

- Vous n'êtes pas obliger de me surveiller.

- Ordre du roi madame. Je dois vous surveiller. Sourit-il

- Je suis une grande fille. Lâchait je

- Je le sais madame. Mais le roi s'inquiète pour vous. Alors je dois vous surveiller. Explique le valet.

Un valet vient alors apporter une lettre sur un plateau en argent. Il n'y a rien d'écrit sur celle-ci. Je l'ouvre tout de même. Je fronce les sourcils Bontemps, reste me fixer je lis alors la lettre à haute voix.

"Madame de Vissac,
Ou peut-être devrais je dire la voyageuse du futur.

Je vous surveille. Je détiens ce qui vous permet de rentrer chez vous. Faites en sorte que le roi soit détrôner par tout les moyens. Quitte à l'empoisonner.

Si vous ne le faites pas je dévoilerai votre secret à tout le monde !

C.D"

Mes mains tremblent légèrement. Bontemps me prend la lettre des mains et la relis. Il examine l'écriture. Il me regarde et soupire. Qu'est-ce qui est en train de se passer ? Je reçois des menaces. Et cette personne en veut visiblement au roi. Mais je ne connais personne sous les initiales de "C.D". J'ai beau réfléchir, rien ne me vient à l'esprit. Mais cette personne a visiblement intégré le chateau. Puisque la lettre me parvient. Je me lève et met la main sur mon front. Bontemps met la lettre dans sa poche.

- Je vais être obligé d'en parler au roi madame. Lance Bontemps.

- Je me doute. Il va être sur les nerfs. Avouait je

- Il va être hors de lui madame. Je le connais bien. Ajoute le valet

- Il faut essayer de relativiser la chose en lui disant. Expliquait je