XXXVIII

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21 Septembre 1670

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21 Septembre 1670

Elyzabeth me saute dessus pour me réveiller. Je sursaute, je pose ma main sur mon front et souffle. Elle n'en loupe pas une. Elle est déjà habillée et prête pour la journée. Elle tire les rideaux des fenêtres. Le soleil commence à peine à se lever. Il doit donc être aux alentour de sept heure. Nous avons prévu avec le roi d'organiser auprès de Bontemps, son valet, le lieu et la décoration de la fête. Les invitations déjà envoyées, tout le monde est prié de se taire. Sous menace de la colère du roi. Elle s'est levée exprès avant Philippe, afin de l'occuper toute la journée. Elyzabeth est loin d'être une lève tôt. Je saute de mon lit. Elle me donne une motivation incroyable. Je m'assois devant ma coiffeuse, me brosse précipitamment les cheveux. J'ai des nœuds incroyable. Mes cheveux sont trop fins. Elyzabeth me sort un robe simple, rose pâle. Je me changerai avant le début de la fête. Un valet me dépose un plateau avec du thé et des pâtisseries. Je le remercie. Il se retire. Elyzabeth me fait un chignon à peu près convenable. Puis je passe ma robe. Elle ne serre pas trop mon corset.

Elle regarde dehors. Le soleil commence à se lever. Il faut qu'elle parte pour commencer à occuper Philippe. Elle m'abandonne. De mon côté je bois mon thé, et mange deux petites tartes aux fraises. À peine ai-je poser la tasse que le valet du roi débarque dans ma chambre. Il me sourit. La journée qui s'apprête à commencer ne va pas être de tout repos. Je suis Bontemps. Nous entrons dans les appartements du roi. Il est en réunion avec ses ministres. Je fais une révérence en entrant dans le bureau. Certains ministres me sourient. D'autres restent neutre. Le roi termine la réunion. Il se dirige vers moi. Il prend mon visage en coupe et dépose un léger baiser sur mes lèvres.

- Allez-vous bien ? Me questionne-t-il en souriant

- Parfaitement. Et vous ? Retorquai-je

- Bien. Nous avons du travail qui nous attend. Bontemps réunissez  le plus de personnel possible. Dans la salle prévu pour la fête de ce soir. Lache le roi à son valet

- Bien sire. Repond le valet en se penchant en avant.

- Votre amie est-elle avec mon frère ? Demande le roi

- Depuis une petite heure déjà. Dis-je en souriant

- Il faut qu'elle ne tienne loin d'ici. Et occuper mon frère va être une épreuve pour elle. Rit-il

- Je le pense aussi. Lançait je

- Bien, allons-y. Lâche-t-il

Nous sortons de ses appartements. Nous passons à travers différents couloirs avant d'arriver dans une pièce immense. Trois grands lustres au plafond. Une cheminée énorme. Un parquet en bois. Des murs blancs, et dorées. De grandes fenêtres. Il y a quelques similitudes avec la galerie des glaces. La pièce peut contenir à elle seule la cours entière. Bontemps rassemble le personnel. Le roi s'avance vers eux. Je suis à sa droite.  Bontemps se place à mes côtés. Il y a des femmes de chambres, des valets, des cuisiniers, et des ouvriers. Ainsi que deux jardiniers. Incroyable de pouvoir réunir autant de monde. Le roi prend la parole, il explique alors que la fête tenue ce soir est en l'honneur du trentième anniversaire de son frère, le duc. Il compte sur chacun pour avoir une décoration parfaite. Sous nos trois directives. Autrement dit, la sienne, la mienne et celle de Bontemps. Le valet se dirige vers chaque groupe pour leurs demander de ramener certaines choses mais surtout de ne parler à personne de ce qu'il se passe ici. La surprise doit être pour tout le monde.

Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant