Pauvre Femme
Ton dos est aussi large que celui de Dieu.
Ce boulevard sur lequel pleuvent les coups de fouets
Des langues qui te rendent responsable des malheurs de ce monde.
Tu es le bouc ,émissaire inespéré et parfait qui portera au dos comme tu portes ton enfant, les écarts de conduite de l'homme.
L'homme qu'on t'accusera d'exposer si jamais face à ses injustices, tu en appelais à l'aide des autres.
Cet homme à qui personne n'ose donner des conseils, qui aurait l'audace de le défier ? On ne défie pas l'homme.
Ce dos que tu as courbé comme offrande à la vindicte
Mais un jour, lasse de subir, tu te redresseras, affronteras et diras à l'autre ta part de vérité.
Diguili dan yé kouman yéSeigneur, que Ta sagesse nous habite. Fortifie-nous. #AMINATA KANE
Tu es en droit de pleurer quand tu as mal. Tu es en droit de Lui demander : "Seigneur, à quand la fin de ce cauchemar ?" Tu es en droit de ne pas comprendre pourquoi depuis tu n'arrives pas à guérir de tes blessures intérieures. Tu es en droit de souffrir de te savoir aussi faible. Tu es en droit d'être en colère. Tu es en droit d'être triste. Mais s'il y a une chose que tu devrais éviter, c'est de désespérer de Son secours et de douter un seul instant de Sa compassion.
Les autres auront beau t'abandonner, Lui ne te tournera jamais le dos. Même quand tu penses t'être détourné de Lui, tu Le trouveras en face de car Il n'éprouve pas en vain.
Calme-toi et sèche tes larmes.
Abandonne-toi comme jamais à Lui.
Ça va mieux ?
Seigneur, apaise-nous. #Aminata kaneC'est vrai que les gens n'ont aucune idée de ce que tu traverses.
C'est vrai qu' ils sont loin d'imaginer ta souffrance. Mais cela n'empêchera pas certains de continuer à t'aimer, à prier pour toi ou à vouloir te tenir la main. Accepte la main qui t'est tendue si tu as besoin d'aide. Accepte l'aide quand tu vois que seul tu ne t'en sors pas. Fais ce que tu peux mais ne reste pas prisonnier de ta douleur. Elle a un but. Il te soulagera en temps opportun.
Seigneur, console-nous. #Aminata KANE"Fa lébila wa?" "Tu es folle?"
Paix chez vous, sur vous et sur nous.
Tabaski 2015, je devais animer une émission interactive sur une chaine de radio dénommée "Tabaski pour les mamans". Au cours de cette émission, nous faisions la surprise d'appeler des femmes, des mères pour leur rendre hommage et leur demander de formuler des vœux. Une liste de contacts de femmes quêteuses nous avait été transmise.
L'émission était diffusée en direct. Tout se passait bien jusqu'à ce que j'appelle une dame. Elle m'a rabrouée au téléphone. Mot pour mot, elle m'avait dit en bambara: "Tu es folle? Pourquoi tu cries dans mes oreilles?"
J'étais tellement prise au dépourvu que je me suis mise à rire.
Non, je ne suis pas folle. C'est une émission et tu es en direct avec nous. On voulait juste te saluer.
Et elle de poursuivre, est-ce une raison de crier dans mes oreilles?
Je ne me souviens pas avoir autant ri comme j'ai rigolé à cette émission. C'était drôle de se voir gronder par une
maman, comme ça en direct.Cette histoire m'est revenue à l'esprit ce mardi. Alors que j'étais allée à l'hôpital assurer ma permanence, nous avons reçu un papy. Il est parti mécontent, très remonté parce que nous lui avions dit que vu son âge avancé, son diabète et son hypertension et au vu de la situation que provoque le COVID-19 et d'autant plus que son cas n'était pas une urgence, nous nous voyions dans l'obligation de reporter ses soins.
Il m'a à peine laissé le temps de lui expliquer les choses et m'a pratiquement crié dessus. Attendez au moins que je vous remette votre reçu, vous pourrez toujours revenir une prochaine fois, lui ai-je dit.
"Je ne reviendrai pas donc je n'en ai pas besoin." m'a-t-il lancé avant de demander à celui qui l'accompagnait de le suivre, qu'ils rentrent.Il n'y a dans les mesures qui ont été prises aucune volonté de mépriser un quelconque patient mais plutôt de le protéger et protéger par la même occasion le personnel médical.
J'ai eu beaucoup de peine car voyez-vous, dans l'exercice de notre métier qui nous expose plus que tous les autres corps de métier, nous faisons face à des patients qui ne nous comprennent pas toujours et peuvent manquer de patience et même de respect face au personnel médical.
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les pensées du monde.
Короткий рассказles pensées des différentes personnes qui m'inspirent.