Vivre ,c'est se dessaisir des mots virulents qui enveniment nos rapports quotidiens .
Vivre c'est rompre les chaînes du passé qui traînent l'amertume et les mauvais souvenirs.
Vivre ,c'est trouver chaque matin au réveil ,une raison suffisante pour sourire en ouvrant les yeux, malgré un ciel orageux.
Vivre ,c'est se dessiner avec les meilleures couleurs sur un soleil qui apparaît sur la ligne d'horizon.
Vivre ,c'est savoir trouver une bonne place dans le coeur du bonheur avec la douce sensation de le partager pour la vie.
Vivre ,c'est un mélange de toutes les couleurs que j'aime pour embellir et éclairer mes chemins de parcours.
Vivre ,c'est effacer les vieilles rancunes du jour,et penser que demain sera une image aux couleurs d'avenir, différentes du présent.
Vivre ,c'est suivre une route sans fin ,sur d'immenses verdures, embellies par des montagnes de fleurs, et sentir le parfum de la vie.
Vivre ,c'est s'arrêter sur un instant de grâce, pour revoir le film de la vie et fixer sur chaque poème les meilleurs souvenirs.Il nous arrive de voir à travers les autres combien nous avons changé, pour n'être plus les mêmes dans ce monde qui avance à grandes enjambées. La maladie à encore fait des siennes parmi nos amis,et on se sent naturellement triste et usé. Que faire ,sinon suivre le cours tracé, sans se laisser aller dans la désespérance.
Boualem DriesJE SUIS CHEZ MOI
Que ces journées de stress,
De confinement ,de paresse,
Se transforment en liesse .
C'est un mal qui oppresse,
Le monde est en détresse,
C'est la mort qui agresse,
De la naissance à la vieillesse.
Elle fait trembler sans cesse.
Les beaux rêves de jeunesse.
Au très haut ,je confesse,
Je n'ai que ma faiblesse,
Face aux flèches traîtresses,
Et les fausses promesses.
Il y a le temps qui presse,
Seule la vie m'intéresse,
Pour retrouver l'ivresse,
Les matins d'allégresse,
La brise qui nous carresse.
Je vous laisse mon adresse.
Je suis une âme pêcheresse.......LE JOUR ET LA NUIT
C'est un rêve fugace,
Et le réveil qui agace.
Dans ma carapace,
Je cherche un espace,
Juste une petite place,
Au lieu d'un palace.
Le nuage se déplace.
Dans un ciel qui menace,
Il faudra de l'audace,
Pour que la peur s'efface,
Face au virus coriace,
Qui aime la populace,
Fait tomber en disgrâce,
Vers la mort qui enlace,
Le dernier souffle qui glace.
J'ai cherché dans ma besace,
Un remède efficace,
Contre la bête vorace ,
J'ai besoin d'être tenace,
Pour pouvoir y faire face.....
Boualem Dries.J'ai envie de répondre à tous les mot qui m'interpellent par leurs couleurs et leurs profondeurs.Seul le sens est de nature à guider et éclairer nos chemins de lecture et là, subitement ,à mon grand étonnement ,je me retrouve ,pareil à cet explorateur en pleine forêt vierge, avec une multitude de plantes rares ,que je ne saurais nommer et encore moins expliquer .Fort heureusement, il n'y a point de fauves,mais de belles plantes faisant élever des fleurs sublimes de beauté vers les cimes du ciel.Dans ce texte qui invite à plusieurs lectures,le dictionnaire est de mise,pour quelques mots que je découvre, un simple paragraphe nous emmène loin et au plaisir de comprendre ,se joint le voyage cosmique, et une déambulation organique.Ce lien est toujours présent entre l'être et l'espace , le corps et l'esprit,l'ombre et la lumière, les crispations intérieures ,les contradictions du moi et l'espoir éternel, bref ,une poésie à la troisième dimension., d'où l'on ne revient pas .Un sacré safari, au coeur de cette jungle humaine, où les épines sont très blessantes, et les cicatrices profondes.
Boualem DriesOuvrez grandes les portes de l'esprit pour laisser pénétrer les souffles de l' intelligence et voir s'ouvrir toutes les valves du coeur , pour irriguer les zones arides dépourvues de sentiments et d'humanité.
Boualem DriesJ'aime bien commenter le sommeil, mais quel sommeil. Il y a de ces sommeil qui vous transportent dans l'au delà avec le sentiment, que vous avez fait acte de justice et que vous méritez tous les grades, pour prétendre au repos du guerrier et au sommeil du juste.
Il y a le sommeil de plomb, qui vous attire malgré vous dans les abysses de l'inconscient avec le sentiment d'être totalement lessivé et dépouillé de ce qui vous reste de mémoire et d'éveil.
Il y a le sommeil que vous cherchez après d'âpres soupirs, qui vous mène vers des cauchemars par intermittence entre le réel et le néant.
Il y a le sommeil paresseux des marmottes qui dorment sans dormir et rêvent de sommeil.
Il y a le sommeil de l'enfant qui se laisse bercer doucement par la nature et qui rêve de ces rêves naïfs que la nature semble comprendre et partager , au milieu de la verdure enchantée parmi les fleurs sous un ciel bleu.
Il y a tous les autres sommeils du travailleur fatigué, du paumé, du clochard, et des sans sommeil, pour meubler toutes les nuits .
Boualem Dries