Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]

XXIII

7 Septembre 1670

Nous mettons notre plan en marche aujourd'hui. La voisin nous a répondu en message codé hier. Avec La Reynie nous avons prétexté sous l'écriture de Louise avoir des choses à lui révéler en plus. Sur le roi évidemment. Je mets ma tenue d'équitation. Corset, pantalon et jupe. Mon chapeau a plume, mes bottes et une épée en plus. Je sors du paravent et le roi se dirige vers moi. Il prend mon visage en coupe et m'embrasse. Un baiser fougueux, et doux. Il me transmet plusieurs émotions. Son amour, sa peur, mais aussi sa faiblesse. Et je suis la sienne. Il espère au fond de lui que rien de mal ne va m'arriver . On se dirige vers l'extérieur. Philippe et Elyzabeth nous rejoignent dans le couloir. Arriver au écurie, La Reynie sort Louise les mains ligotées. Elle va marcher près de lui, une corde entre les mains pour ne pas qu'elle fuit. Le roi m'aide à monter. Une fois en selle Elyzabeth et Philippe nous attendent. Nous sommes tous armées.

Le roi se place près de moi. Nous prenons la tête du cortège et commençons à avancer vers le lieux de rendez-vous dans la forêt. Je suis quelques peu stressée. J'ai peur qu'ils nous arrivent malheur. Mais le roi va rester en retrait et cela me rassure grandement. Je demande à Elyzabeth de rester avec lui. Je le sens mal. Voir même très mal. Avant que je parte le roi me prend la main. Il dépose un baiser sur le dos de celle-ci.

- Ne prenez pas de risques inutiles. Lâche-t-il légèrement inquiet

- Rien n'est inutile quand il s'agit de vous. Souriait je en me dirigeant vers Philippe.

Je me retourne et voit déjà Elyzabeth le rassurer. Il n'a pas l'air de la croire. Nous avons déjà vu sur La voisin et ses hommes déjà sur le lieux de rendez-vous. La Reynie s'avance et balance Louise quasiment au pied de La voisin. Nous nous plaçons derrière lui avec Philippe. Nous descendons tout les trois de cheval. Un mousquetaire vien récupéré nos chevaux. Philippe me regarde. Ses yeux me disent la même chose que son frère. Malheureusement pour eux je suis très courageuse et téméraire. Si elle me défie je ferais de même. La Reynie commence à menacer La Voisin.

- Pensiez vous vraiment madame, que nous ne l'attraperions pas ? Lache le chef en relevant Louise par les cheveux. Genoux à terre

- Ce n'est pas le seul espion autour de vous Majesté ! Crie La Voisin

- Vous êtes un vrai poison ! Crachait je en me rapprochant d'elle

- Oh encore vous. La dernière fois ne vous a pas suffit ! Rit-elle

- Je vois qu'à vous non plus. Lançait je en me plaçant face à elle

- Mais vous ne m'avez pas attraper. De plus maintenant que mes hommes vous ont encerclé. Je suis de nouveau la gagnante. Dit-elle un sourire malsain au visage