Je me reveil bien après le roi. Il s'occupe de certaines affaires. Encore des papiers de Versailles. Cela ne s'arrête jamais. Deux femmes de chambres entrent pour m'habiller. Nous passons derrière le paravent. Je passe une robe rouge. Elle est vraiment magnifique. Les deux femmes sont bien plus jeunes que moi mais très souriante et agréable. Elles ne serrent pas trop mon corset. Une des deux nous quitte et la seconde me suit près de la coiffeuse. Je lui demande un chignon et de laisser quelques mèches dans ma nuque. Ce doit être la première fois qu'elle le fait. Elle prend un certains temps et s'excuse plusieurs fois. Je lui sourie et lui dit de prendre son temps. Elle me remercie et s'applique pour mon chignon. Vingt minutes plus tard il est terminer. Et il est très bien. Je la remercie, elle se retire.
Je me dirige vers le premier salon. Où se trouve le bureau. Le roi relève le regard vers moi. Je vois une étincelle dans ses yeux. Il me dévorait bien sur place je crois. Il se lève s'approche de moi. Passe un bras dans le creu de mon dos. Me colle à lui. Et m'embrasse. Un baiser plein de passions. Je n'ai pas eu cela depuis plusieurs jours. J'ai cru qu'il commençait à se détourner de moi. Mais les affaires du royaume et l'inquiétude doivent prendre une bonne partie de ses pensées. Je passe délicatement une main sur sa nuque. Il vient chercher ma langue et j'accepte sans broncher. J'approfondi ce baiser si délicieux. Il me plaque spontanément contre le mur. Je gémis de surprise. Il continue notre baiser si langoureux. Des millions de papillons se bousculent dans mon ventre. Il arrête progressivement notre baiser. Il respire rapidement. Il plonge son regard dans le mien.
- Ces baisers m'ont vraiment manquer. Lance-t-il
- À moi aussi. Souriait je
- Je ne pourrais pas être avec vous aujourd'hui. Lâche-t-il
- Je comprend. Vous avez beaucoup de travail. Soufflait je
- Nous nous verrons en fin d'après-midi. Dit-il avant de déposer un léger baiser sur mes lèvres.
Il s'installe de nouveau au bureau. Je me dirige vers la porte, je sors. Et me dirige vers les appartements de Philippe et Elyzabeth. J'entre et ils sautent sur le lit comme des fous. Je ferme la porte et ris. Il ne s'arrêtent jamais. Philippe est un vrai fou. Elyzabeth le dévergonde. Ils s'arrêtent en remarquant ma présence. Ils descendent du lit. Nous devons aller voir Louise pour qu'elle écrive cette foutu lettre. Elyzabeth enfile donc ses chaussures. Philippe se recoiffe, pour paraître le plus convenable possible. Je lève les yeux au ciel en souriant. Nous sortons tout les trois. Et nous dirigeons vers une grande salle où a été placer louise pour écrire cette fichue lettre. Nous entrons dans la pièce. L'ancienne femme de chambre est pour le moment attaché sur une chaise.
Nous avançons. La Reynie nous salue. Nous arrivons à hauteur de la femme. Elle a l'air très affaiblie et bien amoché. Cela me fait un peu mal au coeur. Cependant je me concentre sur la lettre à écrire. La Reynie et Philippe se placent de part et d'autres de la femme. Il lui détachent seulement les mains. J'observe ses moindres faits et gestes. Elle a des bleu et des brûlures partout. Elle a une simple chemise blanche sur le dos. Elle commence à écrire sous la diction de La Reynie. Mais elle n'écrit pas en langage codé.
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Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]
RomanceÉléonore et Elyzabeth se retrouvent coincé en 1670. Après avoir passer deux mois à chercher en vain la solution de leurs énigmes, elles ont trouver. Au moment de partir elles se sont faites voler. Mais part qui ? Et pourquoi ? Les voilà repartie po...