XXXIV

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17 Septembre 1670

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17 Septembre 1670

Nous avons passer la soirée de la veille à discuter tout les quatre. Des caractères ou des envies de chacun. Avec Elyzabeth nous nous sommes rappeler de certains souvenirs d'enfance. Le roi et son frère aussi. Nous avons bien rient quand nous avons appris que le roi s'était fait battre par son frère. Dans un combat amical à l'épée. Je suis derrière le paravent avec les deux jeunes femmes de chambres. Elle m'aide à me vêtir de ma robe pourpre, aux brodures argenté. À présent devant la coiffeuse, la jeune fille me fait un chignon bouclés. Elle décore celui-ci avec des pinces perlé et deux plumes blanche. Magnifique. Le roi vêtue de couleurs vertes et dorées, nous passons dans le salon. Il ouvre son bureau. Je pense à mon petit mot. Je le vois s'arrêter sur celui-ci. Il sourit légèrement, alors que je me sert une tasse de thé. Il prend le mot en main. Il se retourne vers moi et montre le papier en main.

- Quand avez vous écris ceci ? Sourit-il

- Il y a trois jours. Dis je d'une petite voix

- Bontemps. Tenez, mettez la dans mes affaires personnelles. Dit le roi en tendant mon mot.

- Vous n'êtes pas obligé de la garder. Souriait je

- J'y tiens. Dit-il avant de se placer à son bureau.

Même si ce n'est qu'une simple lettre, cela me touche qu'il veuille la garder. Je m'assois dans le canapé et continue un livre que j'avais entamer en français. L'ancien François est assez complexe. Donc passer d'un chapitre à un autre est pour moi très long. Nous passons notre matinée dans le calme. Sans aucunes traces de Philippe et Elyzabeth. Toujours dans leurs exercices ces deux là. Le repas du midi se passe bien. Je ne mange que la moitié de mes plats comme d'habitude. Leurs assiettes sont trop fournis c'est impossible de tout manger. Comment font-ils pour rester svelte en mangeant autant ? Ils passent bien souvent leurs temps dehors. Et pas dans un canapé sûrement. Une petite promenade dans les jardins au soleil. Puis nous nous réunissons dans le salon de Philippe et Elyzabeth. 

La Reynie entre dans la pièce. Bontemps se rapproche de nous. Je sors le parchemin écrit de la main de La Voisin. Qui est à présent enfermer dans une cellule, sous surveillance. Il est écrit en latin 《 a dimidium corde meo, in domo in impostorem》. Autant dire que pour moi tout ces mots ne veulent rien dire. Mais pour nos quatre hommes cela veut dire beaucoup. Elyzabeth et moi assise sur le divan, nos tasses de thé en mains. Nous les observons avec attention. Le roi cherche avec Bontemps. Philippe prend des notes. La Reynie quant à lui réfléchit sûrement au interrogatoire qu'il a pu avoir avec cette femme horrible. Et nous ? Nous attendons patiemment une traduction qui ai du sens. En espérant que nous n'ayons pas à chercher trop loin. Mon cerveau va finir par saturer. Elyzabeth souffle déjà, complètement blasée de devoir chercher !

Un quart d'heure plus tard, ils ont réussi. La phrase étant relativement courte, il n'y a pas trop de travail à faire. Mais cela en reste tout de même un. Le roi prend la feuille des notes de Philippe. Il lit, relit et relit encore. Il se met à réfléchir. Mais nous n'avons toujours pas entendu cette phrase. Je hausse les sourcils au moment où il porte son regard sur moi.

Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant