Je me reveille la tête un peu dans la lune. La tête plutôt lourde. Je crois même avoir un mal de tête qui pointe le bout de son nez. Je regrette à ce moment de ne pas avoir emporté mon sac avec mes Dolipranes cacher. Je me redresse pourtant en posant ma main sur ma tête. Je reste quelques instants comme cela, pour que la pression dans mon crâne se dissipe. Le roi se lève, le valet entre dans la chambre. Le dernier verre d'hier soif était sûrement de trop. Cela dit on s'est quand même bien amusé après le départ de nos deux amis. Il se place face au lit pendant que Bontemps l'habille. Il me sourit. Je crois qu'il a deviné que j'ai une petite gueule de bois. Il a réussi à se restreindre sur l'alcool. Le valet ayant terminer son devoir il se retire. Le roi s'approche de mon côté du lit. Je m'assois au rebord de celui-ci. Il relève mon menton du bout de ses doigts.
- Vous semblez quelques peu fatiguée. Remarque-t-il
- Je crois que la dernière coupe de vin d'hier soir, était de trop. Souriait je
- C'est bien pour cela que je ne bois que peu et rarement. Lâche-t-il en souriant
- Je suivrai votre exemple la prochaine fois. Soufflait je
- Allons, lever vous. Nous avons des tas de choses à faire aujourd'hui. Lance-t-il en se dirigeant vers le bureau du salon
Je me laisse retomber sur le lit. Je souffle. Aujourd'hui je serais bien rester au lit. Je regarde le plafond. Je cherche en vain ma motivation. Elle ne vient pas. J'entends le roi me pressé légèrement. Je souffle de nouveau et me lève. Je vois les deux femmes de chambres attendre au milieu de la pièce. Je traine un peu les pieds, derrière le paravent. Elle m'aide à enfiler ma robe rose pâle. Je me sens tellement lourde que je ne suis pas d'une grande aide pour elles. Les pauvres. Les deux jeunes femmes me sourient pourtant. Une des deux se retire et la seconde vient à la coiffeuse pour me faire un chignon. On y ajoute des décorations et une plume blanche. Elle me propose de mettre mon collier. J'accepte, l'idée est parfaite. Je la remercie et elle se retire. Je me dirige vers le roi. Il ne relève pas la tête, trop plonger dans ses papiers. Je me place debout à coté de lui.
Il est plonger dans sa lecture. Je ne comprend pas grand chose. Ce n'est pas écris en français. Je relève le regard et observe l'extérieur. Il ne doit pas être loins de dix heure du matin. Philippe et Elyzabeth se promènent dans les jardins. Ils discutent, alors qu'il fait de grands gestes pour lui expliquer la répartition des jardins. Je sourie, il s'amuse bien et Elyzabeth à l'air plutôt intéressé par ce que lui dit Philippe. Je reporte mon regard sur le roi qui tape frénétiquement du bout des doigts sur le bureau. Il souffle, agacé. Je fronce les sourcils. Il se lève spontanément et se place face à la fenêtre. Il joue avec une de ses bagues. Songeur. Je m'approche de lui. Je le regarde, il tourne le regard vers moi. Il est intrigué.
- Je peux, peut-être vous aidez. Proposais je
- Sur l'impôt ? Cela m'étonnerait madame. Sourit-il
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Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]
RomanceÉléonore et Elyzabeth se retrouvent coincé en 1670. Après avoir passer deux mois à chercher en vain la solution de leurs énigmes, elles ont trouver. Au moment de partir elles se sont faites voler. Mais part qui ? Et pourquoi ? Les voilà repartie po...