VII

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Je cours vers une destination qui m'ai inconnue

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Je cours vers une destination qui m'ai inconnue. Mais j'ai peur, terriblement peur. J'ai cette impression horrible de courir au ralenti. On me poursuit j'en suis persuadée. J'arrive devant les cellules de la maison perdu dans la forêt. Qu'est-ce que c'est que ça ? Je ne suis pas censée être là. Il y a personnes. La maison est déserte. J'explore les pièces et me retrouve dans la salle des gardes. Je cherche en vain à sortir. Je sais qu'il va arriver. Toutes les portes et les fenêtres sont fermer. On m'attrape par-derrière et par la gorge. L'homme me balance au milieu de la pièce. C'est de nouveau ce gros porc puant l'alcool qui vient se coller sur moi. Je vois alors cette femme horrible nous regarder et rire aux éclats. Je le sens passer ses grosses mains grasses sur mon corset. Cette sensation me donne une nausée atroce. Je me débat mais rien à faire il est trop lourd. Il soulève mes jupons et passe sa main sur mes cuisses. Je hurle à la mort et pleure. Mon hurlement est strident.

Je me reveil en sursaut dans mon lit. Je m'assois dans celui-ci. Je suis en sueur et essaie de reprendre en vain mes esprits. Je suis essoufflée, j'essaie de reprendre ma respiration. Je pose ma main sur mon front et me concentre sur ma respiration. Je descend de mon lit. Passe une robe de chambre. Je sors dans le couloir, j'arrive au milieu de celui-ci et emprunté le couloir secret. Celui-ci est plutôt sombre mais l'ayant emprunté plusieurs fois je connais le trajet. J'arrive dans le salon du roi. Il ne dort toujours pas. Bontemps se retourne vers moi. Il fronce les sourcils je ne peux contrôler mes pleures. Le roi trop dans ses pensées ne me voit pas et ne m'entend pas. Il est dos à moi dans son fauteuil. Bontemps le sort de ses pensées. Il se lève alors, en m'observant il vient vers moi. Il me prend contre lui. J'essaie tant bien que mal de calmer mes larmes dans ses bras. Il me caresse l'épaule où je n'ai aucune cicatrice et j'ai mal. Je me suis de nouveau griffer à sang. Il en a pleins les doigts. Je m'excuse alors. Et il me reprend, 《Vous n'avez pas a vous excusez...》.

On se déplace vers les fauteuils devant la cheminée. Le roi fait un signe à Bontemps et celui-ci va chercher de quoi me nettoyer. Le roi s'accroupie devant moi. Mes larmes sécher, il passe une mèche derrière mon oreille. Il me sourit légèrement.

- J'avais peur de vous réveillez... Avouait je

- Et même si vous l'aviez fait madame. Je ne vous en aurait en aucun cas voulu. Lâche-t-il doucement, alors que Bontemps revient avec une bassine d'eau tiède.

- Vous dormez déjà très peu. Je ne veux pas vous enlevez le peu de sommeil que vous avez. Expliquai je

- Mais je remarque que vos nuits sont aussi perturbées que les miennes, madame. Dit-il en commençant à me nettoyer l'épaule.

Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant