Je me reveil dans mon lit, seule. Pour la première fois depuis deux semaines j'ai dormis seule. Cela fait un peu de bien de se retrouver avec soit même. Mais il m'a manquer. Je me lève. Deux jeunes femmes de chambres arrivent dans ma chambre. Une se dirige vers les rideaux, la seconde vers ma malle. Aujourd'hui ce sera une robe rouge. Simple. Ma couleur préférée, rien de mieux. Un valet dépose du thé, je le remercie. Puis il se retire. Elyzabeth entre à ce moment dans ma chambre. En chemise blanche et robe de chambre. Les cheveux complètement en bataille. Elle vient prendre son petit-déjeuner avec moi. Elle me tend une tasse. Je la remercie, nous aimons le calme le matin. Je passe derrière mon paravent. Elyzabeth retourne dans sa chambre en laissant la porte ouverte. Les deux jeunes filles m'aident pour enfiler ma robe rouge aux bordures dorées.
Une fois cette tâche terminer, une se dirige vers le meubles pour faire la poussière. Et je passe avec la seconde, à ma coiffeuse. Elle me brosse délicatement les cheveux. Elle me fait un chignon bouclés entrelacés de rubans rouges. Elle laisse quelque mèches tombés sur ma nuque et revenir vers mon décolleté. Elyzabeth revient dans ma chambre déjà prête. Paré d'une robe pourpre elle prend place sur le divan. Je lui sourie alors que je passe le collier que m'a offert le roi. Les deux jeunes femmes se retirent. Le roi est sûrement levé et en réunion du conseil depuis un moment. Philippe débarque dans ma chambre, via celle de Elyzabeth. Il s'affale dans un fauteuil. Bontemps arrive au même moment. Légèrement paniqué. Je fronce les sourcils.
- Qu'est-ce qui se passe encore avec mon frère Bontemps ? Demande Philippe dépité
- Nous avons besoin de vous madame. Repond simplement le valet.
Je lui emboîte alors le pas. Nous passons par les petits couloirs afin que personne ne nous voit. Une fois arriver dans le salon du roi, nous passons par sa chambre. Puis nous entrons dans le bureau du conseil. Il a l'air complètement hors de lui. Les ministres baissent tous la tête. Ils regardent leurs mains comme des enfants qui auraient fait une bêtise. Il y a un tas de feuilles par terre. Je relève mon regard vers le roi. Il respire fort et rapidement. Signe de son énervement. Il regarde avec vivacité ses ministres. Il serre la mâchoire.
- Je ne peux donc comptez sur personne ici !!! Crie-t-il
Les ministres foncent tous les sourcils dès qu'il se met à crier. Je ne sais pas depuis combien de temps cela dure. Mais vu l'heure qu'il est cela doit faire un moment. Le roi plonge son regard dans le mien. Je n'ose pas bouger de peur de la contrarier et envenimer la situation. Il crie alors à tout le monde de sortir. Je me dirige vers la sortie en même temps que les ministres.
- Pas vous, madame. Lâche-t-il agacé
Je fais le chemin retour et reste à l'autre bout de la table. Bontemps ferme la porte. Nous ne sommes plus que tout les trois. Le roi fait signe à Bontemps. Celui-ci se retire. Nous ne sommes plus que deux. Il se dirige lentement vers moi. Comme un chat qui veut absolument capturer sa proie. Il s'arrête alors face à moi. Il plante son regard bleu glacial dans le mien. Il est visiblement très énervé. Je ne sais pas ce qu'il lui arrive. Il souffle une première fois. Je ne dis rien. Je reste le regarder dans les yeux.
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Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]
RomansaÉléonore et Elyzabeth se retrouvent coincé en 1670. Après avoir passer deux mois à chercher en vain la solution de leurs énigmes, elles ont trouver. Au moment de partir elles se sont faites voler. Mais part qui ? Et pourquoi ? Les voilà repartie po...