Dark Angels - Bonus

PROLOGUE - LUCY

Depuis le temps que je l'attendais, c'est enfin arrivé. Matthew et moi sommes secrètement en couple depuis un mois. Nous nous voyons en cachette, nous nous embrassons, nous pelotons mais ne sommes jamais aller plus loin. Non pas que je sois encore vierge, et lui n'est pas puceau vu le nombre de brebis qu'il s'envoie. Mais nous voulons prendre notre temps. Mon père étant ami du sien et son V.P il ne veux pas créer des problèmes.
Mais aujourd'hui c'est mes vingt ans et son cadeau est merveilleux.

Il est venu me chercher discrètement il y a quelques minutes pour m'emmener au stand de tir, cacher de tous. Sans aucune retenue, il me plaque contre le mur et m'embrasse  encore et encore, tantôt tendrement, tantôt brutalement comme si son self contrôle se faisait la mal. Mes mains parcours ses muscles tendu sous son cuir au couleurs du club. Nous sommes dans notre bulle de bonheur. Mais bientôt, il faut toujours que le bonheur se brise d'une façon ou d'une autre.

- Retire tes sales pattes de ma fille où je te jure que même ton père ne pourra rien pour toi !

- V.P attend je voulais...

- Virer tes pattes de ma fille. MAINTENANT !

- Papa arrête, c'est bon !

- Ma puce ferme la et va voir ta mère. Je vais lui refaire le portrait.

- Ecoute ton père mon amour.

- Mon amour carrément ?! C'est bon ce soir tu perds tes couilles Matthew.  

Je lance un regard à Matthew, pour savoir ce qu'il en pense. Il hoche la tête et me fait un clin d'oeil. Je le laisse donc avec mon père, un ancien militaire, en colère.

*****
Quelques mois plus tard.

Je souffre... depuis qu'ils ont eu une discussion ensemble à mon anniversaire, je lui devenu transparente à ses yeux. Il a décidé de tout arrêter du jour au lendemain, par SMS en plus... Un SMS quoi.... je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus.

Je ne peux plus rester ici avec lui qui se tape des putes tous les jours, sans pudeur et devant tout le monde. C'est comme s'il voulais montrer à Dieu sait qui, combien il baise bien. Moi tout ce que je vois c'est que c'est un pauvre connard. Je ne ressens que de la pitié et du dégoût. Mais si je dois être honnête avec moi-même, je jalouse aussi toutes ces femmes qui passent dans ses bras.

Alors j'ai pris une décision. Je part avec Ariane pour Orlando. J'ai enfin fini ma formation de tatoueur. Grâce aux contacts que je me suis fait au festival de Bikers il y a deux semaines a peu près, j'ai signé un contrat pour devenir tatoueuse majoritaire dans un salon.
Orlando est à deux heures à peu près du Club alors je peux toujours rentrer chez mes parents quand ces derniers me manquerons trop.

Ce soir, j'ai annoncé à mon père que je partais dans deux jours. Il a boudé, crié, supplié et pleuré mais au fond je sais qu'il est fier. Au final, on a finit au club pour passer du temps ensemble, mais plus il boit plus il est à fleur de peau. Je redoute le pire quand il demande à tout les frères Ce soir se se taire.

- Les gars, ma petite-fille part dans deux jours pour faire sa vie loin de nous. Elle va vivre à Orlando et travailler dans le monde des tatouages. Alors écoutez moi bien bande de nazes, si vous voulez vous faire tatouer c'est chez elle que vous allez même s'il y a deux putains d'heures de route !

- OUAIS !!!!!!!

Tout le monde vient nous voir, me félicitant, réconfortant mon père. Tout le monde sauf lui. Il me regarde de son air indéchiffrable, une nouvelle bimbo blonde collée contre lui.

Je quitte les gars un heure plus tard pour rentrer me coucher. Je suis surprise de le trouver appuyer contre ma Mustang GT500, petit cadeau de mon père.

- Tu part et tu me dit rien.

- Ce que je fait ne te concerne plus depuis longtemps, depuis que tu n'as pas su porter tes couilles pour me parler en face.

- Je veux pas que tu partes. Reste Lucy, j'ai besoin de toi.

- Désolée, je suis tatoueur pas une chandelle. Alors je passe mon tour.

Il s'avance vers moi dans sa démarche féline qui me fait tant d'effet. Je mets en place mon masque d'indifférence, celui que j'ai confectionné au fil des jours. Quand il pose sa main contre la mienne, je suis divisée. Une part de moi voudrais me nourrir de l'attention qu'il me donne enfin mais l'autre me dit de le combattre. Et c'est cette dernière que j'écoute.
Je pince sa main entre son pouce et son index et lui fait une clé de bras avant de la mettre face au sol, d'un coup de genou dans les parties. Pauvres brebis, je pense que Mosieur le sérial baiseur sera indisponible pendant quelques temps.

- Ne me touche plus. Tu as perdu ce droit quand tu as refusé de te battre pour nous.

Au moment de fermer ma portière j'étends mon père rire et dire à voix haute et forte :

- Ca c'est bien ma fille !

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Bon je n'ai pas résisté, voici donc le prologue de la partie II

Dites moi ce que vous en penser en commentaire 😁🤗

A très vite les amis !