Et si j'étais allé à Durmstrang ?〖DRAMIONE〗

Chapitre 29 - Coup de maître

Lorsque j'ouvris les yeux, une vision de rêve s'offrit à moi. Hermione, entre mes bras, dormait paisiblement. La couette était descendue sur son corps, jusqu'à sa taille, me permettant d'apercevoir son dos dénudé.

C'était vraiment arrivé.

Pour être certain de ne pas rêver, je passais délicatement ma main dans ses cheveux pour dégager son cou. Je poursuivis tranquillement mon chemin le long de ses épaules, de son flanc et laissais glisser des doigts sur la courbe de ses hanches. Hermione s'était offerte à moi cette nuit, et je ne savais comment lui exprimer toute ma gratitude. Autant de confiance, me touchait au plus profond de mon être.

Je déposais alors une pluie de baisers entre son oreille et sa clavicule, suivant la courbe de son cou. Hermione commença à s'agiter sous mes caresses et se retourna face à moi. J'eus ainsi, une vue plus qu'appréciable sur sa poitrine, me rappelant à quel point de je voulais réitérer l'expérience. Puis, un sourire apparut sur son magnifique visage :

- Bonjour...déclara t-elle en baillant.

Je souris à mon tour et déposais un baiser à la commissure de ses lèvres.

- Comment tu vas ? demandai-je.

Lorsque la plupart des gens qui posaient cette question, ne s'intéressaient même pas à la réponse. Un "ça va" était satisfaisant, un "je souffre", plutôt rare, et sûrement jamais prononcé. Pour ma part, l'opinion des autres ne m'avait jamais vraiment importé ; je ne posais donc que la question par politesse. Mais pas cette fois. Hermione et moi avions vécu une expérience unique, pour nous deux, et je voulais savoir si elle avait autant aimé que moi.

- C'était parfait Drago. Je n'ai quasiment pas eu mal, grâce à toi, répondit-elle en déposant un léger baiser sur le bout de mon nez.

Un large sourire naquit quasiment immédiatement, d'une oreille à l'autre. Je ne savais pas ce qu'Hermione m'avait fait, mais je me sentais invincible ; capable de faire face à Voldemort et de terrasser un troupeau de centaures à la fois. C'était comme si, avoir été en Hermione, n'être devenu qu'un avec elle, m'avait transmis une petite partie de son courage.

- Je peux emprunter tes toilettes ? Demanda t-elle d'une petite voix.

En signe de réponse, je hochais de la tête et Hermione se leva rejoindre la petite salle de bains attenante à ma chambre. Mais, avec elle, elle emporta mon somptueux drap de soie verte, me laissant en tenue d'Adam. Très visiblement, repenser à cette nuit de bon matin, n'était pas une bonne idée. Je me vêtus rapidement d'un caleçon, attendant son retour avec impatience.

Qu'étions-nous supposés faire maintenant ? Je n'avais jamais couché avec personne, ainsi, je ne savais pas. Devions-nous vaquer chacun à nos occupations ? Devions-nous passer la journée ensemble ? Devions-nous recommencer, là, maintenant ? Par Morgane, quelle idée tentante...

Hermione revint au bout d'un certain temps, mettant fin à mes divagations lubriques, quoique... Elle m'observa quelques secondes, se mordant la lèvre, puis finit par se détacher de moi (à mon grand dam !) et détailla ma chambre, maintenant éclairée par la lumière claire du jour qui passait à travers les eaux du Lac Noir.

- Qu'est-ce que c'est ? Me questionna t-elle sans que je m'y attende.

Mon visage se ferma aussitôt, tandis que je me levais pour ranger l'objet en question dans un tiroir.

- Rien, répondis-je brusquement.

Pourquoi n'avais-je pas caché cette satanée bouteille ? Pourquoi n'y avais-je pas pensé ? Tu le sais bien...