Je suis dans le lit du roi. Je prend mon petit-déjeuner. Il est déjà lever. Dans le bureau du conseil avec les ministres je l'entends hausser le ton. Lequel a oser le contredire ? Je parierai sur Louvois mais sans grande sûreté. On dirait que ce ministre fait exprès pour être dans les mauvais conseillers. Bontemps est près de la porte fermer de la chambre. Il me surveille. J'entends le roi crier. Je sursaute et manque de me renverser du thé dessus. Le valet sourie. Je lève les yeux au ciel. J'espère qu'il ne me criera jamais dessus ainsi. Je me lève toujours ma tasse dans la main. Je m'assois dans le fauteuil près des immenses fenêtres. Je souffle sur le nectar et bois quelques gorgées. Le roi crie de nouveau. Je sursaute, pousse un petit crie de surprise et fais tomber la tasse à terre. Elle se brise. Je me frotte le front et me baisse pour ramasser. Bontemps se précipite vers moi.
- Laisser moi faire madame. Dit-il en ramassant la tasse brisée
- Je l'ai faite tomber je vais ramasser. Dis je doucement.
- Laisser faire. Insiste-t-il en poussant gentiment mes mains.
Je n'insiste pas et le laisse ramasser. Je pars me servir une autre tasse. La précédente étant a peine entamé. Bontemps pose la tasse casser sur le plateau et part éponger le thé au sol. Le roi rentre à ce moment là furieux, dans la pièce. Il part directement dans son salon sans nous lancer un seul regard. Je regarde Bontemps en fronçant les sourcils. Avons-nous fait quelque chose de mal ? Il me fait un signe de la main. Sûrement pour me dire de ne pas m'en faire. Mais le problème c'est que je suis de nature angoissée. Ma présence le dérange peut-être. Je bois quelques gorgées de mon thé avant de rentrer doucement dans le salon. Il est près des fenêtres. Il tourne doucement le regard vers moi. Je lui lance un faible sourire. Il me fait signe de venir près de lui. J'obtempère, ma tasse toujours en main. Je suis à présent à côté de lui.
- Qu'est-ce qui vous met dans cet état ? Demandai je doucement
- Les ministres refusent que nous partons tout les deux moi et mon frère. Souffle-t-il
- Je ne savais pas qu'il avait leur mot à dire. Remarquai je
- Moi non plus madame. De toute manière je ne leurs laisse pas le choix. Avoue-t-il
- Je comprend mieux. Souriait je
- Nous partons demain. Comment allez-vous aujourd'hui ? Demande-t-il
- Mieux, le médecin n'est pas passer encore. Lançai je
- Bontemps veuillez demander à notre médecin pourquoi il n'est pas encore ici. Lache le roi énervé
Je vais pour le contredire, mais je me retiens. Il est assez énervé comme cela je ne vais pas envenimer la situation. Le valet part et nous nous retrouvons tout les deux. Les mains autours de ma tasse chaude je souffle sur le liquide. J'observe les jardins, les courtisans se promènent. Ils ne sont pas pressé. Mais pour quoi l'être ? Ils ont rarement quelque chose de prévu. Le roi songe et joue avec une de ses bagues. Je regarde celle-ci. C'est une chevalière. Elle est en or. Elle est plutôt belle, il y a un emblème sur celle-ci que je n'arrive pas à voir. Il me regarde et continue de jouer avec celle-ci. Je bois quelques gorgées de mon thé. Ma tasse terminer je retourne dans la chambre. Je m'assois sur le fauteuil près des fenêtres et commence à défaire ma tresse. Bontemps revient avec le médecin. Celui-ci s'approche de moi et observe la cicatrice. Il appuie un peu sur mon bras. J'ai mal mais beaucoup moins. Il désinfecte tout le même. Une légère croûte s'est former, je ne sens quasiment rien. Il souhaite laisser les fils encore une journée pour être sur. Je le remercie. Le roi nous rejoind.
VOUS LISEZ
Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]
RomanceÉléonore et Elyzabeth se retrouvent coincé en 1670. Après avoir passer deux mois à chercher en vain la solution de leurs énigmes, elles ont trouver. Au moment de partir elles se sont faites voler. Mais part qui ? Et pourquoi ? Les voilà repartie po...