*You Fell Into My Arms...*

*Chapitre 89* Le bonheur des uns fait le malheur des autres.

*Chapitre 89*

*Point de vue de Clea, Mardi 30 Juin, 21h45*

Les pas semblent se rapprocher tandis que mon cœur bat la chamade. Soudain la poignée s’abaisse et la porte s’ouvre.

Zayn : Clea ?

J’ouvre la bouche pour lui répondre quand mon regard se pose sur une blonde pulpeuse, assise sur un des sièges de la chambre d’hôtel de mon fiancé. Je recule d’un pas, les yeux pleins de larmes et regarde une dernière fois Zayn.

Moi : Je… Ce n’était pas une bonne idée en fait.

Et je pars en courant. J’entends Zayn me crier de m’arrêter mais, le cœur en miette, je traverse l’hôtel et sors de l’habitacle. La brise du soir s’est installée sur la ville tandis que je déambule dans les rues de Los Angeles. Mes pas me portent vers des endroits que je ne connais pas alors que mon cœur, lui, est resté sur le bas de la porte de la chambre 217, chambre où mon copain passe du bon temps avec une blonde. Rien qu’à cette pensée, je fonds un peu plus en larmes et avance un peu plus vite dans le seul but de m’écarter de cet hôtel. Je m’effondre contre un mur et me laisse glisser au pied de celui-ci. Les photos de nous-deux défilent sous les mouvements de mes doigts et sur l’écran de mon portable alors que de nouvelles larmes viennent rouler sur mes joues.

Comment a-t-il pu me faire ça ?

 

Je regarde toutes nos photos, toutes sans exception. Tellement de souvenirs remontent à la surface. Je n’arrive pas à croire qu’il est fait ça. Mon portable entre les mains, je défile les photos de plus en plus vite et rageusement quand ce dernier s’éteint soudain.

Moi : Non… Me lâche pas, pas maintenant !

J’essaie de le rallumer mais rien à faire, l’écran de mon Iphone reste noir. Je le mets dans ma poche puis me relève. Seulement la nuit semble tellement plus noire dans ce coin ci de la ville. J’avance un peu par-là, puis fais quelques pas en arrière. Je ne reconnais rien.

Merde…

Je décide malgré tout d’avancer vers la droite. Pourquoi ces foutus réverbères sont éteints ? Pas un taxi à l’horizon. Une goutte tombe alors sur ma tête, je lève les yeux vers le ciel et une autre goutte tombe sur mon front. Il ne manquait plus que ça…

Je commence à marcher rapidement pour trouver un endroit où m’abriter mais rien. J’aperçois au loin une cabine téléphonique quand la pluie devient plus drue. Je cours jusqu’à celle-ci et m’enferme dedans. Je vais appeler Louis pour qu’il vienne me chercher. Je sors mon portable mais bien sûr, ce dernier ne semble toujours pas vouloir se rallumer. Le seul numéro que je connais par cœur, c’est celui de… Zayn. Hors de question que je l’appelle. Je croise les bras et me retourne vers la fenêtre lorsque je sursaute en voyant un homme me regarder.

Homme : Si vous ne téléphonez à personne, laissez-votre place !

Moi : Je réfléchissais au numéro vous permettez !