XVIII

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1 Septembre 1670

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1 Septembre 1670

Je m'étire et me lève. Les femmes de chambres s'affairent autour de nous. Le roi se dirige vers Bontemps. Je cherche Louise du regard elle n'est pas encore là. Je me sert una tasse de thé pendant ce temps. Je me place près de la fenêtre mon récipient en main. La chaleur du nectar me fait un bien fou. Je souffle, puis boit quelques gorgées. Je sent le regard du roi sur moi. Il se fait habillé par son valet. Louise entre à ce moment là dans la pièce. Je lance un regard au roi. Il me fait un léger signe de tête. Il a comprit. Je finis mon thé et me dirige derrière le paravent avec Louise. Elle m'aide à changer de chemise et enfile ma robe d'une couleur similaire au bleu roi. Elle commence à serrer mon corset. Je lui demande de desserrer un peu. Elle souffle et je vois le roi serrer légèrement les poings. Elle finit et se dirige vers la sortie.

- Louise attendez ! Lançai je en avançant vers elle

- Madame ? Demande-t-elle en se retournant.

- Voulez vous bien ranger le salon et le bureau s'il vous plaît ? La questionnais je en me dirigeant vers la pièce en question.

- Bien sûr madame. Dit-elle l'air agacée.

Je la remercie et me dirige vers le second grand salon. Le roi s'y trouvant déjà. Je ferme la porte derrière moi et ouvre le petit oeil de judas. Philippe et Elyzabeth nous rejoignent. Ils sont près depuis un petit moment déjà. Ils attendaient que Bontemps viennent les prévenir. Le valet du roi se place au piano et commence à jouer, pour cacher nos bruits. Le roi sourit à cette initiative. Je me retourne fais un signe de tête de remerciement au valet. Il me rend le sourire. Je me concentre sur ce que fait Louise. Elle commence part dépoussiérer. Elle râle et fait des gestes brusques. Visiblement elle en a marre de son travail. Ce que je peux comprendre. Faire le ménage tout les jours n'est pas le travail rêver. Elle range les cousins sur le canapé et le divan. Elle les pose proprement. Elle range les chaises parfaitement autour de la table. Puis elle s'attaque au bureau. Elle range d'abord la plume, l'encrier. Me serais-je tromper ? Je doute pendant un moment. Puis je la vois s'arrêter. Elle prend le double de la lettre en main. Je fais signe à Bontemps en tournant ma main que elle-même de continuer. Philippe regarde son frère. Le roi souffle, comme légèrement soulager. Je regarde de nouveau dans l'oeil. Elle plie la lettre en plusieurs fois et la place dans son décolleté. Elle finit de ranger le bureau et sort. Je ferme l'oeil de judas.

Je suis déçue et plutôt triste. Au fond de moi j'espérais me tromper.   Elyzabeth se rapproche de moi, elle me prend dans ses bras. Cela doit se voir à mon visage que je suis terriblement déçue. Elle qui paraissait si gentille. Encore une fois on me prouve qu'il ne faut pas donner sa confiance trop vite. Je vois Bontemps se lever et commencer a partir.

- Attendez ! Si ils interviennent maintenant ce sera trop suspect. Attendons cette après-midi. Dis je doucement.

- Mais c'est maintenant qu'il faut la coincer ! Lache Philippe

Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant