Nous nous réveillons dans les canapés du salon de Philippe. La lumière excessive du soleil nous a tirés du sommeil. J'ai l'impression d'avoir une petite gueule de bois. Mais nous n'avons simplement pas assez dormis. Bontemps se réveille dans le fauteuil. Nous avons tous les cheveux un peu en bataille. Étonnant que personne n'ait chercher à voir le roi. Mais en même temps, il a demander à n'être dérangé qu'en cas d'extrême urgence. Je me lève en meme temps que le roi. Bontemps part vérifier qu'il n'y ait personne dans les couloirs pour que nous puissions sortir. Le roi et moi nous dirigeons vers ma chambre. Elyzabeth et moi avons décidé de partie avec notre tenue d'équitation, elle nous tient vraiment à cœur. Mais ma belle robe bleu roi, et le collier offert par Louis me tiennent trop à coeur pour les laisser derrière moi.
Je me dirige derrière le paravent. Bontemps entre dans la pièce pour changer le roi. Je retire ma robe, j'enfile mon legging noir, mes grandes bottes en velours noirs, aux nœuds papillons. Mon corset rouge et noir, j'essaie en vain de le serrer moi-même. Je râle. Le roi arrive, je me retourne doucement, il m'aide à serrer le corset. Je passe finalement mon petit gilet rouge et noir, aux mêmes motifs que le corset. Sans oublier la longue et fausse jupe que je noue autour de ma taille. Nous sortons du paravent alors que Elyzabeth et Philippe nous rejoignent. Mon amie a déjà son sac à dos en main. Je fronce légèrement les sourcils, elle plante son regard dans le mien. Elle retient ses larmes. Je prend Elyzabeth part la main, je l'amène devant son armoire.
- Choisi celle que tu aimerais emporter. Lâchait je
- Mais on ne peut pas... hésite-t-elle
- Bien sûr que si vous le pouvez madame. Lance le roi dans l'encadrement de la porte.
- Bien, alors je choisis la violette. J'ai tellement de souvenir avec celle-ci. Sourit-elle
- Et vous, Éléonore ? Demande le roi en me tendant la main.
- Je ne sais pas encore...
Nous nous dirigeons face à mes robes. Je n'ai jamais été aussi indécise. Chacune d'entre elles représente un moment passer en ces lieux. Mais ma belle robe bleue roi me tient vraiment à cœur. Je la prend, le roi me lance un large sourire. Je récupère mon sac à dos et plus soigneusement la robe pour la mettre à l'intérieur de celui-ci. Bontemps revient dans la pièce, je n'avais pas remarqué son absence. Cet homme va et vient dans toutes les pièces et à toutes heures c'est impressionnant ! Il fait un signe de tête au roi. Celui-ci a mit sa plus belle tenu, ainsi que Philippe. Bien loin de leurs tenue pour monter à cheval. Mais cela ne va pas les empêcher de galoper a nos côtés. Il est l'heure !
Nous nous dirigeons vers les écuries royales. Je monte sur mon cheval gris souris. Le roi et Philippe se tiennent déjà sur leurs beaux étalons blanc. Quant à Elyzabeth, elle monte sur son cheval alezan. Bontemps derrière nous, sur son frison noir nous lance un sourire. Philippe se tourne vers nous, Elyzabeth lui fait un léger signe de tête. Puis nous partons tout les cinq au galop. Je profite de cette dernière balade en plein air, sans pollution, sans bruit de moteur ou de klaxon incessant. Elyzabeth me sourit, elle profite autant que moi. Nos sacs sur le dos, nous finissons par arriver dans la clairière. Celle où nous nous tenions un mois auparavant. Philippe et Bontemps regardent autour d'eux, tandis que le roi vient se placer près de moi. Nous traversons la clairière au pas. Nous mettons pieds à terre au même endroit que la dernière fois. Bontemps se dirige vers nous, le regard bien triste. Je lui donne les rênes de mon cheval, Elyzabeth fait de même. Elle remercie le valet et lui lance un dernier sourire. Puis elle rejoint Philippe et le roi. Je reste face à Bontemps, le cœur emplit de multiples émotions. Ma respiration s'accélère, les larmes montent, inévitablement la tristesse s'empare de moi.
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Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]
RomansaÉléonore et Elyzabeth se retrouvent coincé en 1670. Après avoir passer deux mois à chercher en vain la solution de leurs énigmes, elles ont trouver. Au moment de partir elles se sont faites voler. Mais part qui ? Et pourquoi ? Les voilà repartie po...