Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]

XXXI

14 Septembre 1670

Je suis près de la fenêtre, j'admire les jardins. Ma tasse à la main. Hier nous avons fini par abandonner les recherches. La fatigue nous gagnait. Avec l'ascenseur émotionnel que j'ai eu en fin de journée je ne me voyais pas reprendre. Je suis dans la chambre. Le roi dans la pièce à côté s'occupe de certaines  affaires d'états. Il y a passer toute la matinée. Il ne devrait pas tarder à terminer. Nous sommes en début d'après-midi, j'aimerai que l'on trouve le mot-clé aujourd'hui. Le roi ferme son bureau. Il donne à Bontemps les affaires régler et a renvoyer à Versailles. Je termine ma tasse de thé, je la pose sur le plateau présent sur la petite table basse dans la pièce. Le roi entre dans la chambre, je me retourne à ce moment là. Il me sourit en se dirigeant vers moi. Il passe ses bras autour de ma taille, et dépose un baiser sur mon front.

Je pose mes mains sur son torse et ferme les yeux. J'apprécie toute la douceur de ses gestes. Son baiser terminer il baisse la tête pour me regarder. Je relève la mienne et lui rend son sourire.

- J'espère que nous allons trouver ce mot ! Lançai je

- Nous ne sommes pas pressé par le temps. Rétorque-t-il

- Vous peut-être, vous avez un royaume à vous occupez. Repond je

- Vous faites partie de mon royaume, madame. Lance-t-il

- Et je suis bien triste que vous ne deveniez pas ma sœur par alliance ma chère. Intervient Philippe accoudé dans l'encadrement de la porte qui mène au salon.

- Que nous vaut l'honneur de ta présence mon frère  ? Demande Louis en se retournant.

- Tu as un très bon chef de la police tu sais. Lache Philippe

- Je le sais mon frère. Je ne prend que les meilleurs. Sourit le roi

- Il a réussit à arracher quelques petits indices à La Voisin. Dit Philippe d'une petite voix

- Quels sont-ils ? Demandai je précipitamment

- Pour le savoir vous devez me suivre. Lache Philippe joueur.

Nous lui emboitons le pas. Nous sortons de notre chambre. On passe dans plusieurs couloirs. Nous arrivons au salon de Philippe et Elyzabeth. Celle-ci prend un nombre incalculable de notes. La Reynie est déjà dans la pièce et discute avec mon amie. Je hausse les sourcils. Le roi me sourit. Nous nous avançons, Bontemps referme la porte derrière nous. Je me demande depuis quand ils cherchent ce mot. J'espère qu'ils n'ont pas passer leur matinée la dessus. J'aurais aimée aider. Je m'assois près de mon ami. Le roi reste debout près de son frère et demande des explications à La Reynie. J'observe les notes de Elyzabeth. La Voisin aurait dit ceci : Le mot-clé regroupe une seule et même chose pouvant créé la joie mais aussi la peine. Je pense directement aux sentiments mais le mot est trop long. Elyzabeth a noter plusieurs possibilités.