Toujours dans la maison de Elyzabeth quelques jours plus tard, on ne se remet toujours pas de nos émotions. Une absence immense s'est crée dans notre cœur pourtant si joyeux une semaine auparavant. Je me déteste parfois, j'aurais du ne penser qu'à moi. Mais qui ne me dit pas que Louis aurait pu se lasser de moi et Ely au bout d'un an ? Et nous serions rester entièrement coincé au XVIIe siècle pour toujours. Abandonné sa famille est un sacrifice énorme et eux seuls peuvent le savoir, c'est très coutumier pour les grands rois et reines d'abandonner leurs famille pour un autre pays. Enfin surtout pour les reines évidemment.
Dans la chambre d'amis les rideaux de la baie vitrée ouverts, j'observe le soleil se lever. Je n'ai pas encore beaucoup dormi de la nuit. J'ai passer mon temps à me rappeler de nos bons moments, de nos disputes avec le rois, avec Philippe et même Elyzabeth. Les leçons de piano de Bontemps, il porte bien son nom de famille est un homme si bon et généreux, qui sait aussi être ferme quand il le faut. Apprendre à se défendre à l'aide d'une épée, grâce à Philippe ou encore monsieur La Reynie. Un homme époustouflant ! Une larme nostalgique coule sur ma joue tandis que le roi se lève. Le soleil pure et éternel. Bien que son frère le lune ne règne que la nuit, il est tout aussi fort et atypique, ce qui fait sa plus grande force, il ne montre qu'une partie de lui.
J'entends ma porte grincer doucement, je tourne la tête. Elyzabeth reste planter face à moi, ne sachant quoi dire. Elle me rejoind et me prend dans ses bras, je m'écroule une nouvelle fois. C'est une séparation, un deuil, ce n'était pas voulu par le cœur mais par la raison. C'est là, la dureté de la vie. Quand ce n'est pas moi qui pleure c'est mon amie, et inversement. Mais face à tout ceci il y a quand même quelque chose d'incroyable... Nous sommes dès à présent inséparables, des liens forts et unique nous unisses. Mais aussi et surtout un voyage magnifique ! Alors que je me calme tranquillement, j'essuie doucement mes larmes. Nous nous écartons légèrement l'une de l'autre. Elyzabeth prend la parole.
- Elo je ne sais pas si ce sera une bonne idée pour oublier mais je pense que cela nous ferais du bien. Commence-t-elle
- Je t'écoute Ely...
- Tu te souviens que le roi et Philippe ont cacher une belle boite dans une statut ? Demande-t-elle
- Comment oublier ? Je sourie bêtement
- Je pense que ce serait bien que nous allions faire nos curieuses à ce sujet. Propose-t-elle
- Je pense que malgré toutes larmes qui ont couler depuis notre retour cela pourrait nous faire du bien. Et qui sait ? Peut-être serons-nous étonné !
- Parfait ! Je réserve, tu prépares les valises ! Lance-t-elle
- Pourquoi c'est moi qui me tape la basse besogne ? Je râle ironiquement.
- Parce que j'ai décidé la première ! Crie-t-elle en dévalant les escaliers.
- C'est trop facile ça ! Je crie en haut des escaliers.
Je retourne tranquillement dans la chambre. J'ouvre ma valise. Je ne pense pas que nous allons partir pour longtemps, nous ne sommes malheureusement pas très fortunés et aller à Versailles peu coûter cher. Je met alors quelques sous-vêtements, quelque pantalons, et débardeurs dans ma valise. J'enchaîne sur les produits d'hygiène, la brosse à cheveux ainsi que le maquillage. Je boucle ma valise et entame celle de mon amie. Son armoire est dans un état lamentable ! Tout les vêtements mélanger, en boules et tout déborde des étagères. Quel calvaire ! Je souffle, aller un peu de motivation. Je sors tout les vêtements, les trie, les replie, et les range dans l'armoire ainsi que la valise. Je met la même quantité de vêtements que pour moi, ainsi que tout le reste. Je descend ma valise, avec beaucoup de difficulté, les roues de celle-ci tape dans le mur et m'empêche de bien tourner, je me prends la rambarde à plusieurs reprise dans le dos.
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Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]
عاطفيةÉléonore et Elyzabeth se retrouvent coincé en 1670. Après avoir passer deux mois à chercher en vain la solution de leurs énigmes, elles ont trouver. Au moment de partir elles se sont faites voler. Mais part qui ? Et pourquoi ? Les voilà repartie po...