Versailles, mon amour, mon soleil... [T.2]

XVII

Le repas d'hier soir s'est bien passer. Philippe a finit par se calmer. Nous avons fais une petite partie de cartes pour terminer la journée. Arriver dans la chambre je me suis endormie dans les bras du roi. Il a du réprimer son envie mais pour sûrement mieux se rattraper plus tard. Aujourd'hui nous allons faire une journée entrainement. Louise n'est pas passer aujourd'hui, j'enfile seule mon pantalon noir, mes bottes en velours noir, mon corset rouge. Le roi se dirige vers moi pour le serrer. Je le remercie. Il connait beaucoup de choses sur les femmes et leurs tenues. C'est incroyable ! Je le vois mettre la tenue qu'il avait pour le voyage. Je fronce légèrement les sourcils. J'enfile ma fausse jupe. Je laisse le chapeau il ne me servira pas. Philippe débarque dans la chambre en compagnie de Elyzabeth. Il hausse les sourcils en observant la tenue de son frère.

- JE vais vous entraîner aujourd'hui. Dit-il en se plaçant face à moi.

- Alors mon frère, entraine la seulement a manier l'épée. Sourit Philippe

Le roi sourit, je réprime le mien. Nous sortons de la pièce. Nous nous dirigeons tranquillement vers la cours arrière. Au milieu se trouve un immense carré d'herbe, entouré de gravillons. Des poutres sont disposé au fond du carré d'herbe pour travailler l'équilibre. La Reynie nous salue. Ses hommes sont déjà en train de s'entraîner. Je les observe. Il y a peut-être des traités parmi eux. Il faut rester sur nos gardes. Philippe et le roi s'avance vers l'herbe. Ils sont visiblement déterminés. Nous nous regardons avec Elyzabeth. Elle me sourit. Nous nous montions. Peut-être allons nous passer une vrai journée. Une calme. Bontemps reste plus loin pour nous observer. Nous observons d'abord Philippe et le roi croiser le fer. Ils sont aussi rapide l'un que l'autre c'est impressionnant.

On dirait qu'il danse c'est incroyable. Le roi sait très bien se défendre. Il finit par désarmer et faire tomber Philippe. Celui-ci est essoufflé et reste allonger à terre. Les bras étalé au sol. Nous rions de bon cœur avec Elyzabeth. Le roi tend la main à son frère. Celui-ci la prend et se relève.

- Ne jamais baisser sa garde ! C'est la première règle ! Lance le roi en souriant.

- J'ai beau être rapide. Tu l'es bien plus que moi mon frère. Avoue Philippe en reprenant sa respiration.

Le roi me fait signe. Je m'approche doucement. Je me place face à lui. Il m'attaque sans prévenir et je parre son coup de justesse. Il sourit. J'ai visiblement de bons réflexes. Il continue ses attaques, sans aller trop vite au départ. Il s'arrête et vient se placer derrière moi. Pour me montrer comment tenir mon épée, comment me positionner et comment bouger. Je sent son souffle dans mon coup. Il pose une main sur ma hanche et se colle à moi. Je ne peux réprimer un sourire. Je tourne la tête pour le regarder dans les yeux. Il me sourit, je sens sa main remonter vers mon ventre.

- Ne jamais baisser sa garde madame. Dit il en regardant sa main sur mon ventre.

Celle-ci est munie d'un poignard. Je  fais les gros yeux. Il sourit de nouveau et se sépare de moi. Il range son poignard et me fait signe d'attaquer. Ce que je fais. Je n'arriverai jamais à le battre. Il est trop rapide. Et je ne me vois pas le mettre à terre. C'est le roi tout de même. J'avance puis il me fait reculer. Nous tournons, échangeons nos places. Il me montre plusieurs fois en me touchant seulement du plat de sa lame que je baisse trop ma garde. Je pose mes mains sur mes genoux. Je suis légèrement essoufflée. Il s'approche de moi, je me redresse et il cale une mèche derrière mon oreille. Il m'attaque de nouveau par surprise. J'ai le bon réflexe. Je me recule, me baisse et place ma lame en l'air pour parer le coup. Il sourit. Je continue de reculer en partant ses coups. Mon talon bute dans un caillou, je manque de tomber, mais il me rattrape un bras dans mon dos. Je plonge mon regard dans le sien. Nous restons ainsi pendant un moment.