Chapitre 24 - Felix Felicis

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J'étais maintenant infiltré à Poudlard. Mais comment faire pour tuer Dumbledore le plus subtilement possible ? La première réponse qui fusa dans mon cerveau fut l'utilisation du sortilège de l'Imperium. Père m'avait entrainé à le lancer des dizaines de fois durant l'été si bien que je le manipulais parfaitement. Evidemment, quand on subit ce maléfice à chaque échec, l'apprentissage n'en est que plus rapide...

Peut être ensorceler une personne afin qu'elle tue elle-même Dumbledore ? Non, cela semblerait trop suspect... Ou alors, pourquoi ne pas ensorceler un objet que trouverait le Directeur ?

J'avais l'impression que ma tête allait exploser à cause des planifications de mon premier meurtre. Mon premier meurtre. Je me répugnais moi-même d'avoir de telles pensées, mais dès que je fermais les yeux je voyais le Maître avec un sourire pervers au-dessus du corps sans vie de Mère. Je. Ne. Pouvais. Laisser. Cela. Arriver.

Je décidais donc de sortir de mon lit et d'aller directement en cours, sautant ainsi le petit-déjeuner qui était une véritable torture car je ne connaissais personne. Il y avait bien ce mec bien trop jovial qui s'était mis en tête de devenir mon ami la veille, mais je n'avais pas la tête à cela. Comment pourrais-je rigoler avec un ami alors que je devais tuer le Directeur qu'ils chérissaient tous tant et faire rentrer une armée de Mangemort avant la fin de l'année ? En effet, en plus de tuer le vieil homme, je devais également réparer une fichue armoire pour permettre l'arrivée de l'armée des ténèbres, quelle belle année !

J'arrivais rapidement aux cachots (étant donné que j'avais déjà passé un an dans cet école, je n'avais plus de problème d'orientation) et je remarquais que j'étais en avance. Je soufflais bruyamment, déjà que ce cours promettait d'être ennuyeux, il fallait en plus que j'arrive avant le Professeur ! Severus enseignait maintenant la DCFM et non plus les potions - ce qui était plutôt ironique si l'on considérait le fait qu'il portait la Marque lui aussi - et était remplacé par un nouveau vieillard choisit avec les soins de Dumbledore.

Une personne quasiment autant en avance que moi arriva par le couloir qui menait à la Grande Salle. Hermione. Je la rejoignis pour venir à sa rencontre :

- Alors, Hermione, jamais en retard, hein ? Demandais-je sarcastique.

- Tu peux parler Drago, t'étais là avant moi, répondit-elle avec un sourire grandissant.

- Touché, Granger...

Hermione me lança une oeillade pleine de fierté et de défi. Même si les circonstances étaient plus que déplorables, j'étais vraiment heureux de la retrouver. Je pourrai profiter des quelques derniers moments en sa présence qu'il me restait avant qu'elle ne me haïsse. Si elle avait bien put me pardonner mes cachotteries et accepter que j'étais (et encore elle n'était pas au courant de la breaking news qui trônait sur mon avant-bras), elle n'accepterait jamais que ce soit moi qui mette fin à tout ce qu'elle vénère.

Je me rapprochais doucement d'elle et lui dis doucement :

- Tu m'as manqué Hermione...

- Toi aussi, répondit-elle avec un sourire timide.

Hermione décida de joindre le geste à la parole en m'attrapant la main gauche. A son contact, je frémis, ce bras était encore très sensible ayant reçu la marque récemment. Malheureusement, Hermione le remarqua :

- Qu'est-ce qui se passe ? Me dis pas que tu as froid ? Demanda-t-elle avec ironie.

Et merde. Merde ! Alors que je me cherchais une excuse plausible et que la grande Hermione Granger pouvait gober (ce qui restreignait vachement les possibilités), le nouveau Professeur arriva, nous interrompant et nous encourageant vivement à nous installer. Par Morgane, merci, je n'aurais pu trouver mieux !

Et si j'étais allé à Durmstrang ?〖DRAMIONE〗Où les histoires vivent. Découvrez maintenant