les pensées du monde.

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Un  long périple que celui  des personnes âgées et  l'amour trahi pour tous ceux qui ont,notre  estime.Ce n'est plus un manque d'affection  et de reconnaissance ,mais un sacrilège au sommet de l'ingratitude . Comment imaginer que  des parents puissent être abandonnés par  leur progéniture, à moins de subir,la damnation et les feux de l'enfer .
Et pourtant , il y a également des enfants malades abandonnés par leurs parents divorcés, des actes suicidaires face au mur de l'incompréhension, des laissés pour compte sur les route de l'infortune. Il y a des mères délaissées qui se désagrègent et se consument  dans des chambres froides d'un asile , des pères impotents au crépuscule d'une vie méandreuse,capricieuse  et très mal inspirée.
Beaucoup de douleurs et de tristesse, mais aussi, beaucoup de regrets ,quand la conscience est retournée.
Boualem Dries

LE CISELEUR DES MOTS
Je suis allé voir l'orfèvre, pour ciseler mes mots,
Avec des bouts de phrases,découpées en lingots,
Sur l'enclume doré, j'ai brisé mes sanglots,
Et des larmes versées, j'ai rempli des petits pots,
Pour sculpter dans mes rêves, un voilier sur les flots.

J'ai ciselé des fleurs et l'amour dans les coeurs,
J'ai forgé mes espoirs ,sur des rêves en douceur.
J'ai incrusté des perles,pour  voir les couleurs,
Du fond de tes yeux noirs ,sortir leurs lueurs.
J'ai mis dans un coffret ,ma joie et ma ferveur.

Dans un écrin doré, j'ai mis un médaillon,
J'ai sublimé ton nom au creux de ce diamant,
En lettres brodées d'or,sur des vers saillants,
J'ai rajouté un coeur,au diadème brillant,
Sur un  tissu en  soie,des fils scintillants.
Boualem Dries

Les faibles parlent trop pendant que les forts réfléchissent.

Respecter les amis(es), C'est lire  dans leurs yeux et comprendre leur silence.

À croire que c'est possible de trouver des solutions avant même la naissance de tout problème. Un travail de labo, où l'on est plus concentré à simuler des guerres,à fomenter des divisions,et attiser des tensions
.Boualem Dries

L'honneur et l'amour se confondent dans une goutte de sang qui unit ou desunit  deux êtres qui au fond ne se connaissent que par le regard de la société et de leurs  proches.
On raconte que les rois de naguère faisaient porter à leur femme des ceintures de chasteté pour éviter le déshonneur et se prémunir de l'infidélité. Comme si la chasteté, la fidélité,  l'adultère, relevaient de notions physiques. Le viol mental est encore plus violent que l'acte physique et les conséquences d'autant plus profondes dans les rapports entre les uns et les autres. LA defloration de la vierge  lors de la nuit de noce  répond à des traditions séculaires où l honneur de la famille ou même de la tribu  repose sur un bout d'étoffe tâché de sang qu'on doit obligatoirement présenter à la famille avant la reconnaissance de l'acte par de stridents youyous  et de coups de feu.. Les tabous sont têtus surtout quand ils ont tendance à être traînés toute notre vie comme un boulet.Combien de scandales, de victimes, d'incompréhension, de divorces, à cause de cette preuve et qu'elle preuve , de virginité. . !IL FAUT libérer les consciences car ce qui est caché, voilé, tu, devant la lumière du jour,n'apparaît pas forcément pur ,dans l obscurité de l'âme. Le physique se libère une fois l'âme libèré et la femme n'est pas dupe.
Boualem Dries

Chaque fois qu'un hypocrite voit un rayon de soleil, chaque fois qu'un menteur réussit son coup de bluff,chaque fois qu'un voleur échappe à la prison, chaque fois que le plus fort écrase le plus faible,  tout ce beau monde destiné aux feux de l'enfer, pense qu'il bénéficie de l'appui et de l'accord de Dieu. Il n'y a pire offense ,à dieu ,que de l'associer à ces mauvaises actions .
Boualem Dries

Le mariage ,c'est un résultat ,voire une réussite pour l'homme et la femme , avec pour objectif de construire un foyer et être comme le commun des mortels ou simplement kima enass.La société dans laquelle nous évoluons , avec ses traditions et ses tabous , nous impose des normes de vie et des comportements , parfois , aux antipodes du bon sens et de la raison .Le résultat , on le voit , avec les mariages de raison imposés par le patriarche,le calcul imposé  par des considérations de logement,de profession, de région, de pratique religieuse,et même de la différence d'âge. A travers une simple vision , un regard furtif ,on décide des règles de partage de toute une vie sans avoir à mesurer la moindre conséquence à travers un mariage à grands frais et grand tapage .Les femmes qui n'ont pas la chance de travailler, d'étudier ou simplement de sortir souvent sont confrontées à la claustrophobie durant toute leur vie faute de voir un prétendant sorti du néant.  Dans ces conditions , où le rêve se conjugue  entre la chambre et la cuisine, entre les feuilletons TV et l'espoir que le mektoub vienne un jour frapper à la porte , il y a le temps qui passe inexorablement en laissant quelques rides.
Dur, très dur de trouver l'âme soeur , quand le coeur et le ciel se confondent dans la grisaille et le silence des jours  qui passent, quand chaque matin apporte son lot d'incertitudes, et que le rêve est enfermé dans les préjugés et d'une vision rétrograde du bonheur .Je pleure sur tous ces coeurs qui s'ouvrent au bonheur, à l'espoir égaré, à l'amour  qui s'en va, et à l'instant qui marque. Je souris ,quand  le soleil illumine tous les espaces, quand les fleurs s'épanouissent sur les coeurs en émoi, quand les yeux s'émerveillent dans une divine rencontre, quand leurs mains se serrent, pour transmettre leur bonheur et quand la vie les enserre  par les liens du coeur.
Boualem Dries