L'ENVOL DU ROSSIGNOL
Idir nous a quittés. Il s’en est allé sur la pointe des pieds pour ne déranger personne. Il s’est éteint comme un chant d’été à la fin de la colonie, comme se taisent les légendes en Algérie, son pays, son angoisse, son inconsolable litanie.Idir n’a fait que quitter un exil de transition pour un exil définitif puisqu’il a été contraint de quitter sa terre natale pour aller chercher ailleurs l’écho de sa voix, tel un troubadour errant en quête de sa voie. Il va beaucoup manquer à nos joies si chahutées de nos jours par nos peines et nos désillusions, mais son absence sera pour nous, Algériens, et pour ses fans de partout, un grand moment de recueillement.
Quant à son silence de mortel, ce n’est que politesse afin que retentisse l’hymne de toutes les résiliences, des montagnes de Kabylie jusqu’aux confins de l’Atakor, et du vertigineux Tassili aux plages de Ben M’hid.
Yasmina khadra. Quotidien El Watan du 04/05/2020Bonjour ,ma vie . Ce matin , je te vois rose ,avec un beau soleil et un ciel bleu.Je m'apprête à voyager, et je me dis qu'il qu'il y a plus utile qu'à se morfondre dans les crispations intérieures, juste par un petit sourire à droite et à gauche sur le chemin.La nature se charge de m'offrir ,le reste. Chaque fois que je commente la beauté, je suis en deçà de ce que je vois et je reste planté dans ma timidité et la naïveté de mon regard.La vie est sublime à vivre, à admirer au point de s'émerveiller ,devant tant de joie ,de douceur,d'amour ,de sentiments, de tendresse, d espoir et de bonheur.je veux être le poète de la vie pour la peindre et l'exprimer sous ses multiples couleurs et senteurs.je veux l'habiller de pudeur et de rêves fous et caresser les moments de volupté sans avoir à subir de ciel gris.je veux m'adosser à l'arbre de mes envies pour sentir mon passé à l'ombre de mes souvenirs.je veux me balader sur ces chemins de fleurs et m'arrêter pour entendre l'eau ruisseller allegrement entre deux pierres, avec le murmure du vent,sous les branches ..Que la lumière du jour, apporte un vent d'optimisme, et de la sérénité dans les coeurs ............
Le jardin d'Eden , est dans le fond de nos yeux, et les couleurs de la vie, lui donnent toutes les vibrations,pour nous faire vivre toute sa beauté et ses senteurs, juste à portée du regard. Un beau paysage nous réveille, nous attendrit et nous émeut au point de sentir que nous avons failli à tous nos devoirs, vis à vis ,de cette nature. Nous n'avons pas su l'aimer ,la respecter, et la cultiver. Nous l'avons toujours méprisée et surtout agressée dans toutes ses entrailles.
Boualem DriesL'ENVOL DU ROSSIGNOL
Idir nous a quittés. Il s’en est allé sur la pointe des pieds pour ne déranger personne. Il s’est éteint comme un chant d’été à la fin de la colonie, comme se taisent les légendes en Algérie, son pays, son angoisse, son inconsolable litanie.Idir n’a fait que quitter un exil de transition pour un exil définitif puisqu’il a été contraint de quitter sa terre natale pour aller chercher ailleurs l’écho de sa voix, tel un troubadour errant en quête de sa voie. Il va beaucoup manquer à nos joies si chahutées de nos jours par nos peines et nos désillusions, mais son absence sera pour nous, Algériens, et pour ses fans de partout, un grand moment de recueillement.
Quant à son silence de mortel, ce n’est que politesse afin que retentisse l’hymne de toutes les résiliences, des montagnes de Kabylie jusqu’aux confins de l’Atakor, et du vertigineux Tassili aux plages de Ben M’hid.
Yasmina khadra. Quotidien El Watan du 04/05/2020RÊVERIES DE SAISONS
Que mes rêves culminent sur les plus hautes cimes,
Que les fleurs s'agglutinent ,quand la nature s'anime.
Quand le soleil s'étend d'un geste magnanime,
Sur les montagnes fières, la vie paraît sublime.Quand le printemps s'étale sur les coeurs en douceur,
Les anges battent de l'aile,sur l'arc des couleurs,
L'amour chante la gloire , et s'offre au vainqueur,
Les pigeons montent au ciel, en signe de bonheur.