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13 Septembre 1670

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13 Septembre 1670

Je me reveil dans les bras chauds du roi. Je me retourne pour être face à lui. Il dort encore. Je l'observe. Il a un air si paisible quand il dort. Je place une mèche dans son oreille. Il saisit brusquement mon poignet. Il ouvre les yeux. Puis lâche mon poignet. Il souffle légèrement, et vient déposer un baiser sur mon front. Il se lève, je l'observe. Je pose mes pieds au sol et me dirige derrière le paravent. Je passe une robe plutôt sobre, de couleurs légèrement orangées. Je ne l'avais encore jamais mise. Ce n'est pas ma couleur préférée mais elle est tout de même jolie. Une des deux jeunes fille me fait mon chignon. Elle s'améliore de jour en jour. Le roi n'est toujours pas habillé. Il est placé dans un fauteuil. Il a l'air songeur. Je m'approche de lui et m'accroupie. Il tourne son regard vers moi. Je lui sourie.

- Vous avez l'air soucieux. Remarquai je

- Je réfléchis au code qui pourrait ouvrir cette chose étrange. Lache le roi.

- Nous allons trouver. Souriait je en me relevant

- Je n'en doute pas. Dit-il en me faisant asseoir sur ses genoux

- Cela prendra juste le temps qu'il faudra. Soufflait je

- Mon frère et votre amie vont nous rejoindre cette après-midi pour chercher ce code. Ajoute-t-il

- Quatre c'est mieux que deux. Souriait je

- Plusieurs pensées valent mieux qu'une. Dit-il en me rendant mon sourire.

Je ris à cette remarque. Il a retenu que je lui ai dis deux jours plutôt. Je dépose un baiser sur ses lèvres. Je me lève et me sert une tasse de thé. Je la pose sur la table basse. Je me dirige vers les fenêtres pour les ouvrir. Bontemps entre, le roi se lève. Il commence alors à s'habiller. Je récupère ma tasse et bois quelques gorgées du nectar. J'aperçois Philippe qui marche dans les jardins seul. Je lui fais un signe de la main. Il retire son chapeau se penche pour me saluer et agite son chapeau pour en faire des tonnes. Je ris. On ne s'ennuie jamais avec lui. J'entends Elyzabeth crier son nom. Je me penche, il a visiblement fait une bêtise. À voir la tête pleine de Chantilly de mon amie. Cela n'est pas très étonnant. Je ris d'autant plus. Le roi vient se placer près de moi pour observer la scène. Il sourit légèrement.

Elle se met à lui courir après. Philippe lache son chapeau par terre et part à toute vitesse. Elyzabeth a beaucoup de difficulté à le suivre. Elle tient ses jupes pour ne pas être déranger dans sa course. Je pleure de rire. Philippe revient vers le château. Il s'arrête et attend Elyzabeth. Quand elle arrive à sa hauteur je l'entends crier.

- Tu paie rien pour attendre ! Lache mon amie

Il lui rit au nez, alors qu'ils rentrent dans le château. J'essuie mes larmes. Le roi se dirige vers son bureau. La matinée passe tranquillement ainsi que le repas du midi. Nous nous réunissons dans le salon. Le roi se place dans un fauteuil le cryptex en main. Je me place dans le canapé tout a droite au plus proche du fauteuil. Philippe fait de même sur le divan. Elyzabeth se place près de lui. La Reynie se place près de moi. Bontemps reste debout mais le roi lui ordonne d'aller s'assoir dans le fauteuil face à lui. De l'autre bout de la table basse. Elyzabeth fixe le cryptex. Elle se gratte la tête. Quelque chose la chiffonne. Le roi commence à vouloir bouger les lettres.

Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant