وَمَن يَتَعَدَّ حُدُودَ اللَّهِ فَقَدْ ظَلَمَ نَفْسَهُ
"... et celui qui transgresse les limites fixées par Dieu se fait du tort lui-même" (65: 1).
Lorsque nous enfreignons les règles de Dieu, nous nous blessons seulement - pas Allah. Si un patient choisit de boire du poison au lieu de ses médicaments, il ne fait pas de mal au médecin.
Il ne fait mal qu'à lui-même.
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Face à un ennemi, beaucoup d'entre nous se concentrent sur le «pouvoir» de l'ennemi de nous nuire. Ou nous nous concentrons sur les dommages déjà causés par eux.
Et si nous changions entièrement notre perspective. Et si un ennemi devenait rien de plus qu'un outil? Un outil destiné à nous affiner, nous façonner et nous développer? Mon professeur dit souvent: "Il n'y aurait pas eu de Bilal sans Abu Jahal." Et n'est-ce pas juste ça? Même l'existence et les tentatives de complots du shaytan lui-même peuvent finir par avoir l'effet inverse, car nous sommes davantage poussés vers Allah pour trouver refuge. Quand on se rend compte que le pouvoir n'est pas avec l'ennemi - ni même l'ami. Lorsque nous réalisons que tout pouvoir est avec Allah seul, alors chaque personne que nous rencontrons, qu'elle soit amie ou ennemie, sert un but. N'est-ce pas la peur de Musa (AS) de faire face à Pharaon qui l'a poussé à chercher refuge auprès d'Allah? Et dans cette recherche, n'était-il pas fortifié et élevé? Jusqu'à sa confrontation finale avec le tyran Pharaon lorsque Musa (AS) a pu affronter l'ennemi de front sans crainte, et dire sans hésitation:
قَالَ كَلَّا إِنَّ مَعِيَ رَبِّي سَيَهْدِين
"En aucun cas (nous ne serons dépassés)! En effet, mon Seigneur est avec moi; Il me guidera à travers." (Coran 26:62)
C'est * alors * que la mer s'est fendue.
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Certaines personnes ont désespérément besoin de contrôle. Mais je ne peux rien imaginer de plus effrayant.
Être responsable de ce qui arrive à nous-mêmes ou aux autres. Être celui qui dirige réellement le navire de cette vie. Quelle responsabilité paralysante. Quelle proposition terrifiante.
Avec toutes nos faiblesses et limites. Nos défauts et nos préjugés. Notre aveuglement total à ce qui est à venir dans le futur ou à ce qui nous échappe.
Certaines personnes trouvent cela effrayant quand Allah dit:
ۚ وَاللَّهُ غَالِبٌ عَلَىٰ أَمْرِهِ وَلَٰكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لَا يَعْلَمُونَ
"Allah a tout pouvoir pour mettre en œuvre Son dessein, bien que la plupart des gens ne le sachent pas." (12:21)
Pour moi, ce sont quelques-uns des mots les plus réconfortants. Cela signifie que ce n'est pas "tout sur moi". Cela signifie que je ne suis * pas * responsable. Je ne suis pas responsable de faire bouger les choses d'une certaine manière. Cela signifie que je peux faire peser le poids du monde. Je peux peser le poids de mes craintes quant à l'avenir. Mes craintes que les choses ne fonctionnent pas d'une manière particulière. Cela signifie que je ne suis pas mon propre maître. Je ne décide pas des résultats. Et donc je dois me soumettre.
Et c'est seulement dans cette soumission que je trouve la paix.
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Nos expériences les plus douloureuses n'étaient pas sans but. Ils nous ont sculptés dans ce que nous sommes.
Premièrement, nos difficultés nous révèlent.
Ensuite, ils nous raffinent.
--Yasmin Mogahed
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Il faut se méfier.
Shaytan vient à nous de différentes manières selon notre état. Lorsque nous sommes à un niveau spirituel élevé, il vient à nous par arrogance et par pharisaïsme. Il essaie de nous rendre heureux de nos actes, de nous faire croire que nous sommes parfaits, supérieurs, que ce sont les autres qui doivent changer. Nous commençons à faire un déchaînement policier haram. Alors que le naseeha est une partie cruciale de notre foi, nous commençons à déplacer notre objectif de nous fixer à réparer tout le monde (puisque nous pensons que nous sommes déjà parfaits). Pour ceux qui ont des connaissances, shaytan essaiera de les rendre fiers et autonomes.
