Hermione Granger ou Hermione Black ~ une vie rélévée~

Chapitre 11

Pour le déjeuner, on se rejoignit tous au rez de chaussé.

- Pour aujourd'hui, j'ai réservé une table au trois balais. dit Théo en souriant. Ca nous évitera de faire des allés retour jusqu'à Poudlard, vu qu'on a encore beaucoup de boulot. 

- Comment ça ? demanda Ron. Je croyais qu'on avait fini ?

- Non, répondis-je. La on a juste sortit les costumes. Il faut ramener de quoi boire, se répartir en équipe, tirer le rez de chaussée, en fonctions des produits. 

Ron poussa un soupire désespéré, ce qui fit rire tout le monde. . Drago posa sa main autour mon épaule en souriant.

- Dit moi, tu es une fille non ? demanda Drago avec un sourire en coin

- Merci d'avoir remarqué... répondis-je en essayant de cacher mon sourire, tout en levant les yeux au ciel.

- Parfait, je voulais te poser une question, je suis fiancé avec une fille magnifique. Je voulais lui demander si elle voulait venir avec moi au bal de Halloween. Tu crois que je devrais lui demander comment ?

- Simplement, je suis sûr qu'elle acceptera.

- Merci du conseil. dit il avec un sourire en coin. 

Je ris et me rapprochais de lui. Il posa un bisou sur ma joue.

- MA magnifique fiancée, voudrais-tu m'accompagné au bal ?

- Hum, il faut que je refléchisse... dis-je en faisant de réflechir.

Drago haussa un sourcil en me regardant, attendant ma réponse. Je pris ma bière au beurre et bu une gorgée pour le faire languir. Je le regardais du coin de l'oeil alors qu'il commençait à s'impatienter.

- Tu devrais apprendre à être patient très cher. riais-je doucement.

- Ah, ça te fait rire ? demanda Drago en approchant sa main de mes côtes.

- Non, Drago, fais pas ça ! commençais-je.

Sans quand j'ai eu le temps de dire Quidditch, il me chatouilla les côtes. Je me tortillais sur la chaise en riant alors que Ginny nous prit en photo. 

- Arrête. dis-je en riant.

- Alors dis moi oui. répondit Drago en souriant.

- D'accord ! D'accord... soufflais-je, les larmes aux yeux à force de rire.

Mon fiancé s'arrêta, et me regardait dans les yeux. Il attendait que je me calme, et que je reprenne ma respiration, avant de se pencher. Il posa ses lèvres délicatement sur les miennes. Je répondis tendrement au baiser avant de me reculer pour lui sourire.

- Je serais heureuse d'être ta cavalière.

Il sourit et posa un autre doux baiser sur mes lèvres.

∆IO

Alors que les jeunes étaient entrain de tout préparer, Sirius était dans son bureau a corrigé des copies. Alors qu'il était a deux doigts de la crise cardiaque au vues des énormités écrites par ses élèves, le professeurs de défense contre les forces du mal se leva et prit un grand verre d'eau. Perdu dans ses pensées, son regard se porta sur les photos qui était accroché dans son bureau. Des photos de sa famille entre autres. Il regarda une photo de Lily qui faisait un clin d'œil, un petit sourire triste aux lèvres.

- Ma tendre et douce Lily... Tu serais tellement fière de notre fille. Elle te ressemble tellement... Elle est a la fois douce et forte, sans parler de l'intelligence... Et elle protege tellement Harry. Tu serais tellement fière d'eux...

- Je suis sûre qu'elle le serait autant que vous l'êtes. dit une voix féminine derrière lui.

Sirius sursauta surpris et se tourna pour voir qui était l'intruse. Dans l'encadrement de la porte se trouvait Isabelle Johnson, la psychomage. Elle lui fit un petit sourire.

- Désolée, j'ai toqué, mais vous ne semblez pas m'avoir entendu.

- C'est rien. Vous m'avez juste surpris. Je peux quelque chose pour vous ? demanda le professeur poli.

- Et bien, maintenant que vous le dites oui. Ca fait un mois et demi que je suis là, pour parler aux élèves, et aux professeurs de la guerre, de leur vie, pour les aider a aller de l'avant... commença t-elle.

Elle s'approcha de Sirius, sans le lâcher du regard.

- Et figurez vous que les plus concernés par la guerre, son les seuls que ne sont pas encore venu une seule fois.

Sirius croisa la bras, plongeant ses yeux dans les yeux verts de la femme.

- Et vous parlez de qui exactement ?

- de vous, votre fille, votre filleul, les Malfoy, Les Lupin, sans parler de la nouvelle génération de l'ordre.

- Et ? questionna Sirius.

- Et ? répéta t-elle interdite. Vous avez passé 12 ans en prison pour un crime que nous n'avez pas commis, votre premier amour est parti avec votre meilleur ami, votre fille a grandit sans vous, élevé d'abord par votre meilleur ami puis par son parrain qui était aussi votre meilleur ami.

- On a pas besoin de vous voir. dit Sirius.

- Pardon ? Ne me dites pas que tout ça ne vous a pas touché ! S'exclama t-elle.

- Oh mais bien sûr que si. Mais vous savez pourquoi on a pas besoin de vous ?

Elle haussa un sourcil, bras croisés, dans la posture identique à celle du professeurs en face d'elle.

- Non, mais je sens que vous allez me le dire. dit elle sarcastique.

- Parce que tout ceux que vous avez cité, les Malfoys, les Lupin, les Weasley, les Zabini et les Parkinson, sans parler de Neville Londubat et Théo Nott, on est plus que de simples individus. On est une famille. Et une famille se rassure, se console, s'écoute. Une famille se soutient naturellement. C'est ce qui fait qu'on a réussi a traverser tout ça. Parce qu'on est resté souder, comme une vrai famille.

La psychomage le regarda bouche bée alors que Sirius soupira. Il la regarda sans rien dire. Elle avait de long cheveux roux, qui tombait entre les omoplates, ses yeux verts forêt brillaient a la lumière du soleil qui traversait les grandes fenêtres. Il ne put s'empêcher de la trouver belle.

- Maintenant, si vous m'excusez, j'aimerais bien finir de corriger mes copies.

Elle le regarda dans les yeux avant d'hocher la tête.

- Je vous laisse pour cette fois. Vous avez gagné cette bataille, pas la guerre.

Elle tourna les talons et sortit du bureau. Sirius rit doucement a l'attitude de la jeune femme. Il s'assit a son bureau et regarda la photo d'Hermione et de lui, prise la première année où elle avait passé les vacances avec lui a sa libération. Il ne savait pas combien de temps il était resté sans bouger, perdu dans ses pensées, mais il sentit une main sur son épaule et sursauta encore une fois. Il tourna la tête et vit Narcissa derrière lui.

- Ça va ? demanda t-elle.

Il hocha simplement la tête doucement, avec un petit sourire.

- Ciss'... D'après toi, elle ressemblait a quoi ?

- Elle aurait toujours été pareil, avec juste quelques rides en plus. dit Narcissa en lui souriant tendre.

Sirius rit doucement.

- Elle me manque... soupira l'animagus.

- A moi aussi. souffla Narcissa en posant sa main sur son épaule.

Il posa sa main sur celle de celle qu'il considérait comme sa cousine. Un silence s'installa, mais pas un de ces silences pesant qu'on a envie de rompre, non. Un silence doux et confortable, où ils se réconfortaient silencieusement.