Chapitre 2: La Rentrée !

2.3K 101 100
                                    

[•••]

Après cette brève discussion avec Todoroki, je m'en allait rejoindre ma mère dans sa chambre d'hôpital.

Sur le chemin, j'ai reçu une pluie de notifications.

Yume m'avait appeler, puis envoyé une dizaine de messages.

Le médecin n'étant pas encore là, je décidais de la rappeler

/∆∆∆\

- Yume ?

Y - Lyira ! Tu me réponds enfin !

L'élan de panique qui la saisissait contrastait énormément avec son attitude habituelle. Yume était le calme si il était une personne, et la patience si il était tangible.

- Pourquoi sembles-tu être dans tous tes états ?

Un vague silence s'installa dans la conversation avant que la voix cette fois sévère de Yume ne brise le silence.

Y - Écoute Lyira. Cela fait au moins cinq bonnes heures que je te harcèle de messages. Pour être honnête, j'ignore ce qu'il m'a pris. J'ai comme eu un pressentiment. La sensation que tu étais en danger. Je t'appelais pour m'assurer du contraire, mais ton silence a laisser mon esprit se mettre à penser au pire...

Elle l'a « senti » ? C'est son lien avec les esprits qui lui a permît cela..? Non. C'est la première fois qu'elle me parle de ça.

- C'est assez perturbant pour être honnête. Ton pressentiment était juste. Je suis à l'hôpital avec ma mère.

Alors que j'attendais une réaction explosive comme elle m'y avait habituée au début de notre conversation sa voix devint hésitante.

Y - Tu..tu es blessée ? Elle sembla reprendre confiance en elle. Donne-moi l'adresse de l'hôpital, j'arrive.

- Ce n'est pas la peine, ce n'est pas moi qui ai été blessée, c'est ma mère. Yume sembla réfléchir à l'autre bout du téléphone. Je sais que cette bourreau du travail ne rentre pas à cette heure à la maison, mais c'est arriver. Et quelqu'un l'a attaqué. Je pense personnellement qu'un des vilain qu'elle combattait l'a suivie jusque chez nous.

Yume m'adressa un air boudeur que je devinais.

Y - Cela ne change rien. Donne-moi l'adresse que je te rejoigne.

- Karma risque de vouloir m'éliminer, je coupe la communication Amanogawa !

Y - Je passe demain. M'imposa-t-elle en raccrochant.

/∆∆∆\

Le médecin arrivait quelques instant plus tard et m'annonça que ma mère allais bientôt pouvoir sortir.

- Je l'a laissé rentrer à condition qu'elle se repose. Ne l'a laissez pas seule.

La réponse fut plus virulente que je ne l'avais à l'origine voulut.

- C'est ironique. Quand la situation inverse se produit la femme qui se trouve face à vous repart directement travailler.

𝑵𝒂𝒎𝒊𝒅𝒂 | ℍ𝕚𝕥𝕠𝕤𝕙𝕚 𝕏 𝕆𝕔 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant