Benjamin Verrecchia #1

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J'avais écrit cette histoire sur un autre livre mais je me suis dit : puisque je vais le supprimer, pourquoi perdre ces histoires ?
Je l'ai écrit il y a looongtemps donc si ça paraît enfantin c'est normal right ?

Pour ceux qui me diraient "mais ça peut pas arriver" ou "mais Benjamin était pas comme ça au lycée" JE FAIS CE QUE JE VEUX OKK ? lol je me défoule sur vous toutes mes excuses. Sachez juste que pour cette histoire j'ai seulement reprit son prénom et c'est à peu près tout, cette histoire n'a rien à voir avec YouTube ni rien, qu'on soit bien clairs 😂

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Pdv interne :

- Je vous laisse une minute pour décider.

Résumons la situation.

L'alerte avait été lancée, un intrus était entré par effraction dans le bâtiment. Il était armé et avait tué la gardienne du lycée.

Pourquoi avait il fallut que M.Bourge sorte de la salle en hurlant qu'il ne voulait pas mourir ? On ne se serait pas fait repérés. On avait entendu des coups de feu et les cris de notre prof de géo s'arrêter. Ok, là ça commençait à faire peur. On avait fermé la porte à clé mais cela n'avait pas suffit. Il était là, devant la porte. Il nous avait donné une minute pour qu'un de nous sorte et se sacrifie, pour qu'il laisse les autres en vie. Sinon il défonçait la porte. Et puis on connaissait évidemment tous la suite...

Pdv omniscient :

Cassandra réfléchissait à toute vitesse, tous le monde était mort de trouille. Elle avait tant à perdre, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse...La jeune femme ne voulait pas voir mourir les personnes qui lui tenaient à cœur dans cette pièce, plutôt mourir elle-même. Elle se leva de sa chaise.

- J'vais y aller.

- NON !

Trois personnes crièrent simultanément, mais elle ne s'attendait pas à ce que l'une d'elle le fasse. Elle regarda Benjamin.

- Je sais que le moment est hyper mal choisit, fit-il. Et que j'aurais du le faire bien avant, mais je voulais te dire que je t'aime et que...je ne te laisserais pas y aller, je...je préférerai prendre ta place.

La jeune fille s'approcha de lui et l'embrassa. Elle a envie de pleurer. Elle avait tant rêvé de ce moment, du jour où enfin elle pourrait sortir avec lui. Mais plus elle le regardait, plus elle ne pouvait concevoir qu'il meurt ce jour.

- 30 secondes !

La voix de l'homme dehors les avertit. Cassandra reprit ses esprits et sourit tristement.

- Tu peux pas savoir combien de temps j'ai attendu...je suis désolée.

Elle regarda son meilleur ami qui se trouvait juste à côté en l'implorant du regard. Ils se connaissaient depuis tous petits, celui-ci savait pertinemment qu'il ne la ferait pas changer d'avis. Il la regarda en secouant la tête de droite à gauche mais elle avait déjà pris sa décision. Il attrapa donc Benjamin par les bras.

- Je suis désolée, vous méritez vraiment de vivre, je préfère...j'ai été très heureuse de vous connaître tous.

Elle vit plusieurs de ses amis s'avancer pour la rattraper, elle entrouvrit alors la porte et se glissa dehors puis la claqua avec force. Cassandra se retrouva devant l'homme qui était responsable de tout ça. Elle baissa les yeux mais regretta tout de suite son geste. Son professeur gisait au sol, baignant dans son sang.

- Et bien voilà, ce n'était pas compliqué.

Elle le regarda, dégoûtée. Il était grand, pas loin des un mètre quatre-vingt-dix, les cheveux mal coupés et une barbe de quelques jours mal entretenue.

- Jures que tu ne rentreras pas dans la salle après m'avoir tuée.

- En voilà une qui n'a pas froid aux yeux. Tes amis ne doivent pas beaucoup t'aimer pour que tu viennes ici.

Un cri étouffé de Benjamin qui l'appelait désespérément retentit.

- Apparemment si. Alors pourquoi toi ?

Il la regardait avec tant d'intensité qu'elle aurait voulut disparaître de la surface de la terre. Elle voulait gagner du temps, les secours n'allaient pas tarder à arriver...

- Jure juste sur ta vie que tu n'entreras pas.

Il la regarda en souriant comme un dément. Cet homme n'allait clairement pas bien, il avait l'air d'être possédé.

- Je le jure.

Il leva sa main sans la lâcher des yeux. Ils se toisèrent quelques secondes du regard. Ils entendirent soudain des cris venir de l'entrée du collège, les forces de l'ordre montaient les marches. Leurs sauveurs seraient bientôt là. L'homme sourit.

- Dis adieu à tes petits amis.

Au moment où des policiers arrivèrent, l'homme tira dans le ventre de Cassandra avant d'être abattu.

À l'intérieur de la salle de classe, le coup de feu retentit dans toutes les oreilles. Puis un long cris, déchirant. Celui de Benjamin. Il s'échappa de l'emprise de son camarade, qui ne le tenait plus vraiment, et sortit de la pièce. Dehors, il vit une couverture de survie, entourée par plusieurs policiers et pompiers. C'était irréel, il ne pouvait simplement pas l'accepter. Il voulut avancer vers sa petite amie mais des bras le retinrent. Il ne savait pas qui l'empêchait de l'atteindre, un policier ou autre, il s'en foitait de toute façon, il voulait juste la voir, s'assurer de son état.

Le lycée fut évacué, Cassandra transportée à l'hôpital, les corps emmenés autre part, les secondes B tous inscrits chez une psychologue.

Quelques semaines plus tard, alors que la vie avait à peu près reprit son court, le directeur du lycée entra dans la salle de classe des secondes. Il avait l'air, malgré sa mine fatiguée, d'humeur plutôt joyeuse. Il se mit derrière le bureau du professeur, face aux élèves, et annonça :

- Mlle Durant s'est réveillée, elle reprendra les cours en fin de mois.

Benjamin se lèva en quatrième vitesse, prit ses affaires et partit en coup de vent. Le professeur amorça un geste pour le retenir mais le directeur l'en empêcha. Il avait raison ; Benjamin avait beaucoup trop attendu.

Le jeune homme courut de toutes ses forces, sortit du lycée et alla directement à l'hôpital. Là, une infirmière l'accueillit et lui montra la chambre de Cassandra. Il entra, fébrile. Il n'avait eu le droit qu'à une seule visite, deux semaines auparavant, alors qu'elle était encore dans le coma. Il lui avait parlé, durant plus d'une heure. Il l'avait suppliée de ne pas le laisser tomber. Et elle était là, devant lui, les yeux ouverts, lui souriant. Il s'approcha doucement, en pleurant, et la serra dans ses bras.

- J'ai eu tellement peur...

- J'ai fais ça pour vous.

Elle lui releva la tête et l'embrassa doucement. Les larmes de Benjamin glissèrent sur ses joues. Il la regarda dans les yeux et lui dit.

- Ne refais plus jamais ça.

Fin de l'os

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