XXXVII

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20 Septembre 1670

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20 Septembre 1670

Hier soir j'ai décidé de rester seule face à mes pensées dans ma chambre. Le roi n'est pas venu me voir. Je pense qu'il avait besoin de rester face à ses songes lui aussi. Je me sors des couettes malgré le peu de motivation. J'ouvre moi-même les rideaux quand les deux jeunes femmes se précipitent vers moi. En prétextant que ce n'est pas à moi de faire cela. Je les laisse faire. Mais ce ne sont que de simple rideaux. Un valet dépose le petit-déjeuner. Je le remercie. Il me sourit et se retire. La première femme de chambre prépare une robe bleu ciel, la seconde me sert une tasse de thé. Je bois quelques gorgées avant de passer derrière le paravent pour enfiler ma robe. Je passe devant la coiffeuse, la première femme me brosse les cheveux tandis que la seconde refait les poussières. Je lui demande une tresse qui ferait le tour de mon chignon, tout en laissant les habituels mèches revenir vers mon décolleté. Elle s'applique alors à ma demande. Pendant qu'elle s'occupe de ma coiffure je passe mon collier et fait moi-même le nœud. Je me met un peu de parfum. Je remercie la jeune femme. Puis elles partent toutes les deux.

Je me dirige vers ma tasse de thé laisser sur la table basse. Je passe la matinée tranquillement dans ma chambre. Je mange très peu à midi. Je ne suis pas forcément de bonne humeur. Mais cela devrait passer. On ouvre brusquement ma porte et je manque de faire tomber ma tasse. Le thé a l'intérieur de celle-ci n'a pas la chance d'être sauver. Dommage. Je pose ma tasse et éponge le liquide au sol. Je tourne mon regard vers la personne qui à perturber mes songes. Ce n'est d'autre que le roi. Il baisse la tête et me regarde en souriant. Bontemps referme la porte alors que je me relève.

- Pourquoi souriez vous ainsi ? Demandai je intriguée

- Vous êtes parfois tellement plonger dans vos pensées que vous en oubliez le monde extérieur. Cela crée des moments assez amusant comme celui-ci. Sourit-il en se plaçant face à moi

- Et cela vous amuse ? Questionnait je amusee.

- Je dois avouer madame. Que je pose souvent la question de ce qu'il va se passer avant que j'arrive dans la pièce où vous vous trouvez. Dit,-il en passant une main dans le creu de mon dos.

- Je préfère vous voir ainsi. Plutot que contrarié. Avouait je

- À ce sujet nous avons un second cryptex à ouvrir. Nous avons du travail madame. Malgré qu'une après-midi dans vos bras me tente bien. Lance-t-il souriant

- Je ne suis pas une très grande travailleuse. Lançait je pour le taquiner légèrement.

- Bien tenté. Mais non. Sourit-il

Il se dirige vers la porte de Elyzabeth mais elle n'est pas dans sa chambre. Il referme la porte, il sort de ma chambre je lui emboîte le pas. Bontemps referme la porte derrière nous. Nous avançons dans le couloir, nous entrons dans la salon des appartements de Philippe. Elyzabeth sort alors de la chambre en courant, Philippe derrière elle. Ils ne font en aucun cas attention à nous. De vrai enfant. Le roi se recule, il souffle. Ils sont tout deux habillés de gris. Ils tournent tout deux autour de la table, quand Philippe remarque notre présence. Il se redresse et s'arrête. Le roi leurs fait comprendre que nous les attendons. Puis nous sortons. Je marche derrière lui, Bontemps à mes côtés. Certains nobles nous sourit. D'autres me regarde comme si une mort subite pouvait les réjouir. Nous arrivons finalement dans le grand salon du roi. Où une grande table en bois à été remise. Parfois elle est là, parfois non. Sûrement selon l'humeur du roi.

Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant